mardi 29 septembre 2009

La cochonceté du mois: charlotte aux pommes

Je possède le livre le plus insécurisant du monde (ex-aequo avec American Psycho): 100 recettes de base de la cuisine française. Pas la moindre photo, et des instructions à l'européenne pour la chaleur du four (kessé ça, 7?!)... Je ne vous cacherai pas que les plus grands drames culinaires de ma vie se sont produits à cause de cette petite plaquette (ou malgré elle).

J'ai tout de même décidé de la conserver. Une bonne idée, finalement, puisque j'ai beaucoup aimé cette charlotte aux pommes. J'y ai ajouté un peu de cannelle et j'ai improvisé quant à la température du four, ce qui a eu pour effet d'allonger la cuisson, mais ne m'en tenez pas rigueur...

Ingrédients (pour un moule à charnières de 8 ou 9 pouces)
1 kilo de pommes mûres et bien juteuses (le livre suggère fortement les reinettes, mais j'ai dû me rabattre sur des Paula red, et ça a très bien fonctionné), épluchées et coupées en lamelles
Le jus d'un demi-citron
500 ml de lait
2 c. à soupe de crème fraîche
2 oeufs battus
200 g de sucre à glacer
50 g de beurre
1 c. à table de cannelle moulue
Plusieurs tranches (pas trop épaisses) de pain de campagne (7 ou 8, ça dépend de la taille du pain)

Marche à suivre
Préchauffer le four à 375 degrés Farenheit.

Arroser les pommes du jus de citron, pour en ralentir l'oxydation.

Mélanger la moitié du sucre et la canelle, puis les dissoudre dans un peu de lait. Ajouter le reste du lait, les oeufs et la crème fraîche, puis bien battre.

Mettre un grand morceau de papier d'aluminium sur le fond du moule à charnière, puis refermer le moule et replier le papier vers le haut sur sa paroi exterieure, de manière à empêcher le liquide de couler dans le four.

Faire fondre le beurre au micro-ondes, puis le verser dans le moule et tourner de manière à graisser la paroi du fond et la paroi verticale.

Déposer des tranches de pain au fond du moule de manière à le recouvrir le mieux possible. Il faudra sans doute couper certaines tranches pour combler des trous ici et là.

Ajouter la moitié des pommes en une couche aussi uniforme que possible, puis saupoudrer de la moitié du sucre restant.

Refaire une couche de pain, puis une couche de pommes saupoudrées de sucre.

Verser la préparation liquide sur toute la surface. Elle s'enfoncera dans le gâteau.

Recouvrir le moule d'une feuille de papier d'aluminium en enfourner pour une heure.

Retirer du four, démouler délicatement et servir tiède.

samedi 26 septembre 2009

Poitrine de poulet farcie au pesto


Je vous avertis, cette recette produit des portions absolument é-nor-mes. Une assiette comme celle sur la photo, c'est pour... la photo, justement. Selon les appétits, on en laisse le tiers ou la moitié, ce qui donne un lunch savoureux le lendemain midi.

L'idée est de Michael Smith, et je dois dire que pour un souper rapide et élégant, ça fait la job amplement. Pour voir sa recette originale, cliquez ici.

Ingrédients (4 personnes soupent, et 2 d'entre elles dinent le lendemain!)
4 grosses demi-poitrines de poulet
4 c. à thé de pesto du commerce ou maison (pour voir ma recette, cliquez ici)
8 tranches de prosciutto ou de jambon serrano

Préchauffer le four à 375 degrés Farenheit.

Il faut couper les poitrines sur l'épaisseur, mais pas au complet. L'idée, c'est de créer une pochette.

Mettre une c. à thé de pesto dans chaque poitrine de poulet. Bien l'étaler pour en avoir sur toute la longueur.

Disposer deux tranches de prosciutto, que vous faites se chevaucher un peu, sur un plan de travail. Placer une poitrine de poulet dessus, et l'enrober avec le jambon. Transférer sur une plaque à biscuits recouverte de papier d'aluminium. Répéter cette étape avec les trois autres poitrines.

Enfourner une trentaine de minutes, ou jusqu'à ce que le poulet soit bien cuit. Si certains morceaux de poulet sont plus gros que d'autres, il serait avisé de les mettre au four plus tôt que les autres, pour leur donner une longueur d'avance.

jeudi 24 septembre 2009

Risotto à la tomate et aux herbes de Provence, escalope de poulet panée

Un dimanche, j'ai eu une idée folle d'aller me taper une escalope de poulet parmigiana au restaurant italien le plus proche. Une belle grosse assiette bien grasse, hommage aux italo-américains du New Jersey, avec à peu près un quart de livre de mozzarella et deux tasses de sauce tomate industrielle. Que voulez-vous, ça arrive dans les meilleures familles.

N'allez pas croire que c'est le décompte des calories qui m'a fait changer d'idée. En réalité, oui, c'est un peu ça, mais le principal argument? Je ne me suis trouvais pas très originale. Il fallait que je me challenge un peu.

Le poulet est resté pané, et il y a du fromage dessus (dans le mélange de chapelure), mais pour le reste j'ai changé à peu près tout. Exit le spagat, je lui ai préféré un petit risotto fait avec ce que j'ai trouvé dans le garde-manger. La bonne nouvelle: ça se congèle très bien en portions, pour vos lunchs de la semaine.

Poulet au parmesan

Ingrédients (pour 4 portions)
4 demi-poitrines de poulet, coupées sur l'épaisseur de manière à faire 8 escalopes
1/2 tasse de chapelure
1/4 de tasse de parmesan râpé finement
Herbes de provence (1 c. à thé environ)
Poivre
1 oeuf battu
Huile d'olive

Mélanger la chapelure, le parmesan et les herbes de Provence.

Passer les escalopes dans l'oeuf, puis dans le mélange de chapelure. Réserver.

Une fois que le risotto aura commencé à cuire, on commence la cuisson du poulet.

Préchauffer le four à 300 degrés Farenheit.

Chauffer un peu d'huile d'olive dans une poêle. Faire revenir les escalopes une à deux minutes par côté, pour les colorer. Puis, les transférer dans le four jusqu'à ce que le risotto soit prêt.

Risotto à la tomate (pour la recette originale, cliquez ici)

Ingrédients (pour 4 à 6 portions)
900 ml de bouillon de poulet à teneur en sodium réduite, chaud
1 boîte de tomates en dés
1 oignon haché très finement
2 à 3 c. à soupe de beurre
1/2 tasse de vin blanc
400 g de riz arborio
Herbes de provence
1/2 tasse de parmesan rapé
Sel et poivre

Verser les tomates dans un chinois au-dessus d'un bol. Ajouter le jus dans le bouillon chaud.

Faire fonde le beurre dans la poêle, puis sauter l'oignon pendant 5 minutes environ pour le rendre translucide.

Ajouter le riz et bien mélanger pour l'enrober du beurre qui reste dans la poêle. Le cuire en brassant pendant environ 5 minutes.

Déglacer avec le vin et laisser réduire jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus, en brassant souvent.

Continuer la cuisson avec 1/2 tasse de bouillon à la fois. Brasser souvent, et remettre du bouillon seulement quand il n'en reste plus. Ça devrait vous prendre environ 20 minutes.

Après les dix premières minutes, ajouter les tomates et des herbes de Provence.

Une fois que le riz est cuit (crémeux, mais encore un peu croquant), retirer du feu. Ajouter le parmesan et bien mélanger. Assaisonner de poivre et, au besoin, de sel -- mais attention car il y en avait dans le fromage.

mardi 22 septembre 2009

Ramequins d'oeufs et pommes de terres rissolées

De la visite que vous n'attendiez pas, à nourrir le samedi midi? Une nouvelle flamme à impressionner dimanche matin? Solution Starfrit: le ramequin d'oeuf, qui se prépare avec à peu près n'importe quoi. (N'importe quoi qui «matche» ensemble, évidemment -- je ne pourrai être tenue responsable si un mix cornichons/confiture de fraises a peu de succès.)

Je vous propose ma version, d'inspiration swiss melt. La recette de petites pétaques suit.

Ingrédients (pour deux ramequins)
2 oeufs
Du beurre pour graisser les ramequins
Un tout petit peu d'huile d'olive
Une grosse poignée de feuilles d'épinards bien lavées
2 c. à table de crème 15%
4 petits champignons coupés en quartiers
Quelques petits cubes de jambon cuit
Un peu de gruyère ou de congruet, râpé

Marche à suivre
Préchauffer le four à 375 degrés Farenheit.

Chauffer une petite poêle antiadhésive avec l'huile et y faire revenir les champignons une minute ou deux.

Ajouter la crème, les épinards et le jambon. Saler et poivrer, puis laisser cuire environ deux minutes à feu moyen en brassant quelques fois.

Verser la moitié du mélange dans chaque ramequin beurré, puis y casser un oeuf. Ajouter le fromage par-dessus.

Poser les ramequins dans un plat allant au four et y mettre un pouce d'eau environ. Recouvrir de papier aluminium et enfourner pour une quinzaine de minutes environ. Selon les cuisinières, il se peut que vous ayez besoin de plus de temps pour que le blanc soit bien pris. Il ne faut toutefois pas laisser cuire trop longtemps, sinon le jaune ne sera plus coulant. Un exercice de foi, d'instinct ou de prescience, selon vos talents.

Pommes de terre rissolées aux fines herbes
Je laisse la parole à Ina Garten, qui fait ça si bien. Pour voir sa recette, cliquez ici.

Si vous n'avez pas de petites pommes de terre, faites comme moi et allez-y avec des patates ordinaires, coupées en morceaux de taille à peu près égale. Ainsi, ça cuira tout en même temps.

Pas besoin de sortir toutes les herbes du marché Jean-Talon: juste de la ciboulette, c'est très bien. Ou alors des herbes de Provence. Allez-y comme vous le sentez :)

samedi 19 septembre 2009

Suggestion de resto: le Newtown nouveau

On pourrait dire que je suis snob, mais à l'envers: j'évite, autant que faire se peut, la rue Crescent et son aura de fun dispendieux. De toute façon, je ne possède pas de petit top à paillettes. Et puis, je ne sais pas comment on met de l'ombre à paupière, j'aurais l'air d'un clown si j'essayais.

Sauf que là... ben ça a l'air qu'il va falloir que je me paie des cours de maquillage parce que Patrice Demers a déménagé ses pénates au Newtown. Oui, le Patrice Demers qui a fait de Pop!, le petit frère de Laloux, mon bar à vin préféré. Il fallait bien que j'aille voir son nouvel antre.

On va régler une affaire tout de suite: on est sur Crescent, donc c'est cher. Ça vient avec le territoire, comme disent les Chinois. Les entrées coûtent de 9 à 20 $ chacune, les plats principaux vont de 21 $ à 40 $. Pour voir le menu, cliquez ici.

Emmanuelle et moi avons sauté l'entrée, puisque nous savions qu'il serait difficile de résister aux desserts. Son omble de l'Arctique est arrivée sans le bouillon, qu'un serveur fort attentionné a versé avec délicatesse dans l'assiette creuse. Et voilà pour le spectacle. Le plat était délicieux, m'a-t-elle fait savoir, ce qui justifiait la mise en scène. Fiou.

Mes pétoncles étaient faits pour se réconcilier avec le chou-fleur, ce mal-aimé du rayon des fruits et légumes. Le crucifère était présenté de deux façons: une délicate purée et de petites fleurs sautées au beurre noisette. Divin.

Le dessert était évidemment à la hauteur de nos attentes. Le petit pot de crème au chocolat, caramel et sel de Maldon est tout aussi bon au Newtown que chez Pop! La beauté de l'affaire, c'est que maintenant on peut le goûter dans deux quartiers différents.

Verdict final? Mettez vos bas résille et votre plus beau rouge à lèvre (je parle aux filles, là -- pour les gars, un polo Tommy Hilfigher sera suffisant) et faites un petit croche par la rue Crescent!

Newtown
1476, Crescent, coin Maisonneuve
514 284-6555

jeudi 17 septembre 2009

Confiture de prunes

Tiens, une autre raison d'aimer l'Ontario: les prunes bleues. Elles sont beaucoup trop sûrettes pour que je les mange toutes seules, mais en confiture, je les trouve délicieuses. Un panier de 1,5 litre vous donnera 1 litre de confiture, comme quoi le tout est parfois plus petit que la somme de ses parties! Quatre petits pots Mason que vous planquerez dans le fond du garde-manger pour que personne ne vous les pique, en prévision des froids matins d'hiver où on aime se rappeler qu'un jour, c'était l'été.

Ingrédients (pour 4 pots de 250 ml)
1,2 kg de prunes bien nettoyées (panier de 1,5 litre)
400 g de sucre
Le zeste d'un citron
1/2 tasse d'eau

Marche à suivre
Couper les prunes en quartiers et enlever les noyaux. Laisser la pelure, qui «fondra» à la cuisson.

Déposer les prunes dans une marmite à fond épais, avec l'eau. Amener à ébullition et cuire, couvert, pendant une quinzaine de minutes.

Ajouter le sucre et les zestes, bien mélanger et cuire encore une heure. Si vous avez un thermomètre à bonbon, vérifiez que le mélange a bien atteint 220 degrés Farenheit avant de le retirer du feu. Sinon, vous pouvez utiliser la méthode un peu moins évidente de la soucoupe froide: gardez une petite assiette au congélateur, sortez-la et posez-y une cuillérée de confiture. Si la confiture résiste un peu avant de couler quand vous penchez la soucoupe, c'est qu'elle est prête. Subjectif comme méthode, j'avoue.

Prenez soin de bien stériliser les pots avant d'y verser votre oeuvre. Vous pourrez ensuite les retourner et les laisser sur le comptoir toute une nuit pour qu'ils se scellent.

mardi 15 septembre 2009

Gâteau aux bananes et au chocolat


Bizarre comme on peut oublier quelque chose qui trône au beau milieu d'une pièce: Edgar Allen Poe a fait de ce phénomène un classique de la littérature américaine du 19e siècle, et moi, trois petits gâteaux aux bananes. Chacun ses talents. (Soupir.)

Ne me demandez pas comment c'est arrivé, mais, il y a quelque temps, je me suis retrouvée avec les trois bananes les plus mûres que la terre ait portées. Comme le gaspillage ça fait très 1999, je suis partie à la recherche d'une recette contenant uniquement des ingrédients que j'avais sous la main. Une dizaine de clics plus tard, je tombais ce joli gâteau aux bananes et chocolat (pour voir la recette originale, cliquez ici)... auquel je me suis empressée d'ajouter une saveur de plus, la cardamome.

Ingrédients (un gros moule à pain ou trois petits)
1 1/2 tasse de farine
1/2 tasse de sucre
1/2 tasse d'huile végétale
2 oeufs
3 bananes mûres
1/2 tasse de pépites de chocolat
1 c. à thé de poudre à pâte
1 c. à thé de bicarbonate de soude
2 c. à thé de cardamome moulue

Marche à suivre
Préchauffer le four à 350 degrés Farenheit.

Battre au mixeur: les bananes, les oeufs et l'huile.

Dans un autre bol, mélanger la farine, le sucre, la poudre à pâte, le bicarbonate de soude et la cardamome.

Intégrer le mélange d'ingrédients secs dans le mélange de bananes en trois fois, toujours avec le mixeur.

Ajouter les pépites de chocolat et mélanger à la cuillère de bois.

Déposer dans un moule graissé ou antiadhésif, puis cuire de 35 à 50 minutes (35 si vous faites trois petits moules, 50 dans un grand moule). Le gâteau est prêt quand une lame de couteau insérée au milieu ressort propre, ou juste tachée de chocolat (pas de pâte non cuite).

samedi 12 septembre 2009

Croûton de chèvre chaud et caramel de figues


Vous vous souvenez de mon caramel de figues, celui que j'ai utilisé dans la cochonceté du mois d'août? (Pour voir la recette cliquez ici.) La bonne nouvelle, c'est que j'ai trouvé une nouvelle façon de l'utiliser, en hors-d'oeuvre ou sur une salade: le croûton de chèvre chaud est un réceptacle franchement bien pensé pour cette petite merveille.

Si vous le servez en salade, allez-y pour la vinaigrette à la ciboulette (pour voir la recette, cliquez ici). Facile, rapide et savoureux ;)

jeudi 10 septembre 2009

Moules gratinées à la toscane

Un petit hors-d'oeuvre, ça plaît toujours à la visite. Celui-ci est élégant, et il se mange directement dans sa cuillère naturelle, la coquille de la moule. Pas trop de vaisselle, on aime ça, non?

L'idée me vient de ma plus récente acquisition dans le rayon des livres de recettes, Twelve: A tuscan cookbook, de Tessa Kiros. Cette brique de 415 pages présente les plats que les Italiens de Toscane mangent, de mois en mois, selon ce qu'ils trouvent au marché. En septembre, on se bourre de moules. Yé!

Ingrédients
Un sac de moules, lavées et ébarbées
Un petit bouquet de persil plat (seulement les feuilles, hachées)
4 gousses d'ail hachées
1 tasse de chapelure
4 c. à soupe d'huile d'olive
Sel et poivre
Le jus d'un citron (environ)
De l'eau pour cuire les moules

Marche à suivre
Mettre environ 1/2 pouce d'eau dans le fond d'une marmite. L'amener à ébullition, puis ajouter les moules, couvrir et laisser cuire à la vapeur pendant quelques minutes. Retirer du feu.

Allumer le gril du four.

Mélanger le persil, l'ail, la chapelure et l'huile d'olive. Assaisonner de sel et de poivre.

Jeter les moules qui ne se sont pas ouvertes à la cuisson. Ouvrir les autres complètement et enlever la moitié de la coquille. Poser les demi-coquilles restantes sur une plaque à biscuit.

Recouvrir les moules du mélange de chapelure. Les passer sous le gril pendant quelques minutes en surveillant de près pour ne pas que ça brûle. Quatre ou cinq minutes, c'est le gros maximum.

Arroser d'un trait de jus de citron. Servir immédiatement.

mardi 8 septembre 2009

Moules à l'italienne et sauce tomate de base

La moule est la seule bibitte que j'arrive à tuer de sang froid, sans doute parce
que ses protestations sont inaudibles. Si elle se débattait comme un homard ou un brochet, j'hésiterais sans doute au moment de lui faire la passe, mais comme elle est silencieuse, je lui porte le coup fatal sans même songer qu'elle passe de vie à trépas dans la vapeur de ma sauce tomate diluée au vin blanc. Voilà, mon crime est avoué. Maintenant, passons aux choses sérieuses.

Il y a mille et une façons de préparer les moules, mais je reviens toujours à la même: celle que j'ai apprise il y a très longtemps à l'Académie culinaire, puis précisée pour l'ajuster à mes goûts.

Avant toute chose, il vous faut une bonne sauce tomate. Voici la mienne:

Ingrédients
2 c. à soupe d'huile d'olive
100 g de pancetta coupée en petits lardons
4 gousses d'ail hachées
1 gros oignon espagnol ciselé
2 boîtes (796 ml chacune) de tomates en dés
1 boîte (796 ml) de tomates broyées
1/2 boîte de pâte de tomate
Une vingtaine de feuilles de basilic hachées
Sel et poivre

Marche à suivre
Faire chauffer l'huile dans une grande casserole. Y colorer les lardons de pancetta.

Ajouter les oignons, que vous laisserez suer pendant quelques minutes, puis l'ail.

C'est le temps d'ajouter les tomates (les trois boîtes en même temps), ainsi que la pâte de tomates. Laisser cuire à découvert pendant une trentaine de minutes.

Ajouter le basilic, ainsi que du sel et du poivre au goût.

Laisser cuire encore une quinzaine de minutes environ, pour que les saveurs infusent bien. Il est inutile de laisser votre sauce tomate sur le feu pendant trois heures: trois quarts d'heure, ça suffit amplement. Une heure, si vous y tenez!

Bon, maintenant que vous avez de la sauce, c'est le temps de penser aux moules marinara:

Ingrédients
2 sacs de moules bien nettoyées et ébarbées
2 tasses de sauce tomate
1 c. à soupe d'huile d'olive
2 oignons verts en petites rondelles ou 2 échalottes grises hachées
2 gousses d'ail hachées
1/2 tasse de vin blanc
Poivre
Persil

Marche à suivre
Faire chauffer l'huile dans une grande marmite. Sauter l'oignon vert ou l'échalotte pendant quelques minutes, puis ajouter l'ail et laisser suer encore un peu.

Verser le vin et la sauce tomate dans la casserole. Bien mélanger, assaisonner de poivre au goût.

Mettre les moules dans la marmite et fermer le couvercle. Il faudra quelques minutes (4 ou 5 au environ) pour les faire ouvrir.

Servir les moules dans des bols chauds, nappées de sauce, avec du persil frais.

À noter: il est toujours bon d'avoir de bonnes tranches de baguette ou de pain de campagne pour ne pas laisser la sauce dans le fond de l'assiette!

samedi 5 septembre 2009

Gelée de framboises, cuvée True Blood 2009


Je décrète ici qu'Emmanuelle et moi sommes bonnes à marier. Ce qui m'épate, c'est notre capacité à remplir dix-huit petits pots Mason de gelée de framboise en deux heures et des poussières. Dix-huit. C'est de la vraie ouvrage de madame, ça, je vous le dis.

Il faut que je vous avoue que le gros de la job, extraire le jus des fruits, Emma l'avait fait la veille à l'aide d'une espèce de patente à gosse que je n'avais jamais vue. Imaginez un bas de nylon sur une jaretelle en métal, et vous mettez des fruits cuits la dedans... En tout cas.

La recette dépend de la quantité de fruits que vous avez. Dans notre cas, c'était beaucoup... car on s'est retrouvées avec neuf tasses de jus. Ce qui nous a sauvé la vie, c'est un paquet de sucre et de pectine déjà mélangés, le «Confi-Minute» de Redpath. Ça va comme suit:


1. Votre fidèle amie mesure trois tasses de jus...



2. ... et le verse dans une marmite avec du jus de citron.



3. Elle ajoute tout un sac de sucre et de pectine.



4. Vous mélangez le tout et vous amenez à ébullition. Il faut que la température monte jusqu'à 220 degrés Farenheit (ça doit bouillir environ 4 minutes).



5. Vous retirez la marmite du feu, vous écumez pour enlever la mousse sur le dessus et vous versez doucement le liquide dans des pots stérilisés.


Pour bien sceller les pots, il faut les retourner sur leur couvercle jusqu'à ce que la gelée refroidisse (ce qui explique pourquoi les pots de la photo du début sont vides en bas et pleins en haut).

Vous vous retrouvez alors avec une pléthore de petits pots de gelée couleur sang (étrangement semblables aux cocktails pour vampires de la série True blood), dont je parie que vous raffolerez au mois de janvier... Un petit souvenir de l'été!

jeudi 3 septembre 2009

Ratatouille aux merguez

Se préparer des lunchs à la fois beaux, bons et nourrissants, c'est plus difficile qu'on le croirait. Surtout à la longue.

Ma mission: trouver des manières de nous éviter la file d'attente du Thaï Express le plus souvent possible.

L'outil choisi aujourd'hui: cette ratatouille rapide à faire, qui gagne en goût et en protéines si on l'accompagne de quelques morceaux de merguez. Tous vos collègues seront jaloux quand vous sortirez ce petit bol du micro-ondes!

Ingrédients (pour 4 personnes, recette adaptée de Gordon Ramsay)
1 gros oignon rouge coupé en dés
1 petite aubergine
2 poivrons (rouge, jaune, orange), évidés et coupés en dés
1 gros zucchini coupé en rondelles
1 grosse gousse d'ail écrasée
4 c. à soupe d'huile d'olive
Quelques brindilles de thym
Quelques feuilles de basilic hachées
Sel et poivre
1 boîte de tomates en dés (14 oz)

Marche à suivre
Couper l'aubergine en tranches, les déposer dans une passoire et les saupoudrer de sel. Laisser dégorger à la température de la pièce pendant une trentaine de minutes, puis éponger et couper en dés.

Chauffer l'huile d'olive dans une grande poêle, puis faire sauter l'oignon avec le thym et un peu de sel et de poivre pendant deux minutes.

Ajouter l'ail, ainsi que les dés d'aubergine et de poivron. Cuire pendant une minute ou deux, puis ajouter les dés de zucchini et faire sauter encore deux minutes.

Incorporer les tomates en dés, bien mélanger et laisser mijoter pendant une dizaine de minutes.

Pendant ce temps, cuire les merguez à part.

Goûter la ratatouille, puis l'assaisonner de sel et de poivre (il est important de goûter avant, car il y avait du sel sur l'aubergine).

Servir avec des morceaux de merguez et le basilic haché.

Truc: la ratatouille se sert bien sur des pâtes.

mardi 1 septembre 2009

Suggestion de resto (et une recette): SoupeSoup

SoupeSoup
649, rue Wellington, Montréal
514 759-1159

À quelques pas du bureau où je travaille, sur Wellington près de McGill, se trouve une des succursales de SoupeSoup. Je l'ai découverte récemment, grâce à Françoise, qui travaille dans le coin elle aussi.

La salle est belle, quoique bruyante quand il y a beaucoup de monde. Vous dinez seul un jour de semaine? Pas de problème: il y a un grand bar qui donne sur la fenêtre: vous lisez le journal ou vous regardez les passants, à votre goût. Les jours où j'y suis allée, le service était assez rapide, mais il faut parfois se faire remarquer pour avoir le café, quand la salle est pleine.

Quelques choix seulement au menu (qui change tout le temps), mais mes deux visites m'ont permis de goûter des soupes et des sandwichs savoureux, à un prix raisonnable. J'y ai mangé une soupe froide de concombre et de melon, un grilled cheese au cheddar et à la salade de chou rouge, mais surtout un magnifique sandwich aux figues, que je me suis empressée de refaire à la maison (preuve l'appui, la photo ci-dessus).

Voici donc mon hommage au sandwich de SoupeSoup: il vous faut...
- du fromage de chèvre à pâte non affinée (celui qui se tartine);
- des figues fraîches (une par sandwich);
- le pain de votre choix (quelque chose de neutre, comme une baguette ou un ciabatta);
- une vinaigrette maison à la ciboulette (huile d'olive, vinaigre de vin blanc, ciboulette fraîche hachée).