vendredi 26 février 2010

Un blogue à découvrir: Appetite for books

Si vous adorez la bouffe comme moi, les livres de recettes ne doivent pas vous laisser indifférent. Même ceux qui se targuent de cuisiner au gré de leurs inspirations, sans suivre la moindre consigne, regardent longuement mes livres quand ils passent à la maison. Tiens, tiens... sachez qu'on ne me la fait, pas à moi - je vous surveille du coin de l'oeil!

Mon amour du livre de cuisine me mène de temps à autre chez Appetite for books, chic petite boutique-atelier sur la chic rue Victoria, à Westmount. La première fois, j'y ai assisté à une démonstration du chef pâtisser Nick Malgieri, qui nous a éblouis (récit de mon premier essai avec son livre The modern baker ici) en préparant trois recettes dans le temps de le dire. Nous devions être une quarantaine de personnes, entassées au fond du magasin, autour de la petite cuisine. Une ambiance fort agréable! J'y suis retournée pour bouquiner, et c'est d'ailleurs là que je me suis procuré Twelve: A tuscan cookbook qui m'a permis de préparer la merveilleuse confiture de figues dont je vous parlais ici.

Tout ça pour vous suggérer de faire un tour sur le blogue de Jonathan, le chef propriétaire de la boutique. Il nous écrit des romans fleuves pour raconter les soirées de cuisine qu'il a organisées à la librairie, racontant chaque plat en détails. Un bonheur à lire!

Je vous avertis toutefois que ça peut créer une dépendance. Me voilà impatiente de découvrir toute une liste de livres:

- Soup;

- Ad Hoc at home;

- Chicken and other birds;

- New classic family dinners, et

- probablement les trois quarts des nouveautés dont il nous parlera cette année!

mardi 23 février 2010

Pizza varese

L'inventeur du pain naan ne se doutait pas du grand service qu'il était en train de rendre aux amateurs de pizza. Et pourtant, je trouve ça merveilleux les soirs de semaine, quand j'ai envie de jeter trois ou quatre garnitures sur une pâte, de faire gratiner le tout et d'appeler ça un mets italien. L'oeuvre ci-dessous, un hommage à la cuisine de Varese, est tirée du livre de Stefano Faita, Entre cuisine et quincaillerie. Je l'ai adaptée un peu, pour que les proportions d'ingrédients fassent mon affaire (moins de prosciutto, plus de basilic dans mon cas), et je vous encourage à faire votre propre version. Voici un peu d'inspiration:

Ingrédients (pour deux pizzas individuelles)
2 pains naan
1/2 tasse de tomates en dés (en conserve), égouttées
4 grandes feuilles de basilic hachées
2 c. à soupe d'huile d'olive
2 tranches de prosciutto déchirées
Le quart d'un paquet de 0,5 oz de champignons sauvages séchés (que vous aurez réhydratés dans de l'eau tiède pendant une quinzaine de minutes, puis hachés)
Un peu de mozzarella et de parmesan râpés
Deux petites poignées de mini-roquette
Un peu de vinaigre balsamique
Sel et poivre

Préchauffer le four à 400 degrés Farenheit.

Déposer la pâte sur une tôle à pizza. Y ajouter les garnitures: d'abord les tomates, puis le basilic, la moitié de l'huile d'olive, le prosciutto, les champignons et le fromage. Cuire au four pendant une quinzaine de minutes en surveillant de près pour ne pas que ça brûle.

Mélanger le reste de l'huile et le vinaigre balsamique, puis verser sur la roquette. Saler et poivrer, puis bien mélanger. Étendre cette salade sur la pizza chaude et servir.

dimanche 21 février 2010

La cochonceté honoris causa: brownies

C'est le genre de brownies qu'on doit mettre au frigo, sinon ils ne se tiennent juste pas, surtout les 4 morceaux du milieu. Genre de mélange entre un brownie «normal», et un de ces gâteaux coulants qu'ils nous servent, dans les restaurants, avec une flaque de sauce anglaise décorée d'une fleur en coulis de fraises. Laissez-moi vous dire que ceux-là, vous n'aurez pas le temps de dessiner à côté, ils vont disparaître en deux minutes!

Comme on avait déjà une cochonceté ce mois-ci (cliquez ici pour la voir), je me vois dans l'obligation de déclarer celle-ci honoris causa. De toute façon, sa présence dans la compétition n'est pas juste pour les autres, alors sortons-la du lot. Elle vient de chez Wednesday Chef, qui l'a elle même repiquée ailleurs (pour voir la recette en anglais, cliquez ici).

Comme j'ai une grande âme généreuse et surtout pas envie de faire le devoir que je dois rendre à mon prof mercredi prochain, voici ce futur grand succès de vos cuisines:

Ingrédients (pour 16 brownies, pas 25, contrairement à ce que dit Wednesday Chef, qui a, de toute évidence, beaucoup plus de contrôle que moi)
1/2 tasse de beurre froid
1 1/4 tasse de sucre
3/4 de tasse de poudre de cacao
1/4 de c. à thé de sel
1/2 c. à thé d'extrait de vanille
2 oeufs froids
1/2 tasse de farine

Préchauffer le four à 325 degrés Farenheit. Chemiser un moule de 8 pouces avec du papier parchemin.

Faites bouillir de l'eau dans une casserole, puis réduisez le feu pour réduire le bouillon et posez sur la casserole un bol contenant le beurre, le sucre, la poudre de cacao et le sel. Il ne faut pas que l'eau touche le fond du bol.

Mélanger les ingrédients de temps à autre, jusqu'à ce que le beure soit fondu et que vous obteniez un mélange granuleux. Pas besoin d'attendre que ce soit très chaud, jusque que tout soit bien fondu.

Retirer le bol de la casserole et ajouter l'extrait de vanille. Bien mélanger à la cuillère de bois, puis intégrer les oeufs, un par un, et enfin, la farine. Une fois que vous ne voyez plus la farine, battez à la cuillère une bonne quarantaine de fois, puis versez la pâte dans le moule et enfournez de 20 à 30 minutes, selon la vigueur de votre four.

Le test du cure-dents ne vous sera pas d'une énorme aide, puisqu'il ne faut pas faire cuire le gâteau au complet. Fiez-vous à votre instinct et, comme je le disais plus haut, si c'est trop coulant une fois tiède, mettez ça au frigo une petite heure...

jeudi 18 février 2010

Poulet, sauce béchamel moutarde et miel

Sachant que la panure et la béchamel sont deux des choses qui se réchauffent le moins bien, on ne peut pas dire que je vous propose ici la meilleure option pour votre boîte à lunch. C'est toutefois fort agréable au souper, et pas aussi compliqué à préparer qu'on pourrait le craindre. Pas de grande friture ici, on fait juste revenir le poulet à la poêle avant de le mettre au four une petite demi-heure. En prime, la béchamel moutarde et miel, ça fait changement de celle qu'on nous sert d'habitude. Une petite surprise pour vos convives, à qui cela rappellera la sauce à trempette qui accueille souvent le poulet pané.

Ingrédients (pour 4 portions)
8 hauts de cuisse de poulet
2 oeufs battus
1/2 de tasse de farine
3/4 de tasse de chapelure
Huile d'olive
2 c. à soupe de beurre
2 c. à soupe de farine
1 1/2 tasse de lait 3,25 %
3 c. à soupe de moutarde de dijon
1 1/2 c. à soupe de miel
Sel et poivre

Le poulet
Préchauffer le four à 350 degrés Farenheit.

Enfariner chaque morceau de poulet, puis le passer dans l'oeuf et dans la chapelure. Chauffer l'huile dans une grande poêle, puis faire revenir le poulet de chaque côté (attention, risque de cramer vite si vous ne surveillez pas bien). Transférer les morceaux de poulet dans un plat allant au four. Cuire pendant 30 minutes.

La sauce
Réchauffer le lait à feu doux. Pendant ce temps, faire fondre le beurre dans une casserole moyenne. Ajouter la farine, puis mélanger au fouet et cuire pendant environ une minute. Retirer du feu. Verser le lait peu à peu dans le mélange de farine, en fouettant entre chaque ajout.

Remettre la casserole sur le feu et amener à ébullition en brassant presque constamment. Une fois que le lait commence à bouillir, laisser cuire une minute en continuant de brasser. Retirer du feu.
Ajouter la moutarde et le miel dans la sauce, bien mélanger. Assaisonner de sel et de poivre au goût.

mardi 16 février 2010

Pâtes all'arrabbiata

Si vous avez 40 minutes devant vous et deux boîtes de tomates dans le garde-manger, vous avez le temps de préparer cette sauce piquante que les ayatollahs de la nouille vous diront peut-être de servir avec des penne, pas du spaghetti (mais nous, chez Voulez-vous..., on ne s'embarasse pas de ce genre de chose, je dirais même qu'on se sent au-dessus du débat). Préparez-vous: quand je dis que c'est piquant, c'est pas d'la blague.

Ingrédients (pour environ 8 portions, recette adaptée de Giada de Laurentiis)
4 c. à soupe d'huile d'olive
2 petits oignons hachés
4 gousses d'ail hachées
4 c. à soupe de câpres rinsées, puis hachées
1 c. à thé de sel
1/2 c. à thé de poivre
1/2 à 3/4 de c. à thé de piment de cayenne broyé
1 boîte de 28 onces de tomates broyées
1 boîte de 28 onces de tomates en dés

Chauffer l'huile à feu moyen-élevé dans une grande casserole. Baisser le feu un peu, puis ajouter l'oignon et l'ail. Cuire pendant 5 minutes en brassant souvent, sans laisser les légumes se colorer.

Ajouter les câpres, le sel, le poivre et le piment broyé. Cuire encore deux minutes, puis ajouter les tomates et laisser mijoter pendant une vingtaine de minutes. Goûter pour vérifier l'assaisonnement.

dimanche 14 février 2010

La cochonceté du mois: orgie de bananes et de vanille


J'aimerais vous dire que c'est la Saint-Valentin qui m'a inspiré cette verrine, mais je vous mentirais. Y'a pas de rapport. La vérité, c'est qu'après quelques semaines à essayer de ne pas manger de dessert (trop souvent), je me suis mise à obséder sur l'idée de créer une avalanche de calories. Mission accomplie avec cette magnifique coupe où se mélangent diverses textures: gâteau moelleux, riche crème à la vanille, fruits frais et pacanes croquantes.

À noter: si vous suivez les instructions ci-dessous, il y aura du gâteau et du pouding pour plus que 4 coupes, mais je suis sûre que vous trouverez autre chose à faire avec les restes.

En quatre étapes faciles
Pouding à la vanille
(La recette originale est ici.)
1/3 de tasse de sucre
2 1/2 c. à soupe de fécule de maïs
Une pincée de sel
2 tasses de lait 3,25 %
1/2 tasse de crème 35 %
2 c. à soupe de beurre demi sel, en petits morceaux
1 1/2 c. à thé d'extrait de vanille

Mélanger le sucre, la fécule et le sel dans une casserole moyenne. Ajouter environ 1/4 de tasse de lait, puis bien mélanger au fouet pour éviter de faire des grumeaux. Verser le reste du lait et la crème, puis bien mélanger à nouveau.

Amener à ébullition (à feu moyen) en fouettant presque constamment, puis faire bouillir pendant une minute sans arrêter de brasser. Retirer du feu. Intégrer le beurre et la vanille, toujours au frais.

Mettre le pouding au frigo pendant au moins une heure et demie.

Gâteau aux bananes de ma maman (à peu de choses près)
2/3 de tasse de sucre
1/2 tasse d'huile végétale
2 oeufs légèrement battus
1 3/4 tasse de farine
1 c. à thé de poudre à pâte
1 c. à thé de bicarbonate de soude
1 c. à thé de sel
3 bananes bien mûres, écrasées à la fourchette

Préchauffer le four à 350 degrés Farenheit. Graisser et farine un moule à gâteau de 8 pouces.

Mélanger les ingrédients secs. Réserver.

Battre le sucre, l'huile et les oeufs en crème, puis ajouter les ingrédients secs (en trois fois) et bien mélanger entre chaque ajout. Une fois que vous avez une pâte homogène, ajoutez les bananes et mélangez à nouveau.

Mettre au four pendant 45 à 50 minutes; le gâteau est prêt quand un cure-dent en ressort sec.

Laisser tiédir pendant une dizaine de minutes, puis retourner sur une grille pour démouler et laisser refroidir une heure environ.

Garnitures
1 banane coupée en dés
1/4 de tasse de caramel à tartiner (pour la recette, cliquez ici)
1/4 de tasse de pacanes rôties à sec

Pour les coupes
Découper le quart du gâteau en dés d'un pouce. En déposer la moitié au fond des coupes, puis recouvrir de la moité du pouding. Ajouter la moitié des dés de banane. Recommencer avec une seconde couche de gâteau, de pouding et de bananes. Décorer avec les pacanes et le caramel.

En quatre étapes encore plus faciles
Pouding à la vanille
Achetez le pouding du commerce. Cachez les pots vides dans le fond du bac à récupération.

Gâteau
Un poundcake du commerce ferait l'affaire, ou encore un mélange à muffins aux bananes.

Caramel
Il me semble bien que Monsieur Grenache est encore de service. N'hésitez pas à faire appel à lui.

jeudi 11 février 2010

Muffins aux pommes épicés


Dimanche matin à Montréal, moins mille degrés dehors, juste la bonne température dans la maison. Avec l'odeur de ces muffins épicés qui cuisent, ça réveille tout doucement et ça donne le courage d'aller se mettre le nez dehors. Pas convaincu? Voyons donc. Est-ce que je vous mentirais? C'est promis, juré, vous verrez.

Ingrédients
Étape 1
2 tasses de farine
1 1/2 c. à thé de poudre à pâte
1 c. à thé de bicarbonate de soude
1/2 c. à thé de sel
1/2 tasse de son de blé
1 c. à thé de cannelle
1 c. à thé de muscade
1 c. à thé de piment de la Jamaïque

Étape 2
2 oeufs
1 tasse de cassonade
1/3 de tasse d'huile végétale
1 c. à thé d'extrait de vanille
1 tasse de compote de pomme
1/2 tasse de lait

Étape 3
1 pomme pelée, puis coupée en petits dés

Préchauffer le four à 375 degrés Farenheit.

1. Mélanger tous les ingrédients secs. Réserver.

2. À la mixette, battre en crème les oeufs, la cassonade, l'extrait de vanille et l'huile. Ajouter le lait et la compote, puis bien mélanger. Verser le mélange d'oeufs dans les ingrédients secs, puis mélanger. Ce sera plus facile si vous le faites en deux ou trois fois.

3. Une fois que la pâte est homogène, ajouter les dés de pomme et bien mélanger à nouveau. Mettre au four pendant 20 à 25 minutes.

mardi 9 février 2010

Salsa verde à l'italienne


Il y a deux sortes de salsa verde: à l'italienne, avec du persil et des anchois, ou à la mexicaine, avec des tomatillos. Je vous propose une version de la sauce verte italienne, pour accompagner le poisson, les crevettes ou des légumes (c'est excellent avec de bonnes tomates bien mûres, si vous arrivez à en trouver par les temps qui courent). Rapide et très goûteux. En prime, vous pourrez dire que vous savez cuisiner les anchois. Ça se place bien dans une conversation.

Ingrédients
2 tasses de feuilles de persil plat
2 filets d'anchois
1 c. à thé de moutarde de dijon
1 gousse d'ail hachée
3 c. à table de vinaigre balsamique
Huile d'olive
Sel et poivre

Verser le persil, les anchois, la moutarde, l'ail et le vinaigre dans le bol du robot culinaire. Actionner la machine pour tout bien hacher, puis y verser l'huile doucement, pendant que le robot fonctionne. Saler et poivrer, puis servir. C'est ça qui est ça.

dimanche 7 février 2010

Potage de chou-fleur rôti


Qu'est-ce qu'on ferait bien avec un chou-fleur? À part un gratin, je veux dire. Cuit à la vapeur, c'est plate longtemps. En crudité? Soyons francs: c'est un peu bof. En soupe? L'idée est d'un blogue que je fréquente depuis peu, Mediterrasian (pour la recette originale, cliquez ici). En faisant rôtir le crucifère, on en dope un peu la saveur. L'ail ne nuit pas non plus, et la pomme de terre améliore la texture. Vous ne verrez plus jamais le chou-fleur du même oeil!

Ingrédients (pour 4 à 6 portions)
4 c. à soupe d'huile d'olive
1 chou-fleur découpé en morceaux
1 pomme de terre pelée et coupée en cubes
5 tasses de bouillon de poulet à faible teneur en sel
2 gousses d'ail hachées
Sel et poivre
Herbes de Provence
Parmesan râpé

Préchauffer le four à 450 degrés Farenheit. Mélanger les morceaux de chou-fleur et de pomme de terre avec 2 c. à soupe d'huile d'olive, puis les étaler sur une plaque à biscuits recouverte d'un papier d'aluminium. Mettre au four pendant 20 minutes (le sortir deux fois pour brasser les légumes).

Quelques minutes avant de sortir les légumes rôtis, chauffer 1 c. à soupe d'huile d'olive dans une grande casserole. Ajouter l'ail et cuire pendant 1 minute, puis ajouter le chou-fleur, la pomme de terre et le bouillon. Assaisonner de sel, de poivre et d'environ 1 c. à thé d'herbes de Provence. Amener à ébullition, puis laisser cuire pendant environ 5 minutes. Vérifier, avec la pointe d'un couteau, si les légumes sont bien tendres. Lorsque c'est le cas, passer le tout au mélangeur.

Remettre la soupe dans la casserole et réchauffer. Rectifier l'assaisonnement au besoin. Servir avec un peu de parmesan râpé.

jeudi 4 février 2010

Salade de couscous à la marocaine

Ma période marocaine n'a certes pas eu que du bon, mais elle m'a permis de découvrir des saveurs auxquelles j'aime revenir de temps à autre. Le cumin et la coriandre me rappellent d'ailleurs de bons souvenirs de voyage! J'ai donc eu envie de faire cette salade dès que je l'ai vue sur le blogue de Mediterrasian (pour voir la recette originale, cliquez ici). Un essai et quelques petits tours de passe-passe plus tard, on a un plat rapide à préparer qui peut nourrir quatre personnes, et dont les restes - s'il y en a! - seront parfaits pour la boîte à lunch du lendemain.

Ingrédients (pour 4 portions)
1 1/2 tasse de couscous
1 1/2 tasse de bouillon de légumes
1/4 tasse de raisins secs
3 c. à soupe d'huile d'olive
2 c. à soupe de jus de citron
1 gousse d'ail hachée
1 c. à thé de cumin moulu
1 c. à thé de coriandre moulue
1 c. à thé de sel
1 carotte râpée
1 poivron rouge en petits dés
Le quart d'un oignon rouge en petits dés
1 boîte de pois chiches égouttés et rinsés

Mélanger le couscous et les raisins. Réserver.

Faire bouillir le bouillon dans une casserole moyenne, puis retirer du feu et y verser le mélange de couscous et de raisins. Brasser, puis remettre le couvercle et laisser infuser pendant 5 minutes.

Mélanger l'huile, le jus de citron, l'ail, le cumin, la coriandre et le sel. Fouetter.

Une fois que le couscous est prêt, y ajouter les légumes et les pois chiches. Bien mélanger, puis ajouter la vinaigrette et mélanger à nouveau. Servir tiède ou froid.

mardi 2 février 2010

Poulet au vinaigre balsamique

Ça ne s'invente pas: je vous écris ce message en regardant du coin de l'oeil Georges Laraque pourfendre l'industrie de la viande à Tout le monde en parle. Je vous recommande donc de vous procurer, pour faire cette recette, un poulet bio élevé en liberté dans un pré luxuriant et mort de vieillesse après avoir vu toute sa progéniture réussir dans la vie. On se sentira tous mieux, j'en suis sûre. Surtout Georges.

Une fois que vous aurez ramené à la maison votre volatile trépassé sans cruauté aucune, vous serez heureux de constater que ce poulet au vinaigre balsamique se prépare comme un charme. Donnez-lui un bain de marinade en matinée, oubliez-le dans le frigo toute la journée et passez-le au four pendant trois quarts d'heure au retour du travail, et vous êtes en business. Avec ce qui reste, faites-vous des sandwichs pour le lendemain. Les échalottes marinées dont je vous parlais la semaine dernière (pour voir la recette, cliquez ici) iront à merveille avec votre lunch.

La recette du poulet est de Giada de Laurentiis, qui a la main forte sur certains ingrédients (cliquez ici pour voir sa recette originale). Je vous l'ai réduite un peu, pour ne pas gaspiller d'huile et de vinaigre. Ça va comme suit:

Ingrédients
1 poulet entier ou l'équivalent en «pièces détachées» (Georges fait dire que vous devriez vous assurer que la bête n'a pas été découpée vivante, sur son lit de mort pendant qu'elle était à l'agonie)
3 gousses d'ail émincées
Le jus d'un demi-citron
2 c. à soupe de moutarde de Dijon
1/4 de tasse de vinaigre balsamique
1/4 de tasse d'huile d'olive
Sel et poivre

Fouetter l'huile, le vinaigre, le jus de citron et la moutarde avec environ 1 c. à thé de sel et 1 c. à thé de poivre. Verser cette marinade dans un grand sac à congélation, puis ajouter l'ail. Placer le poulet dans le sac, et mettre au frigo pendant au moins 2 heures (jusqu'à une journée complète).

Préchauffer le four à 400 degrés Farenheit. Cuire le poulet dans un plat recouvert de papier d'aluminium pendant 45 minutes.

Dix minutes avant la fin de la cuisson, verser la marinade dans une petite casserole, amener à ébullition et faire bouillir pendant environ 8 minutes, ou jusqu'à ce que la sauce ait réduit de moitié.