dimanche 6 juin 2010

Cuisine 101

Belle découverte en ce dimanche pluvieux: les vidéos de Gordon Ramsay, qui nous prend par la main avec un calme étonnant. Tout a l'air simple dans ces courtes vidéos, mais je crains que le ton de l'animateur finisse par tomber sur les nerfs si vous avez besoin de regarder une petite scène plusieurs fois pour réussir votre plat. Le chef trouve tellement tout facile, que vous pourriez penser qu'il vous niaise, à la longue.

Aujourd'hui j'avais envie d'apprendre à faire cuire un steak. Pour suivre la démo, cliquez ici.

Quelques-uns des 42 autres conseils:

Hacher un oignon sans pleurer ni s'estropier.

Faire votre propre bouillon de poulet.

Enlever la peau d'un filet de saumon.

Faire une sauce à flambée.

Préparer du caramel, une habileté que j'ai mystérieusement perdue il y a quelques mois, soit dit en passant (!).

Libérer des pétoncles de leur coquille.

Il y a une vidéo pour décortiquer les crevettes aussi, mais si c'est la palourde royale qui vous intéresse, pas le choix, il faudra aller voir Des kiwis et des hommes.

mardi 1 juin 2010

Stracotto al Chianti


C'est parti, mon kiki! J'ai patienté quelques jours, en espérant que la canicule finirait par se terminer. Puis, dimanche, je me suis dit que je pouvais cuisiner ma première création post-voyage en Toscane: le boeuf braisé au Chianti. La simplicité même: six ingrédients, un peu d'huile et d'assaisonnements, et une couple d'heures de cuisson à feu doux. Parfait pour un jour où on n'a pas envie de trop se casser la tête!

Attention aux abonnés du Food Network, il y a un «twist»: on met l'huile, la viande et les légumes dans la casserole avant de la réchauffer. Sacrilège? Pas vraiment, vous verrez, ça se passe très bien. J'ai eu un petit pincement au coeur la première fois que j'ai regardé Cecilia, la chef du restaurant La Gramola (pour voir mon récit de voyage, cliquez ici), procéder à l'opération, mais une dégustation m'a convaincue. Allez, tentez l'expérience!

Ingrédients (pour 4 portions)
600 g de boeuf (choisissez une coupe qui peut cuire longtemps sans se désintégrer)
200 ml de Chianti
400 g de tomates
1 carotte en rondelles
1 oignon coupé en lanières
1 branche de céleri coupée en morceaux de la même épaisseur que les rondelles de carotte
Huile d'olive
Sel et poivre

Couvrir le fond d'une grande casserole avec de l'huile d'olive. Allez-y fort, c'est pas de l'onguent!
Un indice: quand vous commencez à trouver qu'il y en a trop, c'est juste correct.

Si vous craignez que votre pièce de viande ne se défasse en morceaux à la cuisson, enrubannez-la avec de la ficelle de cuisine. Saler et poivrer la viande, puis la déposer dans la casserole.

Ajouter les morceaux d'oignon, de carotte et de céleri, puis poser la casserole sur un feu moyen. Prenez le temps de faire bien brunir la viande sur toute ses faces et d'attendrir les légumes, et résistez à la tentation d'augmenter la chaleur. Il faudra au moins 20 minutes pour cette opération. Soyez patient, ça vaut la peine!

Pendant ce temps, peler les tomates et les couper en gros dés. Cecilia recommande de ne pas blanchir les tomates pour les peler, car cela leur fait perdre de la saveur. Avec les espèces de tomates pâles qu'on a au Québec, c'est un conseil à écouter.* Les tomates se pèlent assez facilement avec un couteau bien affûté; on fait comme avec une pomme, mais avec plus de délicatesse.

Une fois que la viande est bien colorée et que les légumes ont ramolli, verser le vin dans la casserole, bien brasser et laisser le vin s'évaporer.

Ajouter les tomates, puis amener à ébullition, et baisser le feu à nouveau pour que ça mijote doucement. Laisser cuire au moins deux heures, en retournant la pièce de viande toutes les 30 minutes. Le jus des tomates devrait suffire pour faire la sauce, mais s'il s'évapore trop vite, vous pourrez ajouter du bouillon de légumes.

Goûter la sauce avant de servir, et rectifier l'assaisonnement au besoin.

Si tout s'est bien passé, la viande devrait se couper à la fourchette.

*D'ailleurs, à bien y penser: si vous avez une boîte de tomates en dés de 28 oz sous la main, vous pourriez très bien l'utiliser. Ces tomates risquent d'être plus goûteuses que celles que l'on trouve en magasin actuellement.

vendredi 28 mai 2010

La Toscane... enfin!

Me revoici après une pause inspiration en Europe. Alors que je vous achalais avec mon livre de recettes de Toscane Twelve (tarte salée au poireau et au parmesan, soupe de pois chiches, sauce aux champignons sauvages), je me suis dit que le bonheur total, ce serait d’aller voir comment ça se passe dans les cuisines d’un vrai restaurant italien. Chose souhaitée, chose faite. Le bonheur total? Demandez et vous recevrez!

Petit résumé de mes dix jours en Italie. La Toscane, c'est...

De magnifiques places où j'avais pas pantoute le droit de me promener, mais qui m'attiraient tellement que je ne pouvais pas m'empêcher d'y aller:


De jolies places avec des noms de bouésson:


Et la meilleure surprise: le restaurant La Gramola, à Tavarnelle Val di Pesa, tout près de Florence, où la chef Cecilia Dei et le sommelier Massimo Marzi accueillent des élèves d'un jour (ou de plusieurs) pour une expérience culinaire inoubliable. Merci à ma charmante agente de voyages, Nathalie, qui les a dénichés pour moi. J'y ai fait de nombreuses découvertes, toutes plus agréables les unes que les autres, pendant 4 belles journées.

Une montagne de légumes à éplucher et à découper chaque matin, une huile d'olive différente pour chaque occasion ou presque, des oeufs bio si frais qu'il y a encore de petites plumes collées dessus... Et le café! On peut dire que j'ai eu droit au meilleur.


Si vous êtes curieux d'en savoir plus sur les services de La Gramola, cliquez ici.

Et pour une réservation au resto si vous passez dans la région un jour: osteria@gramola.it.

D'ici à ce que je me remette aux fourneaux pour tester les recettes apprises là-bas, voici un résumé de l'aventure. Bon voyage!

Jour 1: samedi 15 mai

Après la minestra di farro, une soupe à l'épautre que j'ai oublié de photographier parce que j'avais trop faim, nous avons entamé le maiale al tegame con verdure, une casserole de porc braisé avec des légumes... que j'ai presque oublié de photographier parce que je la mangeais trop vite!

La torta di mele, un gâteau aux pommes avec des noix de pin et des raisins secs, saupoudré de sucre glace. J'en ai rapporté le tiers à l'hôtel et je l'ai caché dans le minibar pour qu'il me dure une couple de jours...



Jour 2: lundi 17 mai


Un bouillon, des pâtes fines, du parmesan... Quoi demander de plus? Ah oui: des mezzalune à la ricotta et aux épinards avec du beurre à la sauge, des tortellinis servis avec un concassé de tomates à peine réchauffé, des spaghettis sauce tomate épicée, des tagliatelle aux champignons porcinis et à l'ail. On peut dire que j'ai eu droit à une dégustation complète!


Les pappardelle al sugo di anatra (pâtes à la sauce au canard), bien riches et goûteuses. Cette sauce qui cuit pendant des heures sera un hit à l'automne.


Un tiramisu tout crémeux, rien à voir avec la version commerciale qui se tient bien droit! Tout un investissement en mascarpone, donc c'est pour les grandes occasions.


Jour 3: mercredi 19 mai

La ribollita, ou soupe bouillie deux fois, est plus une purée qu'une soupe. Très consistante, épaissie avec du pain, elle change de goût et de texture le lendemain, quand on la réchauffe. Organisez-vous pour avoir des restes!


Le maiale ubriaco, ou porc ivre, est un rôti qui cuit lentement avec une quantité indécente de chianti. On peut le servir avec des haricots blancs bouillis, et assaisonnés d'huile d'olive.


Le cantuccini, un biscotti qu'on trempe dans le vin santo, comme si on n'avait pas assez pris d'alcool jusque-là. Quand il sort du four, il ressemble à une baguette, mais on le tranche en biais et on le remet au four pendant 5 minutes pour faire sécher les biscuits.


Jour 4: jeudi 20 mai

La pappa al pomodoro, une soupe aux tomates épaissie avec (je vous le donne en mille) du pain. Essentiels: assez d'ail pour vous immuniser à vie contre le rhume, et une botte de basilic qui va vous coûter quelque chose comme 15 $ au Marché Jean-Talon.


Le stracotto al Chianti, un rôti de boeuf braisé dans une sauce tomate (parce qu'on n'est jamais tanné des tomates, en Toscane), servi avec des pommes de terre et accompagné d'un Chianti classico ou d'un Chianti colli fiorentini:



Et le clou de la visite, le salami dolce, une espèce de cochonceté au chocolat avec des biscuits écrapoutillés dedans. Un grand moment d'émotion, et un de mes grands classiques à partir de bientôt, je le sens:



Voilà pour la bouffe. J'ai hâte de refaire ces recettes. La plupart sont longues, mais pas tellement complexes, donc ça se fait bien. Je vous en reparlerai, bien sûr.

Et à part ça, quoi? J'ai vu toutes sortes d'affaires dans les Z'Europes...

De vraies belles sculptures :

Et pis des fausses aussi:



Des p'tits chats abandonnés qui rôdent partout, et surtout dans les ruines d'Area Sacra:



Des espaces verts avec vue imprenable sur le paradis:


Avis au ministère des transports: ils ont aussi des vieux ponts cassés qu'ils laissent là pour se rappeler de ne plus en faire d'autres de même:

De vieux puits avec des inconnues qui s'accotent dessus pour faire leurs cutes et qui restent là quand on prend des photos:


Des vieux buildings tout rafistolés de partout:

Du monde qui s'habille bizarre:



Et beaucoup plus! Je vous souhaite d'y aller, si ce n'est déjà fait, ou d'y retourner, comme j'espère pouvoir le faire un jour :)

vendredi 30 avril 2010

Longe de porc à la bière


J'hésite toujours à modifier quelque chose dans une recette d'Anthony Bourdain, au cas où il sortirait du livre pour me sermonner avec des mots pas gentils. Il y a toutefois des cas de force majeure, comme le samedi soir à 16 heures. Il n'y a pas de palette de porc à l'épicerie, le samedi à 16 heures. Pas sûre qu'il y en ait plus tôt dans la journée non plus, mais passons. Vous voyez où je veux en venir: dans ma cuisine, un samedi soir, la palette de porc à la bière de la Brasserie Les Halles s'est transformée en longe de porc à la bière.

Un coup partie, je me suis permis de tricher avec un peu de fécule de maïs pour épaissir la sauce. Bonne nouvelle: le résultat valait le détour, et le grand chef s'est abstenu de toute critique. On y va:

Ingrédients (pour 6 portions)
Une longe de porc moyenne (dégraissée)
Sel et poivre
4 c. à soupe d'huile d'olive
1 c. à soupe de beurre
2 petits oignons émincés
2 carottes en dés
4 gousses d'ail écrasées
2 c. à soupe de farine
1/4 de tasse de vinaigre de cidre
1 bouteille de bière
1 tasse de bouillon de poulet
4 c. à soupe de moutarde de Dijon
2 c. à soupe de chapelure

Chauffer la moitié de l'huile et tout le beurre dans une grande casserole. Saler et poivrer le porc, puis le faire dorer sur toutes ses faces. Ça devrait prendre une dizaine de minutes en tout. Retirer la viande et la garder à part.

Vider la casserole du beurre qui a noirci et y mettre le reste de l'huile. Ajouter les oignons, les carottes et l'ail. Cuire à feu moyen en brassant souvent, jusqu'à ce que les légumes soient tendres et dorés. Ajouter la farine, puis bien mélanger et cuire encore deux minutes environ.

Déglacer avec la bière et le vinaigre. Amener à ébullition, puis laisser réduire de moitié. Ajouter le bouillon, amener à ébullition à nouveau, puis réduire le feu et remettre le porc dans la casserole. Baisser le feu de manière à ce que le liquide frémisse à peine, puis laisser cuire pendant 2 heures. Brasser de temps à autre.

Une fois que le porc est cuit, il faut faire la croûte de chapelure et la sauce.

Pour la croûte:
Préchauffer le four à 450 degrés Farenheit. Déposer la longe de porc sur une plaque à biscuits recouverte de papier d'aluminium. Appliquer la moitié de la moutarde sur la viande, puis la chapelure par-dessus, en pressant bien avec les doigts pour qu'elle reste en place. Passer au four pendant 15 minutes, ou jusqu'à ce que la croûte soit bien dorée. Sortir la viande du four et la laisser reposer 5 minutes environ avant de la découper.

Pour la sauce:
Passer le liquide de cuisson au tamis, et le verser dans une petite casserole. Amener à ébullition, puis baisser le feu pour que le liquide mijote pendant une quinzaine de minutes. Le but est de réduire d'environ la moitié. Assaisonner de sel et de poivre, puis ajouter le reste de la moutarde et bien mélanger avec un fouet. Si la sauce n'est pas assez épaisse à votre goût, il suffit de délayer 1 c. à soupe de fécule de maïs avec un petit peu d'eau, verser le mélange dans la sauce, bien brasser et laisser cuire deux minutes environ. Voilà!

samedi 10 avril 2010

Macaronis crémeux au poireau et aux champignons


Chers amis, je vous néglige! La fin de session n'est pas de tout repos et les projets se bousculent au bureau, donc la popote a beaucoup ralenti. Parmi les plats rapides que j'ai préparés récemment, ces pâtes aux poireaux et aux champignons, tirées du livre Fast Food de Gordon Ramsay. Bon, lui il utilise des penne ou des farfalle, je ne sais plus, mais moi c'est des macaronis que j'avais dans l'armoire... Je vous jure que c'est tout aussi bon.

À noter: ça se réchauffe particulièrment mal le lendemain, parce que les pâtes absorbent la crème. Il vaut mieux en faire juste assez pour le nombre de convives que vous attendez.

Ingrédients (pour 4 portions)
300 g de pâtes courtes
Sel et poivre
3 ou 4 c. à soupe d'huile d'olive
150 g de pancetta coupée en lardons
2 poireaux émincés
1 barquette de champignons café tranchés
3 c. à soupe de crème fraîche
Persil italien haché

Cuire les pâtes dans l'eau bouillante salée.

Pendant ce temps, chauffer l'huile dans une grande poêle puis y faire dorer la pancetta. Ajouter les poireaux et les champignons. Saler et poivrer. Faire revenir les légumes pendant 6 à 8 minutes, jusqu'à ce qu'ils soient tendres.

Égoutter les pâtes et les mélanger aux légumes et à la pancetta. Ajouter la crème fraîche, puis bien mélanger. Servir avec le persil.

mardi 30 mars 2010

Humus

Lorsque je ne suis pas occupée à rêver d'être Giada de Laurentiis, je rêve d'être Heidi Swanson, auteure du blogue 101 Cookbooks. Belle, grande, blonde, californienne, végétarienne, photographe de talent, cuisinière hors pair, elle semble en outre être toujours de bonne humeur et toujours partante pour un pique-nique avec son beau Wayne, qui m'a tout l'air de respirer la perfection tranquille lui aussi. Je vous recommande fortement le blogue d'Heidi, qui donne envie de manger santé. Elle a toujours une nouvelle idée pour intégrer du quinoa à quelque chose, c'est fascinant!

Je me suis laissée tenter par son humus (pour voir la recette originale, cliquez ici) le week-end dernier. Sans la «green goo», parce que je ne filais pas trop pour quelque chose de piquant. J'ai été ravie de voir à quel point il est facile de préparer un humus maison, pour peu qu'on pense à faire tremper les pois la veille au soir. (Avec mon fameux défi légumineuses 2010, je commence à être une championne du trempage de bines -- faudrait penser à inventer un concours!)

Je vous propose une version un peu modifiée, car j'ai dû m'y reprendre à deux fois pour la cuisson des pois. Ceux du premier chaudron on littéralement explosé dans l'eau, probablement à cause du bicarbonate de soude.

Laissons donc faire cet ingrédient hautement dangereux (hum!) et réduisons la quantité astronomique de pois qu'Heidi utilise. On a beau l'admirer, pis toute pis toute, on n'est pas rendus à son niveau supérieur de parfaiteté, où grignoter des pois chiches fait office de collation satisfaisante.

Et on s'assume.

Ingrédients
(attention, ça donne plus d'un litre -- invitez beaucoup de monde pour l'apéro!)

300 g de pois chiches secs
1/2 tasse de jus de citron
1 tasse d'eau
1 1/2 c. à thé de sel
1/3 de tasse de tahini

Faire tremper les pois toute une nuit, puis les égoutter et les faire cuire dans une grande casserole (il faut 2 pouces d'eau par-dessus les pois). Ça prendra au moins 30 minutes, peut-être une heure. Il faut surveiller: on veut des pois cuits, donc tendres, mais qui ne se sont pas écrasés dans l'eau.

Mettre les pois cuits, le jus de citron, l'eau et le sel dans le robot culinaire. Faire tourner pendant deux ou trois minutes, en arrêtant de temps à autre pour faire redescendre la purée qui s'accumule sur les parois du bol. Broyez jusqu'à ce que la purée soit homogène.

Ajouter le tahini, puis mixer encore jusqu'à ce qu'il soit bien intégré. Ajuster l'assaisonnement au besoin avec un peu de sel. C'est tout!

samedi 27 mars 2010

La cochonceté du temps des sucres: tarte aux pacanes


Je ne peux pas vous expliquer à quel point cette tarte a débordé et tout collé sur son passage. Si vous voyez du papier d'aluminium sur la photo, c'est que je n'arrivais pas à l'enlever et que je voulais immortaliser la chose avant de risquer de tout démolir en me battant avec le moule. J'avais déjà cassé une bouteille de vinaigre à l'estragon ce jour-là, et je craignais une autre catastrophe. Surtout que, le vinaigre, on peut dire que ça lave le plancher -- pas le sirop d'érable. Si vous avez à échapper les deux, finissez par le vinaigre.

Mes conseils, pour éviter un tel déversement, ou y survivre:
1. Les moules dont le fond s'enlève, c'est super pour les quiches, pas pour les tartes au sucre qui risquent de déborder.
2. Le papier d'aluminium, c'est un must sur une grille de four.
3. Si la pâte rétrécit en cuisant, n'y versez pas tout le mélange de sirop. Ça a l'air évident de même, mais des fois on se pose la question...

Une fois ces consignes respectées, vous pourrez faire cette tarte (une création de Chuck Hughes) savoureuse, avec un petit goût de cabane à sucre. Contrairement à Chuck, je vous recommande de précuire la pâte, pour éviter qu'elle soit trop molle.

La pâte
1 2/3 tasse de farine
1/2 tasse de beurre bien froid, coupé en dés
1 oeuf froid
1 c. à soupe d'eau froide (ou plus si nécessaire)

Verser la farine et le beurre dans le robot culinaire. Actionner jusqu'à ce que le mélange ressemble à de la chapelure. Ajouter l'oeuf et l'eau, puis laisser rouler encore. Arrêter quand la pâte fait des morceaux, mais avant qu'elle fasse une boule.

Prendre la pâte dans vos mains et en faire un disque. L'envelopper de pellicule plastique et le mettre au frigo au moins une heure.
Une fois que la pâte a reposé au réfrigérateur, l'abaisser rapidement sur une surface farinée, puis la cuire à vide dans un four préchauffé à 350 degrés Farenheit. Avant de mettre la pâte au four, il faut la piquer avec une fourchette, la recouvrir d'un papier parchemin et y déposer des haricots secs.

Cuire environ 20 minutes, puis retirer les haricots et le papier, et cuire encore cinq à dix minutes. Retirer du four et laisser reposer.

La garniture
1/3 de tasse de sirop d'érable
1 oeuf
1/2 tasse de crème 35% (la 15% donne aussi un bon résultat, c'est ce que j'ai utilisé)
1 1/2 tasse de cassonade
1 tasse de pacanes

Mélanger tous les ingrédients, sauf les pacanes. Verser dans la croûte cuite, puis déposer les pacances sur le dessus, bien délicatement. Cuire au four (350 degrés Farenheit) pendant environ 35 minutes, puis laisser refroidir avant de servir.

Nettoyer les dégâts dans le four si vous n'avez pas suivi les conseils énoncés en haut (je vous l'avais bien dit que ça déborderait!).

jeudi 25 mars 2010

Loup de mer, purées de brocoli et de poivron rouge

Ça fait Noël un peu, ou drapeau d'Italie, non? Peu importe, je viens de trouver un petit frère à mon classique saumon sur purée de petits pois: le loup de mer sur purée de brocoli. La recette originale de Laura Calder parlait d'une sauce au poivron rouge, mais j'ai terminé l'aventure avec une deuxième purée, et franchement, c'était pas mal du tout!

PS Le loup de mer, c'est très bon, mais c'est pas mal cher. L'aiglefin, la sole ou la morue, ça ferait la job aussi.

Purée de brocoli
1 brocoli coupé en morceaux (il vaut mieux peler la tige)
1 poireau émincé
Un peu de beurre
Sel et poivre
Un peu de jus de citron

Cuire le brocoli et le poireau dans de l'eau bouillante salée, puis réduire en purée à l'aide d'un mélangeur à immersion, ajouter le beurre et rectifier l'assaisonnement avec du sel et du poivre. Ajouter un trait de jus de citron. Garder au chaud.

Purée de poivron rouge
2 poivrons rouges
1 c. à soupe d'huile d'olive
1 échalotte hachée finement
3 c. à soupe de vin blanc
6 c. à soupe de bouillon de poulet
Sel et poivre
Un peu de jus de citron

Rôtir les poivrons au four pendant environ 40 minutes, à 400 degrés Farenheit. Sortir les poivrons du four et les mettre dans un bol recouvert de pellicule plastique pendant une dizaine de minutes. Ils seront ensuite faciles à peler.

Peler et épépiner les poivrons, puis les couper en petits dés. Réserver.

Chauffer l'huile d'olive dans une poêle. Faire revenir l'échalotte, puis déglacer avec le vin blanc et laisser évaporer. Ajouter les dés de poivron et le bouillon, puis laisser cuire environ 5 minutes.

Réduire en purée à l'aide du mélangeur à immersion. Saler et poivrer, puis ajouter un trait de jus de citron. Garder au chaud.

Le poisson
4 filets de poisson d'environ 150 g chacun
Sel et poivre
Huile d'olive

Chauffer un peu d'huile d'olive dans une grande poêle. Saler et poivrer les filets de poisson, puis les cuire environ 4 minutes par côté.

mardi 23 mars 2010

Verrines style bière pression


Petit samedi ordinaire, je procrastinais comme d'habitude. Immense travail de session à remettre dans quelque chose comme un mois, il fallait que je me dépêche à organiser mes affaires. Ça fait que j'ai ouvert mon cartable, allumé l'ordi et ouvert un document Word. J'ai regardé le plafond un peu, il y avait une grosse araignée dans un coin, J'ai passé l'aspirateur sur le coin de plafond, puis partout dans l'appartement, et fait deux brassées de lavage. Sortie pour les courses, je suis tombée sur un super rabais: une douzaine d'oranges à jus pour je-sais-plus-combien. Je me suis dit que je trouverais bien quelque chose à faire avec, donc je les ai embarquées.

Rentrée à la maison, j'ai tout rangé et je me suis installée devant l'ordinateur pour commencer mon devoir. Une demi-heure plus tard, je tenais l'idée du siècle: une verrine de jello maison à l'orange, avec une crème anglaise au rhum et une couche de crumble à quelque chose, peut-être un biscuit à l'avoine égréné. J'ai plus tard changé d'idée: il me restait de la pâte à sablés à la cardamome! Voilà, c'était réglé, j'avais une super idée de dessert pour le lendemain.

Mon travail de session a avancé de deux lignes. Mon dessert fut sublime. Alleluia.

Je vous recommande d'apporter les verrines avec seulement la gelée et la crème, car ça a l'air d'une bière blonde. Vous pouvez laisser vos convives y briser les biscuits, pour un petit côté Ikea qui plaira bien à tout le monde.

La gelée d'orange (pour la recette originale, cliquez ici)
2 enveloppes de gélatine en poudre
3/4 de tasse d'eau
1 1/2 tasse de jus d'orange passé au tamis
1/2 tasse de sucre
1 pincée de sel

Verser la gélatine sur 1/4 de tasse d'eau. Faire bouillir le reste de l'eau, puis la verser sur le mélange de gélatine et bien mélanger pour dissoudre. Ajouter le sucre et le sel, bien brasser.

Tout verser dans le jus d'orange, puis mélanger et verser dans des verres ou des ramequins. Mettre au frigo quelques heures (au moins deux).

La crème anglaise au rhum
1 tasse de crème à café 10% (half and half)
2 jaunes d'oeuf
3 c. à soupe de sucre
1 c. à soupe de rhum

Chauffer la crème à feu moyen, jusqu'à ce qu'elle frémisse (ne pas laisser bouillir), puis baisser le feu et retirer la casserole. On y reviendra.

Pendant ce temps, fouetter légèrement les jaunes d'oeuf avec le sucre.

Verser un peu de crème chaude sur les oeufs pour les tempérer, puis fouetter. Continuer en versant la crème petit à petit pour éviter de faire des oeufs brouillés. Bien mélanger, puis remettre sur le feu et brasser avec une cuillère de bois pendant 4 ou 5 minutes, jusqu'à ce que la crème soit assez épaisse pour recouvrir le dos de la cuillère.

Passer la crème au tamis, puis y ajouter le rhum et bien mélanger. Mettre au frigo pour refroidir complètement avant de servir.

Les sablés à la cardamome (pour la recette, cliquez ici, mais omettez la garniture de pistaches et de sucre)

dimanche 21 mars 2010

Soupe aux haricots noirs


Une soupe pour les jours où vous manquez de temps. Deux boîtes de haricots, une boîte de tomates, du maïs surgelé, du bouillon et vous êtes en business! Avouez qu'on aime ça de même, pas trop compliqué.

Ajoutez la crème sûre et la coriandre si vous en avez, sinon faites semblant qu'on ne vous l'avait jamais suggéré. Le résultat est surprenant, surtout si vous ajoutez un peu plus de cumin que la recette ne le demande. Vous pouvez aussi remplacer le piment jalapeno frais par un piment séché que vous retirerez avant de servir, personne ne le saura...

jeudi 18 mars 2010

Biscuits au Nutella


Concours de choses qu'on peut faire avec du Nutella (tartiner ses toasts, ça ne compte pas, à moins que ce soit pour faire un sandwich incluant une généreuse beurrée de beurre de pinottes): l'étaler entre deux étages de gâteau, le réchauffer au micro-ondes et le verser sur de la crème glacée, y tremper des fruits frais, le manger à la cuillère, le mettre dans une recette de biscuits en l'honneur de l'anniversaire de la personne qui est censée vous faire dépenser des calories, pas en accumuler...

J'ai fait toutes ces niaiseries, mais cette semaine c'est la dernière qui m'amène à vous parler de ces divins biscuits. Mon entraineur, au gym, est un peu accro au Nutella (un peu dans le sens de beaucoup, passionnément, à la folie) -- pour sa fête, quoi de plus naturel que de lui offrir un paquet de calories au bon goût de noisettes? En prime, si l'homme engraisse de deux onces, ça va peut-être apaiser un peu mon anxiété.

C'est là que Giada de Laurentiis entre en jeu, elle qui a en réserve une cochonceté pour chaque occasion (pour voir la recette originale, cliquez ici). Ses biscottis à la noisette ne sont pas vraiment des biscottis, plutôt des biscuits croquants inventés pour être trempés dans votre prochain café. Attention de ne pas les cuire trop longtemps, car ils crament vite.

Ingrédients (Giada dit que ça donne trois douzaines de biscuits; de nature plus réaliste, je dis deux)
1 1/3 tasse de farine
1/2 de c. à thé de poudre à pâte
1/2 de c. à thé de bicarbonate de soude
1/4 de c. à thé de sel
1/2 tasse de beurre demi-sel à la température de la pièce
1/2 tasse de Nutella
1/2 tasse de sucre
1/2 tasse de cassonade
1 oeuf
1 c. à thé de vanille
3/4 de tasse de noisettes rôties à sec dans une poêle, puis refroidies et hachées

Préchauffer le four à 375 degrés Farenheit.

Mélanger la farine, la poudre à pâte, le bicarbonate de soude et le sel. Réserver.

Battre le beurre, le Nutella, le sucre et la cassonade à la mixette pendant environ 4 minutes. Ajouter l'oeuf et la vanille, puis battre une minute de plus.

Intégrer, à la cuillère de bois, le mélange de farine dans le mélange de Nutella (pas tout d'un coup, allez-y en trois fois ça sera plus facile), puis ajouter les noix et bien mélanger une dernière fois.

Déposer la pâte par cuillérées sur des plaques à biscuits recouvertes de papier parchemin. Cuire une dizaine de minutes, puis vérifier. Si ça ne vous semble pas prêt, vous pouvez aller jusqu'à 12 ou 14 minutes, selon la force de votre four.

mardi 16 mars 2010

Rôti de porc au lait


J'étais sceptique lorsque j'ai découvert cette recette, n'ayant jamais goûté de porc cuit dans le lait. Il semble toutefois que j'étais la dernière à en apprendre l'existence, puisqu'il s'agit d'un classique de la cuisine française. Ben coudon, que je me suis dit, il faut essayer ça. Et je n'ai pas été déçue: cuite dans le lait, la viande reste tendre, fondante même. À votre tour d'y goûter!

Ingrédients (pour 6 bonnes portions)
1 rôti de porc de 1,2 ou 1,3 kg
Sel et poivre
2 c. à soupe d'huile d'olive
1 c. à soupe de beurre
1 oignon haché
1 carotte hachée finement
La partie blanche d'un poireau, hachée finement
1 gousse d'ail hachée finement
1 c. à soupe de farine
2 tasses de lait 3,25%
2 brindilles de thym
1 feuille de laurier
1 brindille de persil plat

Chauffer l'huile d'olive et le beurre dans une grande cocotte. Saler et poivrer le porc, puis le faire dorer sur chaque face. Le sortir et le poser sur une assiette pendant que vous faites revenir les légumes.

Ajouter l'oignon, la carotte, le poireau et l'ail dans la cocotte. Cuire en brassant souvent pendant une dizaine de minutes, le temps que les légumes deviennent tendres.

Saupoudrer la farine sur les légumes et cuire 2 minutes, puis verser le lait dans la cocotte, avec le thym, le laurier et le persil.

Amener à ébullition et baisser le feu pour laisser mijoter doucement environ 5 minutes, puis remettre la viande et son jus dans la casserole. Remonter le feu au besoin pour que le liquide mijote (mais très doucement), puis rebaisser le feu, couvrir la cocotte et laisser cuire 1 heure en tournant le rôti quelques fois. Retirer la viande du mélange de lait et la laisser reposer une quinzaine de minutes avant le service.

Pendant ce temps, passer le lait au tamis. Verser le lait dans une autre casserole et utiliser un mélangeur plongeant pour en faire l'émulsion. Une fois que la sauce est un peu mousseuse, c'est prêt pour le service.

La photo montre le rôti sur le chou braisé pommes-cannelle dont je vous parlais dimanche. Un délice! (Mais on sert alors la viande sans la sauce au lait, qui jurerait avec celle du chou.)

dimanche 14 mars 2010

Chou rouge braisé pommes-cannelle


C'est-ti pas de toute beauté ça, mes amis? Un vrai plat d'hiver, en l'honneur de la saison froide, qui a fui le Québec un mois et demi plus tôt que d'habitude. Pas pour la retenir ou la convaincre de revenir, ne vous inquiétez pas! C'est juste que j'avais encore des idées de menus pour les soirées d'hiver, et que je tiens à les essayer quand même. Je suis étrange comme ça.

Ce braisé de chou étonnant est tiré d'un livre de Gordon Ramsay, qui affirme le servir dans un de ses restaurants. Maintenant que j'y ai goûté, je n'ai aucune misère à croire que les gens paient pour en manger! Je l'ai servi en accompagnement d'un rôti de porc au lait (recette à venir dans quelques jours), mais je pense que ça irait encore mieux avec une viande rouge.

Ingrédients (4 portions)
600 g de chou rouge coupé en fines lamelles (environ la moitié d'un chou moyen)
1 pomme pelée et coupée en fines tranches (les Royal Gala font la job)
150 ml de vinaigre de cidre
1 tasse de cassonade
2/3 de tasse de beurre
2 bâtons de cannelle
1/4 de c. à thé de clou de girofle moulu
Sel et poivre

Préchauffer le four à 350 degrés Farenheit.

Chauffer à feu moyen, dans une grande poêle qui pourra aller au four plus tard, le beurre, le vinaigre et la cassonade. Laisser le beurre fondre, bien mélanger, puis ajouter les bâtons de cannelle et le clou de girofle. Saler et poivrer le mélange (une bonne pincée de chacun).

Mélanger à nouveau, puis ajouter le chou et la pomme. Bien retourner le tout dans tous les sens, en vous assurant que tous les morceaux de chou et de pomme ont trempé dans le mélange de vinaigre.

Couper un cercle de papier parchemin de la taille de la poêle et recouvrir le mélange. Mettre au four pendant une heure et demie, en soulevant le papier toutes les demi-heures pour brasser.

Enlever le papier, puis remettre le mélange de chou au four pendant une vingtaine de minutes, pour que la sauce réduise jusqu'à devenir sirupeuse. Goûter et rectifier l'assaisonnement au besoin.

jeudi 11 mars 2010

Pâtes à la saucisse et aux noix

Mes belles résolutions ont pris le bord cette semaine. Pas une lentille ni un haricot blanc en vue, je suis carnivore et je m'assume. S'il y a des noix dans le plat, est-ce que ça compense? Le mélange de noix et de saucisse m'a intriguée quand je l'ai vu dans le fameux livre Twelve dont je n'arrête pas de vous parler depuis une couple de semaines. Au final, j'ai beaucoup aimé le goût et la texture. Je vous propose ma version, pour ceux qui ne tiennent pas de brandy dans leur bar:

Ingrédients (pour 2 portions)
2 c. à thé d'huile d'olive
1 saucisse italienne, la chair émiettée
30 g de noix de Grenoble hachées finement
2 tranches de prosciutto déchiré en petits morceaux
1/4 de tasse de vin blanc
1/3 de tasse de crème 15%
Environ 160 g de pâtes courtes
1/2 tasse de parmesan râpé

Amener à ébullition une grande casserole d'eau salée et y cuire les pâtes. Conserver environ 1/2 tasse d'eau de cuisson quand vous égoutterez les pâtes.

Pendant que l'eau bout, chauffer l'huile dans une grande poêle, et y faire revenir la viande et les noix jusqu'à ce qu'ils soient dorés (environ 5 minutes). Ajouter le prosciutto et cuire encore une minute.

Déglacer la poêle avec le vin blanc et laisser réduire de moitié. Ajouter la crème, puis assaisonner de sel et de poivre en tenant compte du fait que la saucisse, le prosciutto, le parmesan et l'eau des pâtes sont déjà salés. Vous pourrez toujours rectifier l'assaisonnement avant de servir. Cuire deux ou trois minutes. Vous pouvez étirer la sauce avec un peu d'eau de cuisson, au besoin.

Verser la sauce sur les pâtes égouttées, bien mélanger, ajouter le fromage et mélanger à nouveau. Rectifier l'assaisonnement et servir immédiatement.

mardi 9 mars 2010

Poulet au miel et au citron, purée de pommes de terre aux oignons verts


Après Kevin Parent, Alain Goldberg et le fou du roi, les mea culpa sont à la mode. Donc, mes excuses aux abonnés qui ont reçu un message vide de ce blogue dimanche dernier. Il y a des jours comme ça, où on accroche la touche «enter» avant d'avoir choisi une date de publication! De retour à la programmation en cours:

«How many ways can you make chicken?» Cette question m'est restée «dans le derrière de la tête» depuis que je l'ai entendue dans un épisode de la série Barefoot Contessa, la semaine dernière. Côté recettes, ce n'est pas le choix qui manque: à lui seul, ce blogue comptait déjà neuf variations sur le poulet avant que j'en ajoute une aujourd'hui. Parmi mes préférées: le poulet rôti au citron et au romarin, la fricassée de poulet aux pleurotes et le poulet rôti au vinaigre balsamique.

Il nous reste encore de la place pour plusieurs autres recettes mettant en vedette l'oiseau de la basse-cour. Je prévois m'attaquer bientôt au poulet rôti que propose Anthony Bourdain dans son livre sur le menu de la Brasserie Les Halles - ce sera possible dès que j'aurai acheté un rouleau de ficelle de cuisine pour remplacer celui qui a fait un plongeon (certains diraient un «flatte») dans le bac d'eau de vaisselle, après un saut périlleux du haut de l'armoire. En attendant, je vous propose le «sticky chicken» de Gordon Ramsay, à quelques détails près. Vous trouverez la recette originale dans le livre «Fast Food» (cliquez ici pour plus de détails).

Ce qui est bien avec cette recette, c'est que vous vous retrouvez avec une sauce sirupeuse et sucrée pour appuyer les saveurs qui ont déjà imprégné la viande pendant la cuisson. Je ne saurais trop vous recommander l'utilisation de hauts de cuisse désossés que vous pourrez écrapoutiller au fond de la poêle pour en faciliter la cuisson.

Poulet au miel et au citron
Ingrédients (pour 4 portions)
8 hauts de cuisse de poulet désossées, avec la peau
Un peu d'huile d'olive
1 tête d'ail coupée en deux horizontalement
Quelques branches de thym frais
Un peu de vinaigre de vin blanc
2 c. à soupe de sauce soya
3 c. à soupe de miel
1 citron coupé en tranches très minces (à l'aide d'une mandoline)
Sel et poivre

Chauffer l'huile dans une grande poêle. Saler et poivrer le poulet, puis le faire revenir de 2 à 3 minutes par côté. Procéder 4 morceaux de poulet à la fois, en retirant les premiers avant de mettre les autres. Ajouter le thym et l'ail avec le 2e groupe.

Pendant ce temps, faire bouillir environ 1 tasse d'eau dans une petite casserole, puis éteindre le feu.

Remettre tous les morceaux de poulet dans la poêle, puis déglacer avec un peu de vinaigre de vin blanc. Un «splash», comme écrit Gordon Ramsay, ce qui doit être l'équivalent de quelque chose comme 2 ou 3 c. à soupe.

Mélanger la sauce soya et le miel dans un petit bol. Une fois que le vinaigre a réduit de moitié (ça va se faire vite!), ajouter le mélange de sauce soya et de miel dans la poêle.

Ajouter la moitié de l'eau chaude dans la poêle, ainsi que les tranches de citron. Laisser sur le feu pendant une dizaine de minutes, pour que la viande cuise et que la sauce réduise jusqu'à devenir sirupeuse. Vérifier si la viande est cuite (c'est le cas lorsque le jus est clair quand vous piquez le poulet).

Pommes de terre aux oignons verts
Ingrédients (pour 4 portions)
1 kilo de pommes de terre
2 c. à soupe de beurre
3 ou 4 oignons verts hachés
1/3 de tasse de crème
1/3 de tasse de lait
Sel et poivre

Peler les pommes de terre et les couper en morceaux de taille à peu près égale, pour qu'ils cuisent tous en même temps. Les cuire dans l'eau bouillante pendant 10 à 15 minutes, jusqu'à ce qu'elles soient tendres. Les passer au presse-légumes, ajouter le beurre et les oignons verts, puis bien mélanger.

Chauffer le lait et la crème dans une petite casserole, puis le verser lentement dans les pommes de terre. Bien mélanger, assaisonner de sel et de poivre, puis bien mélanger.

samedi 6 mars 2010

Pâtes à la sauce aux champignons sauvages


Ça doit faire 48 heures que je n'ai pas fait semblant d'habiter la Toscane, donc permettez-moi d'y retourner un moment. J'ai complètement oublié de prendre la photo avant de manger ces pâtes, donc ce sont les restes qui figurent ici. Bon signe, vous direz-vous. En effet, j'avais trop hâte d'y goûter pour penser à les immortaliser! Et avec raison: les saveurs de cette sauce sont très riches, malgré le fait qu'elle se prépare assez rapidement. On peut remercier les champignons et le piment séchés, assez puissants pour s'imposer sans que le mélange ne mijote pendant des heures. La recette originale demande des champignons porcinis, ni les moins chers ni les plus faciles à trouver. Je vous propose une version qui fonctionne très bien, avec un mélange d'autre types de champignons.

Ingrédients (pour 6 portions)
La moitié d'un paquet de champignons séchés mélangés (0,5 oz)
2 gros champignons portobello, bien nettoyés, le pied retiré
4 c. à soupe d'huile d'olive
8 feuilles de sauge
2 gousses d'ail hachées
1 gros oignon haché
150 g de pancetta coupée en petits lardons
1 tasse de vin blanc
1 boîte de tomates entières (28 oz) réduites en purée avec leurs jus
1 piment chili séché, cassé en petits morceaux
Parmesan râpé pour le service

Faire tremper les champignons séchés dans 1 tasse d'eau, puis les égoutter et les hacher. Conserver l'eau de trempage pour l'ajouter à la sauce plus tard.

Couper les champignons portobello en petits dés. Chauffer la moitié de l'huile dans une poêle, puis y faire sauter les champignons portobello, l'ail et les feuilles de sauge. Cuire jusqu'à ce que l'eau des champignons ait disparu presque au complet. Retirer du feu.

Chauffer l'autre moitié de l'huile dans une autre poêle. Faire sauter la pancetta et l'oignon jusqu'à ce qu'ils commencent à dorer, puis ajouter les champignons séchés. Verser le vin dans la poêle et cuire jusqu'à ce qu'il soit presque complètement évaporer.

Ajouter l'eau qui a servi à réhydrater les champignons séchés, la purée de tomates et le chili. Saler et poivrer. Laisser mijoter la sauce pendant environ 25 minutes, puis ajouter le mélange de champignons portobello, d'ail et de sauge. Bien mélanger.

Servir sur des pâtes, avec du parmesan râpé.

jeudi 4 mars 2010

Tarte salée au poireau et au parmesan

Ça a l'air bon, non? Et ça l'est! Une autre recette tirée du livre Twelve de Tessa Kiros, avec lequel je vous rabats les oreilles depuis une bonne semaine (et ce n'est pas fini, une recette de pâtes s'en vient en fin de semaine). Paraît que les Toscans mangent ce genre de tarte en janvier. On est un peu en retard, mais ils ne nous en tiendront pas rigueur.

Ne vous privez pas d'essayer cette petite merveille, qui se déguste avec une petite salade verte et un verre de vin blanc.

Pour la pâte
Suivre les instructions que je vous donnais ici (mais sans l'oeuf, qui n'est pas nécessaire) pour préparer, abaisser et précuire la pâte. Utiliser un moule de 9 pouces.

Pour la garniture
Ingrédients
3 poireaux bien nettoyés et émincés
3 c. à soupe d'huile d'olive
1 tasse de vin blanc
1 tasse d'eau
3 oeufs battus
1/2 tasse de parmesan râpé
1/2 tasse de crème 15%
Un peu de muscade râpée
Sel et poivre

Une fois la pâte cuite, la retirer du four. Laisser le four à 350 degrés Farenheit.

Chauffer l'huile dans une grande poêle. Faire sauter les poireaux pendant quelques minutes, jusqu'à ce qu'ils commencent à dorer un peu. Saler et poivrer au début de la cuisson.

Ajouter le vin, bien mélanger et cuire en brassant de temps à autre jusqu'à ce que le liquide soit presque tout évaporé.

Ajouter une tasse d'eau et cuire encore une dizaine de minutes, jusqu'à ce que les poireaux soient bien tendres et que le liquide ait presque disparu. Retirer la poêle du feu et laisser tiédir quelques minutes.

Tempérer les oeufs en y mettant un peu de poireau et en fouettant, afin d'éviter de les transformer en omelette. Y verser le reste des poireaux et bien fouetter. Continuer avec le fromage, la crème et un peu de muscade. Saler et poivrer.

Verser le mélange d'oeuf dans la pâte cuite et remettre au four pendant de 20 à 30 minutes. Servir chaud ou tiède.

mardi 2 mars 2010

Soupe de pois chiches


2010, l'odyssée de la légumineuse se poursuit. Au menu: une soupe de pois chiches à la toscane qui, semble-t-il, est typique de ce que les gens mangent là-bas en février. C'est pas moi qui le dis, c'est Tessa Kiros, qui vit en Toscane depuis assez longtemps pour avoir pondu un livre fort inspirant sur la cuisine de ce coin de pays.

Il est important d'utiliser des pois secs pour cette recette, parce que les pois chiches sont trop mous. Vous devrez les faire tremper toute une nuit et changer l'eau une couple de fois, comme naguère mon papa préparant sa canadian pea soup. Oui, c'est long, mais oui, ça vaut la peine. La soupe que je vous propose aujourd'hui est très goûteuse et si consistante qu'avec juste un bout de pain, ça vous donne un lunch satisfaisant.

J'ai modifié un peu la recette, parce que les proportions du livre étaient un tantinet exagérées à mon avis. On y va:

Ingrédients
500 g de pois chiches que vous aurez fait tremper depuis la veille
1 oignon en petits dés
2 carottes en petits dés
2 branches de céleri en petits dés
2 gousses d'ail dégermées et hachées
4 c. à soupe d'huile d'olive
2 branches de romarin
1 piment chili séché, entier
1 bouquet de bette à carde, bien nettoyé et coupé en minces lanières
150 g de tomates entières en boîte et de jus, réduites en purée dans le mixeur

Égoutter les pois chiches qui ont trempé depuis la veille. Les verser dans une grande casserole (très grande serait plus juste), avec les dés d'oignon, de carotte et de céleri. Recouvrir de 10 tasses d'eau et amener à ébullition. Laisser mijoter pendant 75 minutes, ou jusqu'à ce que les pois soient tendres.

Une fois que les pois et les légumes sont cuits, passer les deux tiers de cette soupe au mélangeur pour la réduire en purée. Remettre la purée dans la casserole, et bien mélanger. Saler et poivrer.

Chauffer l'huile dans une grande poêle. Ajouter l'ail, le piment et le romarin. Sauter une minute ou deux, puis ajouter les rubans de bette à carde. Deux minutes plus tard, verser la purée de tomate dans la poêle. Saler et poivrer. Cuire environ 5 minutes, puis verser le tout dans la soupe de pois chiches. Mijoter le tout encore 5 minutes, puis retirer le pimen et le romarin avant de servir. Goûter et ajuster, au besoin, l'assaisonnement avec du sel et du poivre.

vendredi 26 février 2010

Un blogue à découvrir: Appetite for books

Si vous adorez la bouffe comme moi, les livres de recettes ne doivent pas vous laisser indifférent. Même ceux qui se targuent de cuisiner au gré de leurs inspirations, sans suivre la moindre consigne, regardent longuement mes livres quand ils passent à la maison. Tiens, tiens... sachez qu'on ne me la fait, pas à moi - je vous surveille du coin de l'oeil!

Mon amour du livre de cuisine me mène de temps à autre chez Appetite for books, chic petite boutique-atelier sur la chic rue Victoria, à Westmount. La première fois, j'y ai assisté à une démonstration du chef pâtisser Nick Malgieri, qui nous a éblouis (récit de mon premier essai avec son livre The modern baker ici) en préparant trois recettes dans le temps de le dire. Nous devions être une quarantaine de personnes, entassées au fond du magasin, autour de la petite cuisine. Une ambiance fort agréable! J'y suis retournée pour bouquiner, et c'est d'ailleurs là que je me suis procuré Twelve: A tuscan cookbook qui m'a permis de préparer la merveilleuse confiture de figues dont je vous parlais ici.

Tout ça pour vous suggérer de faire un tour sur le blogue de Jonathan, le chef propriétaire de la boutique. Il nous écrit des romans fleuves pour raconter les soirées de cuisine qu'il a organisées à la librairie, racontant chaque plat en détails. Un bonheur à lire!

Je vous avertis toutefois que ça peut créer une dépendance. Me voilà impatiente de découvrir toute une liste de livres:

- Soup;

- Ad Hoc at home;

- Chicken and other birds;

- New classic family dinners, et

- probablement les trois quarts des nouveautés dont il nous parlera cette année!

mardi 23 février 2010

Pizza varese

L'inventeur du pain naan ne se doutait pas du grand service qu'il était en train de rendre aux amateurs de pizza. Et pourtant, je trouve ça merveilleux les soirs de semaine, quand j'ai envie de jeter trois ou quatre garnitures sur une pâte, de faire gratiner le tout et d'appeler ça un mets italien. L'oeuvre ci-dessous, un hommage à la cuisine de Varese, est tirée du livre de Stefano Faita, Entre cuisine et quincaillerie. Je l'ai adaptée un peu, pour que les proportions d'ingrédients fassent mon affaire (moins de prosciutto, plus de basilic dans mon cas), et je vous encourage à faire votre propre version. Voici un peu d'inspiration:

Ingrédients (pour deux pizzas individuelles)
2 pains naan
1/2 tasse de tomates en dés (en conserve), égouttées
4 grandes feuilles de basilic hachées
2 c. à soupe d'huile d'olive
2 tranches de prosciutto déchirées
Le quart d'un paquet de 0,5 oz de champignons sauvages séchés (que vous aurez réhydratés dans de l'eau tiède pendant une quinzaine de minutes, puis hachés)
Un peu de mozzarella et de parmesan râpés
Deux petites poignées de mini-roquette
Un peu de vinaigre balsamique
Sel et poivre

Préchauffer le four à 400 degrés Farenheit.

Déposer la pâte sur une tôle à pizza. Y ajouter les garnitures: d'abord les tomates, puis le basilic, la moitié de l'huile d'olive, le prosciutto, les champignons et le fromage. Cuire au four pendant une quinzaine de minutes en surveillant de près pour ne pas que ça brûle.

Mélanger le reste de l'huile et le vinaigre balsamique, puis verser sur la roquette. Saler et poivrer, puis bien mélanger. Étendre cette salade sur la pizza chaude et servir.

dimanche 21 février 2010

La cochonceté honoris causa: brownies

C'est le genre de brownies qu'on doit mettre au frigo, sinon ils ne se tiennent juste pas, surtout les 4 morceaux du milieu. Genre de mélange entre un brownie «normal», et un de ces gâteaux coulants qu'ils nous servent, dans les restaurants, avec une flaque de sauce anglaise décorée d'une fleur en coulis de fraises. Laissez-moi vous dire que ceux-là, vous n'aurez pas le temps de dessiner à côté, ils vont disparaître en deux minutes!

Comme on avait déjà une cochonceté ce mois-ci (cliquez ici pour la voir), je me vois dans l'obligation de déclarer celle-ci honoris causa. De toute façon, sa présence dans la compétition n'est pas juste pour les autres, alors sortons-la du lot. Elle vient de chez Wednesday Chef, qui l'a elle même repiquée ailleurs (pour voir la recette en anglais, cliquez ici).

Comme j'ai une grande âme généreuse et surtout pas envie de faire le devoir que je dois rendre à mon prof mercredi prochain, voici ce futur grand succès de vos cuisines:

Ingrédients (pour 16 brownies, pas 25, contrairement à ce que dit Wednesday Chef, qui a, de toute évidence, beaucoup plus de contrôle que moi)
1/2 tasse de beurre froid
1 1/4 tasse de sucre
3/4 de tasse de poudre de cacao
1/4 de c. à thé de sel
1/2 c. à thé d'extrait de vanille
2 oeufs froids
1/2 tasse de farine

Préchauffer le four à 325 degrés Farenheit. Chemiser un moule de 8 pouces avec du papier parchemin.

Faites bouillir de l'eau dans une casserole, puis réduisez le feu pour réduire le bouillon et posez sur la casserole un bol contenant le beurre, le sucre, la poudre de cacao et le sel. Il ne faut pas que l'eau touche le fond du bol.

Mélanger les ingrédients de temps à autre, jusqu'à ce que le beure soit fondu et que vous obteniez un mélange granuleux. Pas besoin d'attendre que ce soit très chaud, jusque que tout soit bien fondu.

Retirer le bol de la casserole et ajouter l'extrait de vanille. Bien mélanger à la cuillère de bois, puis intégrer les oeufs, un par un, et enfin, la farine. Une fois que vous ne voyez plus la farine, battez à la cuillère une bonne quarantaine de fois, puis versez la pâte dans le moule et enfournez de 20 à 30 minutes, selon la vigueur de votre four.

Le test du cure-dents ne vous sera pas d'une énorme aide, puisqu'il ne faut pas faire cuire le gâteau au complet. Fiez-vous à votre instinct et, comme je le disais plus haut, si c'est trop coulant une fois tiède, mettez ça au frigo une petite heure...

jeudi 18 février 2010

Poulet, sauce béchamel moutarde et miel

Sachant que la panure et la béchamel sont deux des choses qui se réchauffent le moins bien, on ne peut pas dire que je vous propose ici la meilleure option pour votre boîte à lunch. C'est toutefois fort agréable au souper, et pas aussi compliqué à préparer qu'on pourrait le craindre. Pas de grande friture ici, on fait juste revenir le poulet à la poêle avant de le mettre au four une petite demi-heure. En prime, la béchamel moutarde et miel, ça fait changement de celle qu'on nous sert d'habitude. Une petite surprise pour vos convives, à qui cela rappellera la sauce à trempette qui accueille souvent le poulet pané.

Ingrédients (pour 4 portions)
8 hauts de cuisse de poulet
2 oeufs battus
1/2 de tasse de farine
3/4 de tasse de chapelure
Huile d'olive
2 c. à soupe de beurre
2 c. à soupe de farine
1 1/2 tasse de lait 3,25 %
3 c. à soupe de moutarde de dijon
1 1/2 c. à soupe de miel
Sel et poivre

Le poulet
Préchauffer le four à 350 degrés Farenheit.

Enfariner chaque morceau de poulet, puis le passer dans l'oeuf et dans la chapelure. Chauffer l'huile dans une grande poêle, puis faire revenir le poulet de chaque côté (attention, risque de cramer vite si vous ne surveillez pas bien). Transférer les morceaux de poulet dans un plat allant au four. Cuire pendant 30 minutes.

La sauce
Réchauffer le lait à feu doux. Pendant ce temps, faire fondre le beurre dans une casserole moyenne. Ajouter la farine, puis mélanger au fouet et cuire pendant environ une minute. Retirer du feu. Verser le lait peu à peu dans le mélange de farine, en fouettant entre chaque ajout.

Remettre la casserole sur le feu et amener à ébullition en brassant presque constamment. Une fois que le lait commence à bouillir, laisser cuire une minute en continuant de brasser. Retirer du feu.
Ajouter la moutarde et le miel dans la sauce, bien mélanger. Assaisonner de sel et de poivre au goût.

mardi 16 février 2010

Pâtes all'arrabbiata

Si vous avez 40 minutes devant vous et deux boîtes de tomates dans le garde-manger, vous avez le temps de préparer cette sauce piquante que les ayatollahs de la nouille vous diront peut-être de servir avec des penne, pas du spaghetti (mais nous, chez Voulez-vous..., on ne s'embarasse pas de ce genre de chose, je dirais même qu'on se sent au-dessus du débat). Préparez-vous: quand je dis que c'est piquant, c'est pas d'la blague.

Ingrédients (pour environ 8 portions, recette adaptée de Giada de Laurentiis)
4 c. à soupe d'huile d'olive
2 petits oignons hachés
4 gousses d'ail hachées
4 c. à soupe de câpres rinsées, puis hachées
1 c. à thé de sel
1/2 c. à thé de poivre
1/2 à 3/4 de c. à thé de piment de cayenne broyé
1 boîte de 28 onces de tomates broyées
1 boîte de 28 onces de tomates en dés

Chauffer l'huile à feu moyen-élevé dans une grande casserole. Baisser le feu un peu, puis ajouter l'oignon et l'ail. Cuire pendant 5 minutes en brassant souvent, sans laisser les légumes se colorer.

Ajouter les câpres, le sel, le poivre et le piment broyé. Cuire encore deux minutes, puis ajouter les tomates et laisser mijoter pendant une vingtaine de minutes. Goûter pour vérifier l'assaisonnement.

dimanche 14 février 2010

La cochonceté du mois: orgie de bananes et de vanille


J'aimerais vous dire que c'est la Saint-Valentin qui m'a inspiré cette verrine, mais je vous mentirais. Y'a pas de rapport. La vérité, c'est qu'après quelques semaines à essayer de ne pas manger de dessert (trop souvent), je me suis mise à obséder sur l'idée de créer une avalanche de calories. Mission accomplie avec cette magnifique coupe où se mélangent diverses textures: gâteau moelleux, riche crème à la vanille, fruits frais et pacanes croquantes.

À noter: si vous suivez les instructions ci-dessous, il y aura du gâteau et du pouding pour plus que 4 coupes, mais je suis sûre que vous trouverez autre chose à faire avec les restes.

En quatre étapes faciles
Pouding à la vanille
(La recette originale est ici.)
1/3 de tasse de sucre
2 1/2 c. à soupe de fécule de maïs
Une pincée de sel
2 tasses de lait 3,25 %
1/2 tasse de crème 35 %
2 c. à soupe de beurre demi sel, en petits morceaux
1 1/2 c. à thé d'extrait de vanille

Mélanger le sucre, la fécule et le sel dans une casserole moyenne. Ajouter environ 1/4 de tasse de lait, puis bien mélanger au fouet pour éviter de faire des grumeaux. Verser le reste du lait et la crème, puis bien mélanger à nouveau.

Amener à ébullition (à feu moyen) en fouettant presque constamment, puis faire bouillir pendant une minute sans arrêter de brasser. Retirer du feu. Intégrer le beurre et la vanille, toujours au frais.

Mettre le pouding au frigo pendant au moins une heure et demie.

Gâteau aux bananes de ma maman (à peu de choses près)
2/3 de tasse de sucre
1/2 tasse d'huile végétale
2 oeufs légèrement battus
1 3/4 tasse de farine
1 c. à thé de poudre à pâte
1 c. à thé de bicarbonate de soude
1 c. à thé de sel
3 bananes bien mûres, écrasées à la fourchette

Préchauffer le four à 350 degrés Farenheit. Graisser et farine un moule à gâteau de 8 pouces.

Mélanger les ingrédients secs. Réserver.

Battre le sucre, l'huile et les oeufs en crème, puis ajouter les ingrédients secs (en trois fois) et bien mélanger entre chaque ajout. Une fois que vous avez une pâte homogène, ajoutez les bananes et mélangez à nouveau.

Mettre au four pendant 45 à 50 minutes; le gâteau est prêt quand un cure-dent en ressort sec.

Laisser tiédir pendant une dizaine de minutes, puis retourner sur une grille pour démouler et laisser refroidir une heure environ.

Garnitures
1 banane coupée en dés
1/4 de tasse de caramel à tartiner (pour la recette, cliquez ici)
1/4 de tasse de pacanes rôties à sec

Pour les coupes
Découper le quart du gâteau en dés d'un pouce. En déposer la moitié au fond des coupes, puis recouvrir de la moité du pouding. Ajouter la moitié des dés de banane. Recommencer avec une seconde couche de gâteau, de pouding et de bananes. Décorer avec les pacanes et le caramel.

En quatre étapes encore plus faciles
Pouding à la vanille
Achetez le pouding du commerce. Cachez les pots vides dans le fond du bac à récupération.

Gâteau
Un poundcake du commerce ferait l'affaire, ou encore un mélange à muffins aux bananes.

Caramel
Il me semble bien que Monsieur Grenache est encore de service. N'hésitez pas à faire appel à lui.

jeudi 11 février 2010

Muffins aux pommes épicés


Dimanche matin à Montréal, moins mille degrés dehors, juste la bonne température dans la maison. Avec l'odeur de ces muffins épicés qui cuisent, ça réveille tout doucement et ça donne le courage d'aller se mettre le nez dehors. Pas convaincu? Voyons donc. Est-ce que je vous mentirais? C'est promis, juré, vous verrez.

Ingrédients
Étape 1
2 tasses de farine
1 1/2 c. à thé de poudre à pâte
1 c. à thé de bicarbonate de soude
1/2 c. à thé de sel
1/2 tasse de son de blé
1 c. à thé de cannelle
1 c. à thé de muscade
1 c. à thé de piment de la Jamaïque

Étape 2
2 oeufs
1 tasse de cassonade
1/3 de tasse d'huile végétale
1 c. à thé d'extrait de vanille
1 tasse de compote de pomme
1/2 tasse de lait

Étape 3
1 pomme pelée, puis coupée en petits dés

Préchauffer le four à 375 degrés Farenheit.

1. Mélanger tous les ingrédients secs. Réserver.

2. À la mixette, battre en crème les oeufs, la cassonade, l'extrait de vanille et l'huile. Ajouter le lait et la compote, puis bien mélanger. Verser le mélange d'oeufs dans les ingrédients secs, puis mélanger. Ce sera plus facile si vous le faites en deux ou trois fois.

3. Une fois que la pâte est homogène, ajouter les dés de pomme et bien mélanger à nouveau. Mettre au four pendant 20 à 25 minutes.

mardi 9 février 2010

Salsa verde à l'italienne


Il y a deux sortes de salsa verde: à l'italienne, avec du persil et des anchois, ou à la mexicaine, avec des tomatillos. Je vous propose une version de la sauce verte italienne, pour accompagner le poisson, les crevettes ou des légumes (c'est excellent avec de bonnes tomates bien mûres, si vous arrivez à en trouver par les temps qui courent). Rapide et très goûteux. En prime, vous pourrez dire que vous savez cuisiner les anchois. Ça se place bien dans une conversation.

Ingrédients
2 tasses de feuilles de persil plat
2 filets d'anchois
1 c. à thé de moutarde de dijon
1 gousse d'ail hachée
3 c. à table de vinaigre balsamique
Huile d'olive
Sel et poivre

Verser le persil, les anchois, la moutarde, l'ail et le vinaigre dans le bol du robot culinaire. Actionner la machine pour tout bien hacher, puis y verser l'huile doucement, pendant que le robot fonctionne. Saler et poivrer, puis servir. C'est ça qui est ça.

dimanche 7 février 2010

Potage de chou-fleur rôti


Qu'est-ce qu'on ferait bien avec un chou-fleur? À part un gratin, je veux dire. Cuit à la vapeur, c'est plate longtemps. En crudité? Soyons francs: c'est un peu bof. En soupe? L'idée est d'un blogue que je fréquente depuis peu, Mediterrasian (pour la recette originale, cliquez ici). En faisant rôtir le crucifère, on en dope un peu la saveur. L'ail ne nuit pas non plus, et la pomme de terre améliore la texture. Vous ne verrez plus jamais le chou-fleur du même oeil!

Ingrédients (pour 4 à 6 portions)
4 c. à soupe d'huile d'olive
1 chou-fleur découpé en morceaux
1 pomme de terre pelée et coupée en cubes
5 tasses de bouillon de poulet à faible teneur en sel
2 gousses d'ail hachées
Sel et poivre
Herbes de Provence
Parmesan râpé

Préchauffer le four à 450 degrés Farenheit. Mélanger les morceaux de chou-fleur et de pomme de terre avec 2 c. à soupe d'huile d'olive, puis les étaler sur une plaque à biscuits recouverte d'un papier d'aluminium. Mettre au four pendant 20 minutes (le sortir deux fois pour brasser les légumes).

Quelques minutes avant de sortir les légumes rôtis, chauffer 1 c. à soupe d'huile d'olive dans une grande casserole. Ajouter l'ail et cuire pendant 1 minute, puis ajouter le chou-fleur, la pomme de terre et le bouillon. Assaisonner de sel, de poivre et d'environ 1 c. à thé d'herbes de Provence. Amener à ébullition, puis laisser cuire pendant environ 5 minutes. Vérifier, avec la pointe d'un couteau, si les légumes sont bien tendres. Lorsque c'est le cas, passer le tout au mélangeur.

Remettre la soupe dans la casserole et réchauffer. Rectifier l'assaisonnement au besoin. Servir avec un peu de parmesan râpé.