jeudi 30 avril 2009

Tarte à la banane et aux noix


J'ai eu le plaisir d'assister à une démontration de Nick Malgieri, chef pâtissier qui enseigne au Institute of Culinary Education de New York. Il nous a fait trois gâteaux en une heure et quart, le tout sans le moindre stress et en racontant des histoires. But de la chose: faire la promotion de son nouveau livre de recettes, The Modern Baker (pour plus d'infos, cliquez ici). La démonstration avait lieu dans une charmante librairie/école de cuisine du chic Westmount, Appetite for books.

Une fois arrivée à la maison, je me suis empressée de faire une première recette: cette superbe tarte à la banane et aux noix.

Ne le dites pas à M. Malgieri, mais j'ai fait sa tarte avec une pâte du commerce. Honte sur moi!

Le livre demande un moule de 10 ou 11 pouce, chose qui n'existe pas dans les pâtes du commerce. Je me suis donc retrouvée avec une tarte de 9 pouces... et un petit changement à faire dans la recette.

C'est donc 2 bananes (et non 3) que j'ai utilisées. Il faut les couper en rondelles et en tapisser le fond du moule.

La garniture se prépare au robot culinaire. D'abord, on moud 2/3 de tasses de noix de Grenoble avec 1/2 tasse de cassonade. Puis, on ajoute un oeuf, un jaune d'oeuf, 6 c. à soupe de beurre ramolli, 1/4 de c. à thé de cannelle moulue, 1 c. à thé d'extrait de vanille, 1/2 c. à thé de poudre à pâte et 1/4 de tasse de farine. Le robot permet de faire une pâte avec tout ça en quelques secondes à peine.

On verse cette préparation sur les bananes, puis on met des morceaux de noix sur le dessus (environ 1/2 tasse).

Au four à 350 degrés Farenheit, il a fallu environ 35 minutes pour que la tarte prenne cette belle couleur dorée qui indique qu'elle est prête. Une fois sortie, on verse sur le dessus 1 c. à table de rhum brun. Mon conseil? Mettez-en, c'est pas de l'onguent!

mardi 28 avril 2009

Suggestion de resto: Le Resident

Les soirs de semaine, avant la saison des touristes, le Vieux-Montréal est un peu plate. Les comptables cravatés et autres stagiaires de KPMG s'attardent pour un petit 5 à 7 au clinquant Quartier, puis filent à Brossard pour s'occuper de leur marmaille. Plate, je vous dis. J'ai toutefois eu le bonheur de découvrir un petit troquet tout mignon, sur Notre-Dame près du Marché Bonsecours: Le Résident. Pas d'accent, en fait, puisque ça se prononce à l'anglaise, ai-je compris en appelant pour réserver. Mais peu importe, puisque la bouffe est bonne et pas trop chère.

Un petit mercredi soir tranquille, je me présente donc au Resident avec une copine. L'inspiration nous était venue d'une critique dithyrambique lue dans le Voir (pour la lire, cliquez ici). Malgré cet honneur, la salle nous a semblé bien vide: il y a eu peut-être une dizaine de personnes durant les deux heures et demie de notre visite.

Bon, j'arrête le blabla et on s'attaque à la bouffe. Je dois dire que je suis plutôt d'accord avec le critique du Voir. La carte est courte, mais le choix sont tentants. En entrée, nous nous sommes partagé des crab cakes tout à fait charmants, avec une sauce très épicée. J'ai ensuite essayé (et beaucoup aimé) le pâté chinois à l'agneau, alors que mon amie a choisi le poisson sur choux crémeux. D'un chic fou. Nemanquait plus qu'un petit cappucino pour finir de me rendre heureuse!

Un bémol: le pain, qu'on semblait avoir réchauffé au point de le rendre trop sec. Il faudrait que ma boulangerie préférée, le Fournil ancestral, livre directement dans cette cuisine, ça serait l'idéal.

Ah, et puis un autre bémol: la sélection de vins au verre est anémique. Je me suis retrouvée avec un cahors pas pire, mais il me semble que ça serait possible d'améliorer la sélection. Commentaire totalement snob de ma part, mais bon, c'est mon blogue et je vais chialer si je veux! :-p

Le Resident (souvenez-vous: sans accent, comme Celine)
400, rue Notre-Dame Est, Montréal (coin Bonsecours)
514 844-1466

La facture est montée à environ 45 $ par personne, vin, taxes et service inclus.

samedi 25 avril 2009

Biscuits avoine et... carottes



Il me restait des carottes après avoir fait la soupe dont je vous parlais cette semaine. J'aurais pu les manger crues (le coach qui m'entraîne une fois par semaine aurait sans doute voté pour cette solution), mais ça aurait été trop simple. J'ai préféré essayer une autre recette du blogue 101 cookbooks: les biscuits à l'avoine et aux carottes. Pour la recette, cliquez ici.

J'ai remplacé l'huile de coco par de l'huile d'olive. Résultat : des biscuits moelleux qui plairont plus aux grands qu'aux enfants, à mon avis. Le sucre n'est pas très présent, donc on goûte l'huile d'olive, les carottes, le gingembre, les noix et et l'avoine. Pas d'oeuf, pas de beurre: les bons gras sont rois. Une belle découverte qui fait «santé» pour un dessert, quoi que puisse en penser le coach.

Truc: j'ai fait 24 biscuits plutôt que 30: c'est ce que je vous recommande, sinon ils seront très petits.

jeudi 23 avril 2009

Soupe aux carottes


Encore de la soupe! Et encore dans le même bol bleu que d'habitude... Je sens que je vais avoir besoin de varier un peu les formes et les couleurs dans mon set de vaisselle très bientôt, parce que je commence à trouver les photos redondantes.

D'ici là, je me permets tout de même de vous proposer cette magnifique soupe super facile et rapide à faire. Je me suis fricoté ça à midi le vendredi saint, en 45 minutes tout était prêt et délicieux. Pour la recette, cliquez ici.

L'idéal, c'est d'éviter les grosses carottes en sac, parce qu'elles sont trop dures et pas assez goûteuses pour ce genre de plat. Les petites carottes qu'on nous vend avec les feuilles sont bien meilleures, et vous n'aurez pas besoin de les éplucher. Il suffit de bien les brosser.
Ne négligez pas le trait de jus de citron, ça ajoute vraiment une petite pointe d'acidité et de fraîcheur très agréable.

Je n'ai pas versé d'huile sur la soupe au moment de servir, mais juste un peu de ciboulette. Je ne sais pas pourquoi, mais je mets de la ciboulette sur tout, ces temps-ci, sauf la crème glacée. Ça doit être parce que l'été s'en vient :)
La tartine, sur la photo, c'est un confit d'oignon (le même que sur la pizza dont je vous ai parlé ici) et du cheddar extra-fort, sur un bout de baguette. Un lunch assez bon pour une princesse, mais conçu pour moi!

mardi 21 avril 2009

Pouding aux petits fruits


La photo est bien cute, comme ça, mais laissez-moi vous dire que cette recette était complètement ratée. Il y avait même des motons. Mon amie Julie, pauvre cobaye, a fait semblant que ça ne la dérangeait pas le moindrement du monde, allant jusqu'à affirmer que c'était un peu comme des jujubes. Or, moi je sais bien qu'elle disait ça pour ne pas me faire de peine. Je ne suis pas dupe, non messieurs, dames!

Devant ce ratage mémorable, je me suis retroussé les manches et j'ai trouvé une manière d'améliorer la patente. Parce que ça vaut le détour, finalement, ce pouding.

Je vous fais grâce de l'espèce de recette pas d'allure de Michael Smith que j'avais utilisée la première fois, et je vous présente les instructions nouvelles et améliorées, made in moi:

Ingrédients (pour 4 portions)
Pouding
1 sac de 600 de petits fruits surgelés (j'ai utilisé un mélange fraises-framboises-bleuets-mûres la première fois, puis juste des framboises la seconde fois; les deux options se valent, c'est selon ce que vous préférez)

2 tasses de jus d'orange

2 c. à table combles de fécule de maïs

Jusqu'à 1/4 de tasse de sucre (au goût)

Crème fouettée
1/2 tasse de crème à fouetter

Facultatifs: 1 c. à thé d'extrait de vanille et environ 1 c. à thé de sucre (c'est ce que j'utilise, mais vous pouvez rajouter du sucre si vous le désirez)

Faire le pouding
Déversez avec délicatesse les fruits surgelés dans une casserole moyenne. Ajoutez le jus d'orange et amenez à ébullition, puis laissez mijoter à feu doux quelques minutes, le temps que les fruits ramolissent.

Versez le mélange dans un bol, en le faisant d'abord traverser un tamis. Écrapoutissez sans retenue les fruits, afin d'en libérer tout le jus. Débarassez-vous proprement des corps morts, ni vu ni connu.

Remettez le jus dans la casserole, mais pas sur le feu.

Délayez, à part, la fécule de maïs avec 4 ou 5 c. à thé du jus de fruits chaud. À cette étape, vous allez vous retrouver avec un espèce de petit verre de Pepto-Bismol. C'est normal. Ajoutez-le au mélange de jus en fouettant bien.

Ajoutez aussi le sucre. Je vous suggère d'en mettre un petit peu à fois; mélangez bien et goûtez. Vous verrez quand il y en aura assez.

Remettez la casserole sur la cuisinière (à feu moyen) et continuez de fouetter jusqu'à ce que le mélange épaississe. Ne tentez pas d'obtenir la texture d'un pouding (c'est au frigo que ça va vraiment prendre). Tournez la casserole un peu et regardez: en épaississant, le mélange se met à adhérer mieux aux parois. Cinq minutes devraient suffire.

Passez le mélange au tamis, pour faire disparaître d'éventuels «jujubes». Versez dans des verres ou des coupes à dessert et mettez au frigo pendant au moins deux heures.

Faire la crème fouettée
Si vous ne trippez pas trop sur le sucre, je vous conseille une simple crème fouettée ordinaire.
Par contre, si vous aimez les desserts sucrés, je vous propose de faire un style de genre de petite chantilly. Versez la crème dans un grand bol, avec la vanille et le sucre. Fouettez ce mélange à la mixette pendant quelques minutes, jusqu'à formation de pics fermes. Goûtez et ajoutez du sucre si vous trouvez qu'il en manque.

Déposez la crème fouettée sur le pouding avec tout votre sens artistique. Faites-vous croire que c'est santé parce que c'est plein de jus de fruit. Appréciez!

samedi 18 avril 2009

Pizza à la confiture d'oignons et aux champignons


Chaque fois (ou presque) que je vais chez Pop!, j'étudie le menu sérieusement... et puis je commande la tarte fine à la marmelade de champignons. J'adore ce superbe plat agrémenté de gros copeaux de fromage orange flash (le mimolette). Lorsque j'ai découvert que ma fromagerie en tenait, j'ai décidé de rendre hommage au chef en créant ma propre variation sur le thème.


La pâte
Pour obtenir le beau résultat que vous voyez ci-dessus, j'ai tout simplement mis au four de la pâte à pizza du commerce, étirée un peu n'importe comment pour que ça fasse «rustique».
J'ai déposé la pâte sur une plaque à biscuits huilée, puis je l'ai badigeonnée d'huile d'olive et je l'ai saupoudrée de sel, de poivre et d'origan séché.


J'ai enfourné à 400 degrés Farenheit pendant une dizaine de minutes, mais je vous suggère de surveiller de près, car ça pourrait brûler rapidement. Ne vous inquiétez pas si la pâte fait de grosses bulles d'air, ça va se tasser en la sortant du four.


Attention de ne pas laisser la pâte cuire totalement, car vous allez la remettre au four plus tard, avec sa garniture.


La confiture d'oignons
C'est ce que je dépose directement sur la pâte à moitié cuite. Je vous recommande la recette que je vous pointais le 3 février dernier (pour la recette, cliquez ici, mais je vous conseille d'omettre quelques ingrédients, soit les tomates, les anchois et les olives si vous utilisez la confiture sur cette pizza).


Les champignons sautés
Si vous aimez beaucoup les champignons, comme moi, il vous faudra la moitié d'une chopine par personne. Faites-les simplement sauter dans un peu d'huile d'olive. À cette étape, je trouve le sel et le poivre inutiles car la pâte et la confiture d'oignons en contiennent déjà assez. Surtout que vous ajouterez du fromage.


Une fois que la confiture d'oignons et les champignons sautés sont sur la pâte, badigeonnez à nouveau le contour de la pizza avec un peu d'huile d'olive. Enfournez, mais à feu plus bas (325 degrés Farenheit), juste assez longtemps pour faire réchauffer la confiture - ça devrait prendre 5 minutes environ.


Laissez la pizza au four, à broil, pendant quelques minutes pour faire dorer le contour. Une fois que c'est fait, sortez la pizza et saupoudrez-la de fromage râpé.


Voilà! Votre chef-d'oeuvre est prêt :)


PS Si vous allez chez Pop!, je vous recommande aussi la salade de choux de Bruxelles. Je n'ai pas le début du commencement d'une idée pour reproduire cette recette-là, alors il faut la goûter au resto... mais je vous jure que ça vaut la peine. Moi qui ne mange jamais de choux de Bruxelles, ceux-là je les aime!

jeudi 16 avril 2009

Suggestion de resto: Bistro Chez Roger

Envie d'essayer un restaurant cette semaine? Faites un tour chez Roger! J'ai toujours trouvé cette ancienne taverne plutôt sympathique, mais je viens à peine de faire connaissance avec son bistro. Une belle découverte que je vous recommande. Pour voir le menu, cliquez ici.

En entrée, j'ai eu le bonheur de me retrouver face à des calmars frits - tenez-vous bien, c'est rare - absolument délicieux, tendres et épicés juste comme il faut. Dans bien des restaurants, j'ai presque l'idée de les prendre comme élastiques pour me faire des lulus, tant ils sont caoutchouteux. Rien de tout ça chez Roger: vous serez surpris.

En plat principal, les pâtes se présentent sous la forme de longs rubans al dente - des mafaldas, comme c'est charmant! -, avec des lardons, des tomates cerises, de la roquette et un oeuf tout coulant qui enrichit une sauce déjà, disons, respectable d'onctuosité. Fort agréable aussi.

Ma compagne pour la soirée a apprécié sa salade verte, mais pas autant que le magnifique tartare de saumon et les frites qui ont suivi...

Avec chacune une demi bouteille de vin dans le corps en plus de toute cette ripaille, nous ne nous sommes pas rendues jusqu'au dessert. Ce n'est que partie remise!

Bistro Chez Roger
2316, Beaubien Est
514 593-4200

On s'en est sorties pour une soixantaine de dollars chacune (taxes et service inclus, mais sans dessert). Pas donné, certes, mais pas mal agréable.

mardi 14 avril 2009

Confiture de tomates séchées


Soyons honnêtes: rien de moins excitant que de trouver, dans son sac à lunch, un sandwich fait sur le pilote automatique, avec des ingrédients faciles à assembler, mais dont on a fini par se lasser au fil des ans. Je vous propose donc une belle surprise pour vos papilles: la confiture de tomates séchées (pour la recette, cliquez ici), qui fait des merveilles dans un sandwich, mais aussi sur une poitrine de poulet ou une côtelette de porc. Vous pourrez aussi être tenté de la servir, comme proposé dans la recette, sur du pain avec du fromage de chèvre. Comme dirait Daniel Pinard, c'est d'un chic fou...

Truc: si l'odeur de vinaigre vous semble forte en début de cuisson, c'est normal. N'ayez crainte, ça va se tasser en cours de route!

samedi 11 avril 2009

Côtelettes de porc, salsa à l'ananas



Au départ, j'avais l'intention de trouver quelque chose pour remplacer le sempiternel jambon aux ananas qu'on nous sert à Pâques. Je me suis donc mise à fouiller... jusqu'à ce que je tombe sur ce charmant plat un peu southern (beaucoup southern, en fait) qui mélange fruits et piments. Pour la recette, cliquez ici.
La marinade imprègne la viande assez rapidement (deux heures suffisent), et la salsa ne nécessite que quelques minutes de repos pour le mélange des saveurs. Une bonne recette rapide à faire.
Le côté piquant du piment jalapeno et le sucre de l'ananas se marient agréablement. Je vous l'accorde, ça n'a rien à voir avec Pâques, mais je vous le suggère quand même pour la saison du barbecue... Ça s'en vient, ne désespérez pas!

jeudi 9 avril 2009

La cochonceté de Pâques: gâteau mocha, ganache



À Pâques, on a officiellement le droit de se jeter dans le chocolat. Tant qu'à faire, je vous suggère cet espèce de gros Jos Louis maison, né de la passion entre une recette d'Ina Garten et une de Ricardo.

La base, c'est ce gâteau (pour la recette, cliquez ici) très chocolaté, avec un peu de café. Mon conseil: si vous voulez que ça goûte le café, faites-le très fort.

On laisse faire le crémage, et on le remplace par une riche ganache (pour la recette, cliquez ici) qui s'est mérité la cote «menoum-menoum», décernée par ma nièce de 14 mois.

Il vous reste de la ganache? Faites-en un espèce de Nutella sans noix sur vos toasts demain matin! ;)

mardi 7 avril 2009

Soupe aux petits pois et à la menthe

Encore une recette printanière aujourd'hui. Et simple comme tout! Je l'ai pigée dans un livre de Gordon Ramsay, Fast Food, et modifiée un peu pour réduire les matières grasses. Vous n'y verrez que du feu!

Ingrédients (4 portions)
2 tranches de prosciutto, coupées en lanières
500 g de pois verts surgelés (mais décongelés)
1 c. à soupe d'huile d'olive
Menthe fraîche (une grosse poignée de feuilles)
3/4 de tasse de crème sûre allégée

Marche à suivre
Chauffer l'huile dans une grande poêle et faire revenir le prosciutto jusqu'à ce qu'il soit doré. Réserver sur une assiette recouverte d'un essuie-tout.

Faire bouillir une grande marmite d'eau salée. Ajouter les feuilles de menthe, puis les pois. Une fois que l'eau recommence à bouillir, laisser mijoter environ 3 minutes.

À l'aide d'une tasse à mesurer, réserver 500 ml d'eau de cuisson.

Transférer les pois et les feuilles dans le bol d'un mélanger. Réduire en purée, puis ajouter l'eau de cuisson et bien mélanger.

Ajouter la crème sûre et mélanger à nouveau. Poivrer au goût, mais attention au sel (il y en avait déjà beaucoup dans l'eau de cuisson que vous avez versée dans le mélangeur).

Servir dans des bols chauds et décorer avec des morceaux de prosciutto.

samedi 4 avril 2009

Pâtes à la courge butternut et aux crevettes


La photo ne rend pas justice à la sauce que je vous propose aujourd'hui, mais alors là, pas du tout. En réalité, la sauce qui nape ces pâtes est crémeuse et d'un beau jaune doré. Elle a le petit goût sucré de la courge butternut, mais contre-balancé par l'ail et le parmesan. Un délice!

Pour la recette originale, cliquez ici. Je vous donne ci-dessous ma version un peu modifiée:

Ingrédients (pour 4 portions)
Huile d'olive (6 c. à soupe)
Courge butternut (450 g, en morceaux d'un pouce)
Ail (2 gousses émincées)
Sel (2 c. à thé)
Poivre (au goût)
Bouillon de légumes (1 tasse)
Pâtes courtes (environ 340 g)
20 crevettes de taille 31/40
Lait (3/4 de tasse)
Parmesan râpé (1/4 de tasse)

Marche à suivre
Faire chauffer 3 c. à table d'huile dans une grande poêle (choisissez-en une qui a un couvercle).

Ajouter les morceaux de courge, l'ail, une c. à thé de sel et un peu de poivre, puis faire sauter environ 7 minutes. La courge doit commencer à s'attendrir un peu.

Verser le bouillon dans la poêle et amener à ébullition, puis couvrir et baisser le feu. Laisser mijoter pendant une dizaine de minutes, ou jusqu'à ce que les morceaux de courgent soient bien cuits.

Entre-temps, faire bouillir de l'eau salée dans une grande casserole, et y faire cuire les pâtes. Égoutter et remettre dans la casserole.

Transférer la courge, l'ail et le bouillon dans un mélangeur pour les réduire en purée.

Dans la même poêle, chauffer l'huile restante et faire sauter les crevettes pendant environ 3 minutes.

Verser la purée de courge sur les pâtes. Ajouter le lait, puis mélanger. Servir dans des bols chauds, puis garnir des crevettes et du parmesan.

jeudi 2 avril 2009

Biscuits avoine et raisins


Les biscuits avoine et raisins sont ceux que je préfère. Je les aime plus que les biscuits aux pépites de chocolat, et même plus que les petits biscuits au chocolat maya qui se mériteront sans doute le titre de cochonceté du mois un de ces jours. Ce n'est pas peu dire.

Je l'affirme sans honte: ma recette préférée, pour les biscuits avoine et raisins, demeure celle dont Sunmaid se sert dans sa promo (cliquez ici pour voir la recette). Rien de spécial, juste du bon stock bien dense. Y'a des jours où on n'a pas envie d'être chic, et je décrète que c'est correct comme ça.

Je vous conseille toutefois de remplacer le shortening par 1/2 tasse d'huile végétale. À bas les gras trans!

Pour faire un peu plus spécial, vous pouvez utiliser des avelines (vous savez, les petites noisettes qui goûtent le nutella...) rôties au four plutôt que des morceaux de noix de Grenoble. J'ai découvert ça par paresse, un jour où je n'avais que des avelines, et pas le goût pantoute de sortir chercher autre chose. Mais ça marche, et tous les testeurs ont apprécié!