samedi 19 décembre 2009

La cochonceté de Noël: sablés à la cardamome et aux pistaches

Voici ma contribution dans le département des biscuits de Nowell: les sablés à la cardamome et aux pistaches que j'ai repiqués sur le blogue de Wednesday Chef (voyez par vous-même ici)... qui elle les avait piqués à quelqu'un d'autre. Nowell, c'est pour les cadeaux, alors ne soyons pas regardants sur la provenance des recettes!

Le truc ici, c'est de moudre la cardamome vous même avec un pilon et un mortier. Vous allez vous sentir tellement king, je ne peux pas vous dire. Essayez-le.

Ingrédients (pour 4 douzaines)
Pour les sablés
1 tasse de beurre froid, en dés
1/2 tasse de sucre
1 c. à thé d'extrait de vanille
2 jaunes d'oeuf
2 tasse de farine
1/2 c. à thé de sel
1 c. à thé de cardamome moulue
Et probablement 1 c. à soupe de lait (vous jugerez)

Pour la garniture
1/4 de tasse de pistaches hachées
1/4 de tasse de sucre

Marche à suivre
Battre le beurre à la mixette jusqu'à ce que vous obteniez un mélange homogène. Ajouter le sucre et battre à nouveau pendant une minute environ. Ajouter les jaunes d'oeuf et la vanille, puis battre encore une minute.

Tamiser la farine et le sel ensemble. Ajouter la cardamome, brasser, puis verser le tiers du mélange de farine sur le mélange de beurre. Battre d'abord à faible vitesse (à moins que vous ayez le temps de laver les murs), puis augmenter la vitesse et continuer de battre jusqu'à ce que les ingrédients secs soient bien intégrés. Recommencer avec la moitié de la farine qui vous reste, puis une troisième et dernière fois. Si vous obtenez un genre de grosse chapelure plutôt qu'une pâte, ajoutez 1 c. à soupe de lait.

Découper deux grands carrés de pellicule plastique, puis déposer la moitié de la pâte à biscuits sur chacun et former un rouleau en utilisant la pellicule pour vous aider.

Bien refermer les rouleaux, et les mettre au frigo une heure ou deux.

Préchauffer le four à 375 degrés Farenheit.

Mélanger les pistaches avec le sucre de la garniture.

Sortir les rouleaux de pâte de leur corset, puis les découper en rondelles et les déposer sur une plaque à biscuits recouverte de papier parchemin. Saupoudrer les biscuits de la garniture et les mettre au four pendant environ 8 minutes. Attention, ça brûle vite, donc sortez-les dès que les bords commencent à dorer. Les biscuits continueront de durcir après la cuisson, jusqu'à prendre la texture de sablés.

mardi 15 décembre 2009

Ragoût de boeuf

Un autre plat mijoté pour se réchauffer les jours de tempête. Je vous ai déjà parlé du boeuf bourguignon «extrême» (pour voir la recette, cliquez ici), que je vous recommande si vous avez le temps et le courage de cuisiner en grande. En voici une autre version, plus simple
(pour la recette originale, cliquez ici).

Ingrédients (pour 6 à 8 portions)
1 kilo de cubes de boeuf
2 tasses de vin rouge
2 gousses d'ail dégermées et écrasées
3 feuilles de laurier
1 tasse de farine
Sel et poivre
Huile d'olive
2 oignons en gros dés
1 livre de carottes coupées en gros morceaux
1 chopine de champignons coupés en deux
1 livre de pommes de terre coupées en gros morceaux
3 gousses d'ail hachées
2 tasses de bouillon de boeuf
2 branches de romarin
1/2 tasse de tomates séchées, hachées
2 c. à soupe de sauce Worcestershire
250 g de pois surgelés

Marche à suivre
Préparer la marinade la veille
Boeuf, vin, gousses d'ail écrasées et feuilles de laurier, mélangés dans un grand bol et recouverts, puis laissés au frigo jusqu'au lendemain.

Le jour J
Préchauffer le four à 300 degrés Farenheit.

Mélanger dans un plat la farine avec 1/2 c. à thé de sel et 1/2 c. à thé de poivre.

Égoutter la viande et passer le vin au tamis pour en retirer l'ail et les feuilles de laurier. Garder le vin à part.

Enfariner la viande. Secouer les cubes pour enlever l'excès de farine.

Chauffer un peu d'huile d'olive dans une grande casserole que vous pourrez mettre au four plus tard. Saisir la viande sur toutes ses faces, quelques cubes à la fois.

Retirer tous les cubes de boeuf de la casserole. Ajouter l'oignon, les morceaux de carotte, les champignons et les pommes de terre. Cuire une dizaine de minutes, en brassant souvent. Ajouter l'ail haché et cuire encore deux minutes environ.

Déglacer avec le vin qui a servi pour la marinade.

Ajouter le bouillon, les tomates séchées, le romarin, la sauce Worcestershire. Saler et poivrer.

Remettre le boeuf dans la casserole. Amener à ébullition, puis transférer dans le four et laisser mijoter pendant deux heures environ.

Ajouter les pois dans le ragoût chaud, juste avant de servir. Rectifier l'assaisonnement.

samedi 12 décembre 2009

La 2e cochonceté du mois: mousse au chocolat noir, oranges au rhum


Notre extravaganza de cochoncetés du mois se poursuit aujourd'hui avec une charmante mousse au chocolat. On y va pour le noir, ça fait di Stasio. J'ai pris du 85 %, mais j'avoue que c'était un peu zélé de ma part. Quelque part entre 60 % et 75 %, ça serait bien assez fancy pour la visite.

Ingrédients (pour 6 portions)
Mousse au chocolat noir (à préparer la veille ou le matin)
125 g de chocolat, cassé en petits morceaux
125 g de beurre
4 oeufs séparés
4 c. à soupe de sucre à glacer

Salade d'oranges au rhum
Les suprêmes de deux grosses oranges
2 c. à soupe de rhum
2 c. à thé de sucre à glacer

Marche à suivre
Faire bouillir de l'eau dans une casserole moyenne remplie à moitié. Combiner le chocolat et le beurre dans un bol en métal ou en verre, puis le poser sur la casserole. Il ne faut pas que le fond du bol touche l'eau.

Brasser jusqu'à ce que tout le chocolat et le beurre soient fondus. Retirer du feu et laisser reposer environ 15 minutes à la température ambiante.

Fouetter les jaunes d'oeufs et le sucre à glacer à la mixette, dans un grand bol. Ça prend du temps: il faut que le mélange blanchisse et devienne un peu mousseux.

Ensuite, dans un autre bol, monter les oeufs en neige. Encore là, il ne faut pas être pressé: ça prend des pics fermes.

Une fois que le chocolat a tiédi, on y intègre le mélange de jaunes d'oeufs. Ensuite, on ajoute les blancs d'oeufs en pliant, avec une spatule en caoutchouc.

Quand le mélange est homogène, on le tranfère dans des coupes à dessert, on les recouvre et on les met au frigo pour 12 heures, sinon 24. Remarquez, vous pourriez les mettre là pendant juste deux heures et appeler ça du pouding Laura Secord, c'est vous qui voyez.

Quand vous serez prêt à servir, délayez le sucre à glacer dans le rhum. Découpez les suprêmes d'orange en petits morceaux et mélangez-y le rhum que vous venez de sucrer. Déposer cette «salade» sur la mousse. Récoltez les éloges.

jeudi 10 décembre 2009

Macaroni au fromage et aux tomates séchées

Petite variante fort agréable sur un thème que nous avons déjà abordé: le macaroni au fromage. C'est un plat très rapide à préparer, qui ne demande pas une grande habileté (une fois passée l'étape du roux, vous êtes en business) et qui fait très hiver. Cette fois-ci, on le réveille avec des tomates séchées au soleil et des herbes, en souvenir de l'été qu'on a presque eu.

Ingrédients
1 boîte de macaronis
2 c. à soupe de beurre
2 c. à soupe de farine
1 1/2 tasse de lait
1 tasse de cheddar râpé
1/2 tasse de parmesan râpé
Une dizaine de tomates séchées au soleil, hachées
Herbes de provence
Sel et poivre

Marche à suivre
Dans une grande casserole, chauffer l'eau des pâtes, puis les faire cuire et les égoutter. Réserver.

Pendant que les pâtes cuisent, réchauffer le lait dans une petite casserole.

L'étape cruciale: le roux. Faire fondre le beurre dans une casserole moyenne, puis y ajouter la farine, et mélanger au fouet. Cuire une minute à feu moyen. Retirer du feu.

Verser un peu de lait chaud dans le mélange de farine et de beurre, puis fouetter pour bien intégrer sans laisser de grumeaux. Ajouter encore un peu de lait et fouetter. Répéter l'opération jusqu'à ce que vous n'ayez plus de lait. Remettre sur la cuisinière, à feu moyen.

Continuer de brasser pour éviter que la sauce au lait ne colle. Il faut amener à ébullition, puis laisser cuire cinq à dix minutes en remuant presque constamment.

Une fois que la sauce a épaissi, on la retire du feu et on y ajoute le fromage et les tomates, puis on mélange bien. Assaisonner avec des herbes de Provence, du sel et du poivre, puis brasser à nouveau.
Verser la sauce sur les pâtes, et passer sous au four (à 350) pendant quelques minutes, jusqu'à ce que la sauce bouillonne.

mardi 8 décembre 2009

Osso bucco


Ne vous laissez pas convaincre par ceux qui disent qu'un osso bucco, c'est compliqué à préparer. Pas du tout. J'ai appris à le faire grâce à Giada, dans la grâce et la relaxation (genre). Je vous suggère de le servir avec le risotto aux champignons et aux petits pois dont je vous parlais ici. Un plat magnifique pour recevoir en cette période des fêtes, ou n'importe quand!

Ingrédients (pour 6 portions)
6 tranches de jarret de veau d'environ 1 1/2 pouce d'épaisseur
Sel et poivre
Farine
1/4 de tasse d'huile végétale
1 oignon émincé
1 grosse carotte hachée
1 branche de céleri hachée
1 c. à soupe de pâte de tomate
1 tasse de vin blanc sec
4 tasses de bouillon de poulet à teneur réduite en sel
1 brindille de romarin
1 brindille de thym
1 feuille de laurier
2 ou 3 gousses d'ail entières

Marche à suivre
Préchauffer le four à 375 degrés Farenheit.

Entourer les tranches de jarret d'une ficelle de cuisine, puis les saler, les poivrer et les enfariner légèrement.

Chauffer l'huile d'olive sur le feu, dans une grande casserole qui va au four. Faire revenir les jarret de veau sur leurs deux faces, environ 5 minutes par côté. Les retirer du feu et les réserver à part, sur une assiette.

Ajouter l'oignon, la carotte et le céleri dans la casserole. Saler un peu. Faire sauter pendant 5 à 7 minutes, jusqu'à ce que les légumes soient tendres.

Incorporer la pâte de tomate, et cuire pendant deux minutes en brassant souvent. Ajouter le vin pour déglacer, puis laisser réduire de moitié.

Remettre la viande dans la casserole, puis verser assez de bouillon pour la recouvrir aux deux tiers. Ajouter le thym, le romarin, le laurier, l'ail. Porter à ébullition, puis retirer du feu, couvrir et mettre au four pendant une heure et demie. Retourner la viande aux 30 minutes.

Quand la viande se défait à la fourchette, on la retire de la casserole et on la réserve sur une assiette, recouverte de papier d'aluminium.

Passer le jus de cuisson au tamis, jeter les légumes et les herbes. Remettre la sauce dans la casserole. Laisser mijoter quelques minutes pour réduire un peu. Goûter et rectifier l'assaisonnement au besoin. Remettre la viande dans la casserole à la toute fin, pour la réchauffer avant de servir.

dimanche 6 décembre 2009

La 1re cochonceté du mois: caramel à tartiner


Bon là, Noël approche, donc on a le droit de se lâcher lousse dans les cochoncetés. Première offense, votre honneur: ce divin caramel à la fleur de sel que je tartine sur mes toasts, mes croissants, mes biscuits soda, mes sandwiches au baloney... Vous allez voir, ça n'a juste pas d'allure.

Le mot d'encouragement: ne perdez pas la foi si vous trouvez le caramel trop liquide, une petite heure au frigo et ça prendra une texture tout à fait respectable. Et si, en cours de route, vous avez l'impression que vous n'arriverez jamais à incorporer le beurre et/ou la crème, ne lâchez pas; il faut brasser pas mal.

Ingrédients
3/4 de tasse de sucre
1/4 de tasse d'eau
2/3 de tasse de crème fraîche
2 c. à soupe de beurre demi-sel
1/2 c. à thé d'extrait de vanille
1/4 de c. à thé de fleur de sel

Marche à suivre
Mélanger l'eau et le sucre dans une casserole. Cuire à feu moyen-élevé sans brasser ni bouger la casserole, jusqu'à ce que le mélange commence à se colorer. Retirer du feu.

Ajouter le beurre et la fleur de sel. Bien mélanger. Une fois que le caramel ne bouillonne plus, ajouter doucement la crème et la vanille, et mélanger.

Mettre au frigo pendant une bonne heure avant de tartiner cette incroyable affaire-là.

jeudi 3 décembre 2009

Déclaration d'amour

Ça y est, je suis amoureuse. D'Olivier Bolduc, alias Bolton. Un gars qui cuisine avec un creuset et qui nous en parle, franchement, ça a tout pour me séduire. Je ne l'ai jamais rencontré, soit dit en passant, mais tsé, je n'ai jamais rencontré Jude Law non plus, et ça ne m'empêche pas de m'enligner pour être la mère de son 12e enfant. Si on en croit Wikipédia (et tout le monde sait que ce site est crédible!), il en serait déjà à son 4e rejeton, donc je calcule que d'ici une couple d'années, ce sera mon tour. Entéka.

Revenons à Bolton (un peu comme Michael, mais pour Hochelaga-Maisonneuve ou le Vieux-Limoilou, selon vos allégeances géographiques). Complètement trash; j'ai l'air de la Soeur Volante à côté, avec mes 8 brindilles de thym dans la blanquette de veau. D'ailleurs, je ne sais pas pourquoi je me casse la nénette à vous faire des tartes aux noix du Périgord quand vous pourriez juste masser un poulet avec du Bovril, lui rentrer un oignon espagnol là où je pense et appeler ça une poule en pot.

Les vidéos de Bolton incluent même des suggestions d'activités pour se désennuyer pendant que le souper cuit. Imaginons que vous préparez une sauce rosée pour vos tortellinis. Qu'est-ce qu'on fait en attendant que l'eau des pâtes se décide à bouillir? «On passe au salon pis on s'allume une top», conseille le maître.

Et attention, pas de concessions avec le ragoût. «Y'en a qui vont trouver que c'est trop gras. Je leur conseille de manger autre chose. Comme un tas de...» C'est pas moi qui l'ai dit.

Et si jamais vous filez pour un bon pâté chinois, rien de plus simple. En 2 minutes 56, on a même le temps d'analyser l'âme profonde de la femme moderne. Et de faire un brin de remise en forme. Que demander de plus? Ben, c't'affaire: un nouveau vidéo au plus m...!

La bonne nouvelle, c'est qu'en attendant, on peut toujours apprendre une couple d'accords de guit'.

mardi 1 décembre 2009

Poulet grand-mère

On reste dans le thème des grand-mamans, après la blanquette de veau de samedi. Une recette toute simple cette fois-ci: du poulet cuit dans un bouillon avec des légumes. Un conseil: gardez le bouillon pour vous faire une soupe quelques jours plus tard. Il sera très parfumé!

Ingrédients
Huile d'olive
2 gros oignon émincé
3 gousses d'ail hachées
1 poulet découpé en morceaux
2 branches de romarin
4 pommes de terre coupées en gros morceaux
1 boîte de tomates, égouttées
1/2 tasse de bouillon de poulet
1 chopine de champignons coupés en deux ou en quatre, selon leur taille
4 tranches de pancetta hachées
Sel et poivre

Marche à suivre
Préchauffer le four à 350 degrés Farenheit

Chauffer un peu d'huile d'olive dans une grande casserole qui va au four. Faire revenir l'oignon, l'ail et la pancetta.

Ajouter le poulet le faire dorer sur toutes ses faces. Retirer du feu.

Ajouter le bouillon, les tomates, les pommes de terre et le romarin. Saler et poivrer. Couvrir et faire cuire au four pendant une heure.

Ajouter les champignons, puis remettre au four une vingtaine de minutes. Rectifier l'assaisonnement du bouillon avant de servir.

samedi 28 novembre 2009

Blanquette de veau


Récemment, Emmanuelle m'a fait goûter la blanquette de veau de sa grand-mère. Voici mon hommage à ce plat parfait pour l'hiver, avec sa sauce oncteuse, pleine de saveur. Comme je ne suis pas une vraie Française de France, je me permets quelques écarts par rapport aux recettes traditionnelles. Je reste toutefois fidèle à la touche finale d'Emma, le jaune d'oeuf!

Ingrédients (pour 4 à 6 portions)
800 g de cubes de veau
1 gros oignon en dés
3 gousses d'ail hachées
7 ou 8 brindilles de thym frais
2 feuilles de laurier
Sel et poivre
Beurre et huile d'olive
2 c. à soupe de farine
1 1/2 tasse de vin blanc sec
1 tasse de bouillon de poulet
2 c. à soupe de crème fraîche
1 jaune d'oeuf

Marche à suivre
Chauffer un peu d'huile d'olive et de beurre dans une grande cocotte. Faire revenir les cubes de viande en deux ou trois fois, pour éviter que trop d'eau ne s'accumule au fond.

Remettre toute la viande, ainsi que l'oignon et l'ail. Laisser suer pendant quelques minutes, en remuant souvent.

Verser le vin et le bouillon dans la cocotte, ajouter le thym frais et les feuilles de laurier, puis amener à ébullition. Saler et poivrer. Couvrir, baisser le feu et laisser mijoter pendant 45 minutes.

Retirer la viande de la cocotte et la réserver à part.

Faire fondre 2 c. à soupe de beurre dans une petite casserole. Ajouter la farine et fouetter sur le feu. Cuire pendant une minute ou deux en continuant de fouetter, puis ajouter 1/2 tasse de bouillon et fouetter. Continuer ainsi, petit à petit, jusqu'à ce que vous ayez intégré tout le bouillon.

Remettre la sauce, puis la viande, dans la cocotte. Amener à ébullition, baisser le feu et laisser mijoter au moins 30 minutes, pour faire réduire la sauce. Vous pouvez laisser cuire plus longtemps, la viande n'en sera que plus tendre.

Juste avant de servir, mélanger 1 jaune d'oeuf et 2 c. à soupe de crème fraîche dans la sauce. Retirer les brindilles de thym et les feuilles de laurier. Goûter et rectifier l'assaisonnement.

jeudi 26 novembre 2009

Pound cake au chocolat, chocolat chaud aux épices


Tsé, des fois, on file pour manger ses émotions. M'est avis que ça prend comme une double dose de chocolat dans ce temps-là. Voici donc mon programme double: le pound cake de Giada de Laurentiis, avec un chocolat chaud aux épices. On ne niaise pas avec les cas de force majeure, comme vous verrez.

Note: je ne saurais trop vous recommander les petits moules rectangulaires de 3 pouces par 5 3/4 pouces pour cette recette (il vous en faudra 8). Ainsi, vous contrôlerez mieux la cuisson que dans un grand moule.

Gâteau
5 onces de chocolat mi-sucré, haché
1 tasse d'eau
1/3 de tasse de mascarpone, à la température de la pièce
2 1/4 tasse de sucre
1 tasse d'huile végétale
3 oeufs
1 c. à soupe d'extrait de vanille
3 tasses de farine
1 c. à thé de bicarbonate de soude
1 /2 c. à thé de poudre à pâte
1 c. à thé de sel
3/4 de tasse de pépites de chocolat mi-sucré

Préchauffer le four à 325 degrés Farenheit.

Mettre le chocolat et l'eau dans une petite casserole. Faire fondre à feu moyen, en brassant constamment. Retirer du feu, laisser reposer deux minutes, puis intégrer le mascarpone.

Battre le sucre, l'huile, les oeufs et la vanille dans un grand bol pendant 30 secondes.

Mélanger à part la farine, le bicarbonate de soude, le sel, la poudre à pâte et les pépites de chocolat.

Ajouter les ingrédients secs au mélange d'oeufs en deux fois, en mélangeant bien entre les ajouts.

Diviser la pâte dans les moules. Cuire au four pendant 45 minutes à 1 heure, en testant avec un cure-dents pour vérifier à quel moment les gâteaux sont prêts.

Une fois que les gâteaux auront refroidi, vous pourrez les congeler, enrobés dans du papier d'aluminium.

Chocolat chaud (pour 1 portion)
1 tasse de lait + une couple de cuillérées pour délayer les ingrédients secs
2 c. à thé de sucre
1 c. à thé de poudre de cacao
1/4 de c. à thé de cannelle
1 «tite affaire» de poivre de cayenne (ça c'est une pincée, mais mini)

Mettre le lait à chauffer dans une petite casserole, à feu moyen. Bien surveiller.

Pendant ce temps, mettre le sucre, le cacao et les épices dans une tasse. Y verser quelques gouttes de lait et bien mélanger.

Ajouter le lait chaud, mélanger, vous asseoir dans le fauteuil le plus confortable de la maison et tremper doucement vos morceaux de pound cake dans la tasse. Mais pas trop, parce qu'ils pourraient se démolir et tomber au fond...

mardi 24 novembre 2009

Saumon grillé, tombée d'oignon au vinaigre balsamique


Une autre façon de servir le saumon: avec une tombée d'oignon un peu sucrée, qui fait chic mais sans trop de travail. On aime ça de même! Je vous suggère de suivre la recette ci-dessous, adaptée du site de Food TV (pour voir la recette originale, cliquez ici). Vous remarquerez que je coupe le temps de cuisson, car j'avais l'impression que leur méthode donnerait de belles semelles de bottes roses. Allons-y plus mollo, ce sera meilleur.

Ingrédients (pour la tombée d'oignons)
Huile d'olive
Deux gros oignons découpés en rondelles minces
1/3 de tasse de vinaigre balsamique
1 pincée de sucre
Sel et poivre

Chauffer un peu d'huile d'olive dans une grande poêle. Y déposer les oignons et laisser suer pendant une bonne vingtaine de minutes à feu moyen, en mélangeant souvent.

Ajouter la moitié du vinaigre balsamique et laisser mijoter jusqu'à ce que les oignons aient tout absorbé.

Ajouter le reste du vinaigre, avec le sucre, et laisser réduire jusqu'à ce que le liquide soit sirupeux.

Salez et poivrez au goût.

Ingrédients (pour le saumon)
1/2 tasse de vinaigre balsamique
2 brindilles de romarin frais
4 filets de saumon
Huile d'olive
Sel et poivre

Verser le vinaigre avec le romarin dans une petite casserole. Chauffer, puis laisser réduire de 8 à 10 minutes, en surveillant de près vers la fin. Réserver.

Chauffer une poêle antiadhésive pour cuire le saumon.

Huiler le poisson, puis le saler le poivrer. Déposer les filets dans la poêle, côté chair, et cuire 4 minutes environ, puis retourner côté peau et cuire encore 4 minutes environ. Cuire sur les deux autres faces pendant 2 minutes environ par côté.

Appliquer la réduction de balsamique sur le poisson durant les dernières minutes de cuisson.

samedi 21 novembre 2009

Risotto aux agrumes et pétoncles poêlés

Un des bons côtés de l'hiver qui approche, c'est que les vraies bonnes oranges s'en viennent aussi. On va pouvoir s'amuser. On commence avec ce charmant petit risotto facile à faire (le plus long c'est vraiment de défaire les agrumes en suprêmes). N'oubliez pas le mascarpone, qui donne une texture crémeuse au riz. Vous pourriez toutefois le remplacer par un peu de crème fraîche, comme l'a fait Amateur Gourmet (pour voir sa recette, cliquez ici).

Ingrédients (pour 3 à 4 personnes)
450 g de pétoncles
Huile d'olive et beurre
1 tasse de riz arborio
4 à 5 tasses de bouillons de poulet
Un petit oignon ciselé
2 c. à soupe de mascarpone
Sel
Les suprêmes d'un pamplemousse rose, d'une limette et d'une orange
Le zeste du quart d'une orange et de la moitié d'une limette

Marche à suivre
Chauffer le bouillon dans une casserole et le laisser au chaud.

Chauffer un peu d'huile d'olive et de beurre dans une grande poêle.

Faire suer l'oignon pendant environ 5 minutes, puis saler, et ajouter le riz et cuire en brassant jusqu'à ce que les grains deviennent translucides.

Verser 1/2 tasse de bouillon chaud dans la poêle, bien brasser et laisser réduire. Recommencer chaque fois que le riz a absorbé le bouillon, pendant 20 minutes environ. Goûter après 15 minutes; le riz doit être encore ferme, mais presque cuit. Lorsque c'est le cas, ajouter les suprêmes et le zeste des agrumes, puis continuer 1/2 tasse de bouillon. Il faut que les fruits se défassent.

Terminer le risotto en y intégrant le mascarpone. Retirer du feu.

Dans une autre poêle, chauffer de l'huile d'olive. Griller les pétoncles par petits groupes, deux ou trois minutes seulement.

Servir immédiatement, avec un peu de mascarpone supplémentaire.

jeudi 19 novembre 2009

Fricassée de poulet aux pleurotes

Au départ, ça devait être la fricassée de coquelet aux morilles du Cordon bleu. Ni coquelet ni morilles sur notre chemin ce jour-là, donc pour ne pas faire attendre la visite indûment, les deux Julie ont écouté la voix de la raison et viré ça en fricassée de poulet aux pleurotes. Personne ne s'est plaint. Je dirais même que ce fut un succès, donc n'hésitez pas à mettre ce plat à votre répertoire du temps des Fêtes: ça change de la tourtière!

Ingrédients
2 poulets entiers, coupés en morceaux
Un peu d'huile d'olive et de beurre
3 échalottes ciselées
3 gousses d'ail
2 ou 3 brindilles de thym
Environ 175 g de pleurotes coupées en gros morceaux
Environ 30 ml de cognac
1 tasse de vin blanc alsacien (pinot blanc, gewurztraminer)
1 tasse de bouillon de poulet
1/2 tasse de crème 15%
Sel et poivre

Marche à suivre
Si vos poulets sont entiers, découpez les en morceaux (poitrines, cuisses).

Chauffer l'huile et le beurre dans une grande marmite. Y déposer le poulet, côté peau. Faire dorer sur toutes les faces, puis saler, puis ajouter l'échalotte, l'ail et le thym.

Faire cuire l'échalotte et l'ail quelques minutes, puis retirer le poulet. Ajouter les pleurotes et sauter.

Remettre le poulet dans la marmite, verser le cognac et le laisser s'évaporer.

Ajouter le vin, puis recouvrir (en laissant un espace pour qu'un peu de vapeur s'échappe) et laisser cuire pendant une demi-heure environ.

Ajouter le bouillon de poulet, puis retirer le couvercle et laisser réduire en glace. En théorie, il faut que ce soit sirupeux, mais si vous n'y arrivez pas, ce n'est pas grave.

Retirer le poulet et le réserver au chaud, dans le four. Laisser la sauce s'évaporer presque au complet, puis y ajouter la crème et les champignons. Rectifier l'assaisonnement et retirer les brindilles de thym.

Servir sur un risotto, comme nous l'avons fait, avec une salade, des légumes sautés, peut-être même du riz sauvage.

mardi 17 novembre 2009

Soupe de carottes à la szechuannaise


Encore de la soupe? Ben oui. J'aimerais dire que c'est le côté santé de la chose qui m'attire, mais c'est faut. Je suis juste un peu paresseuse, et j'aime les plats qui se réchauffent vite le mardi et le jeudi soir, quand je reviens du gym avec un faim de loup et une fatigue de... De quoi, donc? On dit «dormir comme un loir», mais peut-on techniquement dire que le rongeur en question est «fatigué»? Le débat est lancé.

D'ici à ce que la question soit tranchée, je vous propose d'essayer une soupe fort agréable par son petit côté piquant et ses saveurs complémentaires. Je me suis inspirée de la recette du défunt magazine Gourmet (pour la voir, cliquez ici), mais avec quelques modifications pour que ça corresponde plus à mes goûts et au contenu de mon garde-manger. Je l'ai servie à des amis le mois dernier, puis je l'ai refaite pour moi toute seule. Je vous en donne la recette parce que, quand même, il ne faudrait pas que je devienne trop égoïste:

Ingrédients (pour 4 à 6 portions)
2 c. à soupe d'huile végétale
1 oignon émincé
2 gousses d'ail hachées
2 livres de carottes
Racine de gingembre frais (environ 1 pouce) coupée en tranches fines
1 c. à soupe de sauce de piment thaï
4 tasses de bouillon de poulet ou de légumes à faible teneur en sel
1 1/2 c. à soupe de sauce soya
1 1/2 c. à soupe de beurre d'arachide crémeux
1 c. à thé de sucre
1 1/2 c. à soupe de sauce de poisson

Pour la garniture
1/2 tasse de crème sûre
1 c. à thé de sauce de piment thaï

Marche à suivre
Chauffer l'huile dans une grande casserole, puis y cuire l'oignon et l'ail pendant quatre ou cinq minutes, sans les colorer.

Ajouter les carottes, la sauce de piment, le bouillon de poulet et le gingembre, puis amener à ébullition. Baisser le feu et laisser mijoter jusqu'à ce que les carottes soient tendres, de 20 à 30 minutes.

Ajouter tous les autres ingrédients de la soupe et passer au mélangeur pour obtenir une consistance homogène. Vérifier l'assaisonnement. Si ça manque de sel, un peu de sauce de poisson réglera le problème. Si ça manque de feu, songez un instant que vous garnirez les bols de crème sûre à la sauce de piments. Mais si ça ne vous fait pas peur, ajoutez une cuillérée de cette charmante pâte rouge (il serait toutefois bon d'aviser vos convives de cette décision de dernière minute).

Remettre sur le feu pour réchauffer avant de servir.

samedi 14 novembre 2009

La cochonceté du mois: tarte aux noix


Ah, le Cordon bleu! Il me semble que ça fait longtemps que je ne vous ai pas parlé de mon voyage de juin dernier (pour ceux qui arrivent en ville, cliquez ici). Le mardi, c'était le jour du Périgord. Non content de nous gaver de foie gras et de magret farci aux figues (mon manteau a senti le gras de canard toute la semaine après ça, les chats de gouttière me suivaient dans la rue), le sympathique chef Caals nous a servi une dégoulinante tarte aux noix. Elle était écoeurante dans le mauvais sens, toutefois, puisqu'un petit comique de la prep kitchen avait mélangé sel et sucre. Et comme un grand chef ne goûte pas son caramel avant de le servir, ben... on a tous fait la grimace après la première bouchée. Mais bon, je n'allais pas me laisser décourager par ça, il fallait que j'essaie à mon tour.

Le résultat mérite amplement le titre de cochonceté de novembre 2009. Un seul petit minor setback à déclarer, votre honneur: j'ai causé un désastre écologique en brûlant la première batch de caramel (note à moi-même, ne jamais dépecer un poulet pendant que le caramel cuit). Incroyable la colle contact noire que ça crée, avec juste une minute de trop sur le feu. Heureusement que mon amie Julie a eu la présence d'esprit de faire bouillir de l'eau dans la casserole tout de suite, sinon on en serait encore à se demander quoi faire, et on aurait probablement toutes les deux les pieds collés au plancher.

Bon, on y va. On fait la croûte, et tout et tout...

Ingrédients (pour un moule de 9 pouces)
Pâte
250 g de farine
1 pincée de sel
150 g de beurre très frois, en cubes
30 g de poudre d'amande
80 g de sucre glace
1 oeuf

Dorure pour la pâte
1 oeuf battu avec quelques gouttes d'eau

Garniture
200 g de sucre
100 ml d'eau
100 ml de crème 15 %
100 g de beurre en cubes
250 g de noix de Grenoble concassées

Marche à suivre
Pâte
Préchauffer le four à 235 degrés Farenheit.

Mettre tous les ingrédients dans un robot culinaire et l'actionner. Arrêter quand la pâte forme une boule.

Former un disque avec les mains, mais rapidement pour ne pas trop réchauffer la pâte.

Abaisser la pâte à environ 2 ou 3 mm d'épaisseur. La déposer dans un moule beurré.

Recouvrir d'un papier parchemin et de haricots secs (un coup mal pris, les pistaches ça marche et ça vous donne des pistaches rôties après).

Cuire la pâte au four pendant 15 à 20 minutes, puis la retirer du four et appliquer la dorure à l'aide d'un pinceau. Remettre la pâte au four éteint et l'oublier là jusqu'à ce que la garniture soit prête. La chaleur du four sera suffisante pour imperméabiliser la pâte.

Garniture
Mélanger le sucre et l'eau dans une casserole de taille moyenne. Chauffer à feu moyen, jusqu'à ébullition. Surveiller de très près, car il faut retirer la casserole du feu dès que le caramel commence à dorer (il continuera à cuire et à se colorer sur le comptoir, dans la casserole chaude).
Ajouter le beurre tout de suite en brassant avec une cuillère de bois.

Une fois que le mélange ne bout plus, ajouter la crème et bien mélanger. Ça peut prendre un peu de temps avant que les ingrédients s'intègrent bien. Ne vous découragez pas.

En tout dernier, on ajouter les noix. Remettre la casserole sur le feu un instant pour faire fondre les dépôts de caramel. Bien mélanger et verser dans la croûte à tarte en vous aidant d'une spatule.

Laisser reposer à la température de la pièce. On veut que le caramel demeure coulant. Quand vous couperez la tarte, elle aura tendance à se démolir mais ce n'est pas grave, ça a juste l'air encore plus décadent!

jeudi 12 novembre 2009

Pâtes aux boulettes de poulet


Encore une recette de Giada aujourd'hui, je ne peux pas m'en empêcher... J'ai cependant eu un peu de difficulté à faire des boulettes qui se tenaient; pour y arriver, j'ai dû en changer un peu la composition. Pour voir la recette originale, cliquez ici. Pour ma version, suivez le guide:

Ingrédients (pour 6 portions)
450 g de pâtes courtes
1/2 tasse de chapelure
1/4 de tasse de persil frais haché
2 oeufs battus
1 c. à soupe de lait
1 c. à soupe de ketchup
3/4 de tasse de parmesan râpé (plus si vous voulez en ajouter sur les pâtes au moment de servir)
Sel et poivre
450 g de poulet haché
Huile d'olive
1 1/2 tasse de bouillon de poulet
4 tasses de tomates cerises ou de tomates coupées en dés (dans ce cas, blanchir les tomates et en retirer la peau avant de les couper).
1 tasse de mini bocconcinis coupés en deux
1 tasse de feuilles de basilic hachées

Marche à suivre
Mélanger la chapelure, le persil, les oeufs, le lait, le ketchup, le parmesan, le sel et le poivre. Ajouter le poulet et bien mélanger. Former des boulettes d'environ 3/4 de pouce.

Faire cuire les pâtes dans l'eau bouillante salée. À la fin, conserver une tasse d'eau de cuisson.

Pendant ce temps, chauffer un peu d'huile d'olive dans une grande poêle antiadhésive. Faire brunir les boulettes de poulet sans les tourner, pendant environ 2 minutes, puis les tourner et recommencer jusqu'à ce qu'elles soient complètement dorées. Il se peut que vous ayez à le faire en deux ou trois fois.

Déglacer avec le bouillon, puis ajouter les tomates. Laisser mijoter pendant environ 5 minutes pour terminer la cuisson de la viande.

Transférer les pâtes dans un grand plat de service, puis ajouter le mélange avec la viande et les tomates. Au besoin, remettre de l'eau de cuisson. Ajouter les bocconcinis, le basilic, du sel et du poivre. Bien mélanger et servir immédiatement.

mardi 10 novembre 2009

Soupe aux tomates et au romarin

Voyez-vous le fantôme qui flotte au-dessus de la soupe? C'est ma faute, je l'ai cuisinée à l'Halloween. Et avec mon automnus horribilis qui se poursuit, il ne manquait plus qu'un spectre pour m'accompagner dans la vie. Tout est bien qui finit bien: il m'a laissé manger ma création, et il n'est plus revenu.

La recette originale de Giada de Laurentiis inclut du citron (pour la voir, cliquez ici). J'ai préféré laisser tomber cet ingrédient dans la mienne. Le résultat valait le détour, surtout avec le piment de cayenne qui réchauffe. Donc voici :

Ingrédients (pour 6 portions)
2 c. à soupe d'huile d'olive
1 oignon coupé en dés
2 carottes pelées en coupées en petits morceaux
2 gousses d'ail hachées
1 boîte de 19 onces de haricots blancs, égouttés
1 boîte de 28 onces de tomates broyées
3 tasses de bouillon de poulet à faible teneur en sel
1 feuille de laurier
Environ 2 c. à thé de romarin frais haché
1/2 c. à thé de flocons de piment
Sel et poivre
Environ 100 ml de crème sûre

Marche à suivre
Chauffer l'huile dans une grande casserole. Cuire l'oignon, l'ail et les carottes jusqu'à ce qu'ils soient tendres, environ 5 minutes.

Ajouter les haricots, les tomates, le bouillon, la feuille de laurier, la moitié du romarin et les flocons de piment.

Amener à ébullition et laisser mijoter environ 30 minutes.

Retirer la feuille de laurier, puis passer la soupe au mélangeur pour obtenir une consistance homogène. Assaisonner de sel et de poivre au goût.

Mélanger le reste du romarin et la crème sûre. En ajouter une c. à soupe sur chaque portion de soupe.

samedi 7 novembre 2009

Frittata aux pommes de terre et au chorizo


L'été dernier, un de mes blogueurs préférés a fait un voyage gourmand en Espagne. De toutes ses multiples descriptions de plats et de repas, c'est un petit mot sur une frittata qui m'a inspirée. Des pommes de terre, du chorizo et une fine couche d'aïoli pour parfumer le tout. Il avait pourtant raconté en détail son impressionnant repas au célèbre restaurant El Bulli, antre du maestro de la gastronomie moléculaire. Les olives qui se liquéfient, les amandes qui goûtent tout sauf l'amande, très peu pour moi... Mais donnez-moi une belle omelette et j'embarque! Après tout, la simplicité, c'est très bien aussi.

Comme je n'ai pas t'encore visité Barcelone, il y a fort à parier que ma version de la frittata ne ressemble pas à celle que Amateur Gourmet a goûtée. Je vous certifie toutefois que le mélange d'ingrédients vaut le détour.

Ingrédients (pour deux portions)
Le quart d'un oignon rouge, haché
4 oeufs
Environ 50 g de chorizo épicé, en petits dés ou en rondelles minces
La moitié d'une pomme de terre cuite au four, coupée en rondelles
Sel et poivre
Huile d'olive

Préchauffer le four à 300 degrés Farenheit.

Chauffer un peu d'huile d'olive dans une poêle antiadhésive qui peut aller au four. Y faire suer les oignons pendants quelques minutes. Retirer de la poêle et réserver.

Disposer les rondelles de pomme de terre au fond de la poêle, de manière à en recouvrir la surface. Rissoler pendant deux minutes, puis retourner et rissoler encore une ou deux minutes.

Pendant ce temps, fouetter les oeufs, puis y intégrer les oignons et le chorizo. Bien mélanger. Verser dans la poêle, par dessus les pommes de terre. Il faut s'assurer de bien répartir les ingrédients de manière homogène. Poivrer. Vous pouvez saler aussi, mais faites attention, car le chorizo est déjà salé.

Laisser cuire sur le feu jusqu'à ce que la frittata prenne sur les côtés, puis transférer dans le four pendant une dizaine de minutes. Bien surveiller, pour que le dessus demeure un peu baveux. On ne veux pas une omelette trop sèche.

Retourner la frittata sur un plat de service, puis recouvrir d'une fine couche d'aïoli (pour la recette du site Gustave, cliquez ici).

jeudi 5 novembre 2009

Gratin de légumes d'automne au cheddar et au parmesan


Ingrédients (pour 4 portions)
Légumes coupés en petits morceaux:
1 petit navet
2 grosses pommes de terre
3 grosses carottes
La moitié d'une courge butternut

Béchamel:
3 c. à soupe de beurre
3 c. à soupe de farine
1 1/2 tasse de lait 3,25% chaud
Une pincée de muscade
Sel et poivre
1 1/2 tasse de cheddar râpé

Garniture:
1/4 de tasse de parmesan râpé

Marche à suivre
Cuire les légumes à la vapeur, ou les faire bouillir. Les égoutter et les verser pêle-mêle dans un grand plat à gratin.

Préchauffer le four à 375 degrés Farenheit.

Préparer ensuite la béchamel. Faire fondre le beurre dans une casserole de taille moyenne, puis y ajouter la farine et cuire pendant une minute en fouettant constamment. Retirer la casserole du feu. Ajouter le lait chaud petit à petit, en fouettant pour éviter de faire des grumeaux. Y faire frondre le fromage en fouettant. Assaisonner de sel, de poivre et de muscade.

Verser la béchamel sur les légumes, puis saupoudrer de parmesan.

Cuire au four quelques minutes, jusqu'à ce que la sauce bouillonne (mais pas trop longtemps pour éviter que la sauce ne se sépare). Terminer sous le gril pendant une minute ou deux.

mardi 3 novembre 2009

Recette express: pâtes aux fruits de mer

Voici une vraie de vraie recette express, qui prend un gros 20 minutes si vous avez tous les ingrédients sous la main. Ne le dites à personne, mais j'ai toujours dans le garde-manger une bouteille de cette petite merveille peu coûteuse qui me sauve la vie quand je manque de temps: le coulis de tomates, qui se vendent en bouteille de verre allongée. Ce n'est pas de la sauce, et pas du jus, mais quelque chose entre les deux, et ça vous fait une base de sauce rapide. Il ne vous reste plus qu'à lui donner un peu de personnalité. Par exemple...

Ingrédients (pour 4 portions)
350 g de pâtes sèches
1 bouteille de coulis de tomates (660 ml)
1 petite boîte de tomates en dés
Un peu d'huile d'olive
1 gros oignon blanc ou jaune, coupé en dés
2 grosses gousses d'ail émincées
1 chopine de champignons (blancs ou café) tranchés
20 crevettes non cuites, décortiquées
Environ 250 g de petits pétoncles
Flocons de piment de cayenne (tellement kitsh, mais ça fait une différence!)
Sel et poivre

Marche à suivre
Faire bouillir l'eau des pâtes, et les faire cuire al dente. Quand vous les égoutterez, conservez 1/2 tasse d'eau de cuisson, au cas où vous auriez besoin d'étirer la sauce.

Chauffer 2 c. à soupe d'huile dans la grande poêle où vous préparerez la sauce. Faire suer l'oignon pendant quelques minutes, puis ajouter l'ail et les champignons, et sauter pendant encore quelques minutes.

Verser le coulis de tomates et les tomates en dés dans la poêle. Saler et poivrer (attention au sel, car il y en avait déjà dans le coulis, et la sauce va réduire en cuisant -- il vaut mieux goûter). Vous pouvez ajouter les flocons de piment de cayenne tout de suite, ou laisser aux convives le soin de les ajouter dans leur assiette.

Chauffer un peu d'huile d'olive dans une autre poêle. Faire sauter les crevettes et les pétoncles pendant 3 minutes (au gros maximum). Retirer du feu immédiatement, pour éviter d'en faire du caoutchouc.

Mélanger les pâtes égouttées à la sauce, puis servir dans des bols et ajouter les fruits de mer en dernier.

samedi 31 octobre 2009

Soupe de potiron à la muscade


À l'Halloween, même mes bols de soupe se déguisent! Voici un potage de potiron (vous savez, l'espèce de citrouille un peu écrapou) réconfortant qui fera un malheur ce soir...

Ne négligez pas la garniture de bacon et graines grillées au four: elle ajoute un petit crounche fort agréable, en plus de rendre la soupe plus jolie.

Ingrédients (pour 8 portions)
La chair et les graines d'un demi-potiron de taille moyenne (environ 1,5 kg de chair)
2 oignons jaunes, en petits dés
3 gousses d'ail hachées
6 tranches de bacon coupées en lardons
1 peu d'huile d'olive et de beurre
4 tasses de bouillon de légumes à basse teneur en sodium
2 c. à thé de muscade
Sel et poivre

Marche à suivre
Peler le potiron, en retirer les fibres et les graines, puis le couper en cubes d'environ 1 pouce. Conserver les graines pour les faire rôtir (voir comment plus bas).

Chauffer un peu d'huile et de beurre dans une grande casserole, puis y faire revenir le bacon. Le retirer et le réserver sur une assiette recouverte de papier essuie-tout.

Ajouter l'oignon dans la casserole et le faire revenir pendant cinq minutes environ. Ajouter l'ail et cuire encore une ou deux minutes.

Ajouter les morceaux de potiron et le bouillon, avec une c. à thé de muscade. Saler et poivrer.

Couvrir, porter à ébullition et laiser mijoter pendant une demi-heure environ. Il faut que le potiron soit très tendre.

Passer le mélange de légumes au mixeur jusqu'à consistance homogène. Mélanger la moitié du bacon dans la soupe.

Servir la soupe dans des bols chauds, garnie de graines de potiron grillées et d'un peu de bacon.

Graines de potiron grillées
Préchauffer le four à 350 degrés Farenheit.

Bien nettoyer les graines, puis les assécher un peu.

Les mélanger avec un peu d'huile d'olive, puis les saupoudrer d'environ 1/2 c. à thé de muscade.

Étaler les graines sur une plaque à biscuits. La mettre au four pendant 20 minutes (il faudra brasser toutes les 5 minutes).

jeudi 29 octobre 2009

Ragoût de saucisses et de légumes au paprika


Dans la catégorie des recettes rapides qui font de beaux lunchs le lendemain, voici un ragoût qui cuit en à peine une trentaine de minutes. Ajoutez la préparation des ingrédients, et vous en avez pour une petite heure en tout avant de vous réchauffer avec ce plat qui va vous réconcilier avec l'automne, c'est garanti. J'ai modifié un peu la recette originale (pour la voir, cliquez ici), donc voici ma version:

Ingrédients (pour 6 portions)
6 à 8 saucisses italiennes coupées en morceaux
Un peu d'huile d'olive
2 oignons jaunes en dés
4 gousses d'ail hachées
1 c. à soupe de paprika (+ 1/2 c. à thé pour la crème)
3 c. à soupe de farine
4 tasses de bouillon de légumes
3 grosses carottes coupées en morceaux
1 navet coupé en morceaux
6 à 8 petites pommes de terre coupées en morceaux
Une petite poignée de feuilles de persil hachées
3/4 de tasse de crème sûre
Sel et poivre

Marche à suivre
Chauffer l'huile d'olive dans une grande casserole. Y faire revenir les morceaux de saucisse, puis les retirer de la casserole et les réserver à part.

Faire revenir les oignons pendant environ 5 minutes, puis ajouter l'ail et laisser cuire pendant deux minutes de plus.

Ajouter 1 c. à soupe de paprika et 1 c. à thé de sel, bien brasser puis cuire environ une minute.

Ajouter la farine, bien mélanger à nouveau et laisser cuire une minute en brassant souvent.

Déglacer avec le bouillon.

Remettre les morceaux de saucisse dans la casserole, avec les légumes. Amener à ébullition, puis réduire le feu, couvrir la casserole et laisser mijoter une vingtaine de minutes. Le bouillon devrait épaissir et se transformer en sauce. Une fois que les légumes sont cuits, si vous trouvez que la sauce n'a pas assez épaissi, mélangez 1 c. à soupe de fécule de maïs avec un peu d'eau et ajoutez la dans la casserole. Quelques minutes devraient suffire pour régler ce problème.

Ajouter 1/2 c. à thé de paprika et le persil haché dans la crème sûre et bien mélanger.

Servir le ragoût dans des bols, garni d'un peu de crème sûre.

mardi 27 octobre 2009

La cochonceté du mois: biscuits au chocolat maya

De quoi ça a l'air, une cochonceté du mois qui se prépare pour sa livraison au bureau? Ben, ça a l'air exactement de ça. Il me semble vous avoir déjà mentionné l'existence de ces petites boules de calories roulées dans le sucre. Une émotion à manger? Accompagnez-la d'un beau biscuit dangereusement chocolaté, avec une pointe de piment de cayenne et de cannelle pour vous réchauffer. Puis, fermez les yeux et imaginez-vous au Mexique, à l'ombre d'une pyramide maya (mais à l'ère pré-H1N1). Ça ira mieux après, promis juré. Je connais ça, j'ai de l'expérience.

La recette originale de ces biscuits provient de nul autre que le célèbre Robin Hood (celui qui fait de la farine, pas celui qui voles les riches pour donner aux pauvres). Comme je suis téméraire et que je crains tant les gras trans que le gaspillage de sucre, je l'ai modifiée pour vous et pour la multitude, en prévision de vos péchés:

Ingrédients (pour trois douzaines de biscuits)
3/4 de tasse de margarine non hydrogénée
1/2 tasse de beurre ramolli
3/4 de tasse de sucre
3/4 de tasse de cassonade
2 oeufs
1 3/4 de tasse de farine
3/4 de tasse de cacao
1 c. à soupe de cannelle
2 c. à thé de bicarbonate de soude
1/4 à 1/2 c. à thé de piment de cayenne broyé
1 t. de pépites de chocolat

Pour la garniture: 1/4 de tasse de sucre et 1 c. à thé de cannelle.

Marche à suivre
Préchauffer le four à 350 degrés Farenheit.

Battre la margarine, le beurre, le sucre et la cassonade jusqu'à ce que le mélange soit homogène.

Ajouter les oeufs, un à la fois, en continuant de battre.

Dans un autre bol, mélanger les ingrédients secs (tout sauf les pépites de chocolat). Intégrer au mélange sucré en deux ou trois fois, en continuant de le battre à la mixette.

Ajouter les pépites de chocolat, puis bien mélanger à la cuillère.

Faire des boules, puis les rouler dans le mélange de sucre et de cannelle. Ne pas les aplatir. Les disposer sur une plaque à biscuit et cuire au maximum 10 minutes, puis transférer sur une grille pour refroidir.

samedi 24 octobre 2009

Crevettes sautées, purée de courge poivrée au pesto

Il y en a qui cueillent des pommes, il y en a qui cueillent des courges. Cette année, j'ai choisi la deuxième possibilité. Remarquez, ça n'a pas grand-chose à voir avec une cueillette, puisqu'on finit par prendre ce qu'on trouve dans les étalages tout bien organisés, comme au marché. N'empêche, je suis revenue de Saint-Joseph-du-Lac toute heureuse avec un potiron, une courge butternut et une courge poivrée.

Ma première victime, au retour, fut la courge poivrée, qui est probablement la plus difficile à peler de ma carrière. Toutes ces crevasses, c'est du taponnage, mais si vous avez besoin d'un moment zen, c'est parfait. On y va:

Ingrédients (pour 4 portions)
1 courge poivrée (c'est celle-ci) d'environ 2 livres
Environ 50 g de pancetta ou de bacon (en lardons)
1 gros oignon ciselé
2 grosses gousses d'ail hachées finement
1 pomme de terre coupée en gros dés
1/2 tasse de bouillon de légumes ou de poulet
1 c. à table de crème fraîche ou de crème sûre
4 c. à thé de pesto du commerce (ou maison: cliquez ici pour une recette)
Sel et poivre
500 g de crevettes

Marche à suivre
Pelez la courge* et coupez-la en cubes d'un pouce environ. L'important c'est qu'ils soient à peu près de la même grosseur, pour qu'ils cuisent tous en même temps.

Chauffer une grande poêle, puis y faire colorer les lardons. Ajouter les oignons et les faire tomber dans le gras du bacon, pendant quelques minutes. Une fois que les oignons ont ramolli, ajouter l'ail et cuire encore deux minutes.

Déglacer avec le bouillon. Ajouter les morceaux de courge et de pomme de terre, saler et poivrer, puis recouvrir et laisser cuire pendant une bonne vingtaine de minutes. Vérifier la cuisson des légumes: ils doivent être faciles à écraser.

Passer les légumes au presse-purée ou les écraser au pilon. Ajouter la crème sûre et le pesto (sur la photo je l'ai mis à côté dans l'assiette, mais c'était juste pour faire joli), puis bien mélanger. Goûter pour rectifier l'assaisonnement.

Réserver au chaud pendant que vous faites sauter les crevettes dans une autre poêle. Cette purée accompagne bien le poulet aussi.


*Si vous n'avez pas envie de peler la bête, coupez-là en deux et mettez-la au four à 350 degrés Farenheit pendant 45 minutes à 1 heure, recourverte d'un papier aluminium. Vous pourrez ensuite détacher la chair de la pelure, et la mettre avec l'oignon et la pomme de terre (faites-la bouillir et oubliez le bouillon) avant de tout écraser.

jeudi 22 octobre 2009

Pizza aux figues et au gorgonzola, tombée de champignons au vinaigre balsamique


Depuis que je sais faire des confitures (voir mes créations aux fraises, à la framboise et aux prunes), j'ai un peu de misère à m'arrêter. Ma dernière expérience dans le domaine: la confiture de figues. Une grande boîte de 24 fruits m'en a donné un litre, que j'ai envie d'utiliser de toutes sortes de drôles de manières. Premier essai: la pizza!

Pour choisir les ingrédients, j'ai voulu équilibrer le salé et le sucré. La confiture et le vinaigre balsamique pour leur sucre, le prosciutto et le fromage pour leur sel, et tout ça plus les champignons pour le côté «terreux» et automnal. (Pour voir une recette qui m'a inspirée, cliquez ici.)

Ingrédients (pour deux pizzas individuelles)
2 pains naan
Un peu d'huile d'olive
2 c. à thé combles de confiture de figues (voir la recette ci-dessous)
1 c. à thé de bon vinaigre balsamique, ou d'une réduction
1 c. à table de crème fraîche
5 ou 6 gros champignons café tranchés
3 tranches de prosciutto déchirées en petits morceaux
1 c. à thé de beurre
40 à 50 g de gorgonzola en petits morceaux
Une brindille de romarin frais
Sel et poivre

Marche à suivre
Préchauffer le four à 375 degrés Farenheit.

Chauffer le beurre et un trait d'huile d'olive dans une poêle antiadhésive. Y faire colorer les champignons. Retirer du feu, puis mélanger avec le vinaigre balsamique et la crème fraîche. Saler et poivrer ce mélange.

Tartiner les pains naan de confiture de figues.

Disposer les champignons, les morceaux de prosciutto, le romarin et le fromage sur toute la surface. Ajouter quelques gouttes du mélange de vinaigre et de crème.

Avec un pinceau à pâtisserie, mettre un peu d'huile d'olive sur la surface non recouverte des pains.

Passer les pizzas au four pendant une dizaine de minutes, puis terminer sous le gril pendant une minute environ.


Confiture de figues
Recette adaptée du livre Twelve: a tuscan cookbook, de Tessa Kiros

Ingrédients (pour 4 pots de 250 ml)
24 figues bien mûres, coupées en quartiers
1 tasse d'eau
800 g de sucre
Le zeste et le jus d'un citron

Marche à suivre
Cuire les figues dans l'eau, à feu moyen, pendant une quinzaine de minutes.

Ajouter le sucre, les zestes et le jus, puis mijoter à feu doux pendant une bonne heure en brassant souvent pour éviter que les figues collent au fond de la casserole.

Après une heure, les figues devraient s'être défaites et mélangées avec les autres ingrédients pour former une substance collante. Vous pourrez alors les laisser ainsi (mon choix) ou en faire une purée homogène à l'aide d'un mélangeur à main.

Verser dans des pots stérilisés et les retourner pour qu'ils se scellent.

mardi 20 octobre 2009

Compote de pommes et de canneberges aux épices

Qu'est-ce qu'on met en conserve quand on a assez de la confiture dans ses armoires? De la compote! Et tant qu'à faire, sortons de l'ordinaire: ce sera des pommes, mais rosies par les canneberges et réchauffées par trois saveurs: la cardamome, la cannelle et la vanille.

Ingrédients (pour environ 1,5 litre)
1,2 kg de pommes (environ 5 MacIntosh et 5 Cortland), pelées, épépinées et coupées en quartiers
2 tasses de canneberges fraîches
1/2 gousse de vanille (l'intérieur seulement)
2 bâtons de cannelle
cardamome moulue (au goût)
1/2 tasse d'eau
2 c. à soupe de sucre

Marche à suivre
Faire bouillir l'eau dans une grande casserole.

Y verser les quartiers de pommes, les canneberges entières, la vanille, les batôns de cannelle et environ 1 c. à thé de cardamome.

Laisser cuire à feu moyen pendant environ 12 minutes. Brasser de temps à autre pendant la cuisson.

Après les 12 minutes, c'est le temps d'ajouter le sucre et de goûter pour vérifier s'il y a assez d'épices. À ce moment, il devrait rester quelques quartiers de pommes entiers. Poursuivez la cuisson si vous préférez que les fruits se défassent complètement. Retirer les bâtons de cannelle.

Servir la compote chaude sur de la crème glacée ou froide, seule ou avec du yogourt nature.

samedi 17 octobre 2009

Rôti de porc aux pommes, purée au parmesan

Il me semble que ça fait longtemps que je ne vous ai pas parlé de Giada. Je suis tombée sur son visage d'ange l'autre soir, dans un show de Thanksgiving. Sa recette de purée de pommes de terre gratinée m'est restée en tête, et je me suis dit qu'elle accompagnerait à merveille le rôti de porc braisé que j'avais prévu faire le lendemain. Bingo!

Rôti de porc aux pommes
Pour la viande, je suis presque à la lettre une recette de Michael Smith (pour voir la recette originale, cliquez ici).

Ingrédients

Rôti de porc de 2 livres
Un peu d'huile végétale
Deux oignons moyens, en petits dés
6 à 8 tranches de bacon, coupées en petits lardons
4 pommes coupées en gros morceaux
3 ou 4 grosses carottes coupées en morceaux
Une tasse de compote de pommes
2 ou tasses de bouillon de poulet
1 tasse de vin blanc
2 c. à soupe de moutarde à l'ancienne
2 feuilles de laurier
Quelques brindilles de thym frais, ou une c. à thé de thym séché
Sel et poivre

Marche à suivre
Chauffer l'huile dans une grande casserole (si vous avez un creuset, c'est le temps de le sortir!).

Faire dorer le rôti de porc sur toutes ses faces. Réserver sur une assiette.

Retirer l'excès d'huile de la casserole, puis dorer le bacon et les oignons. Ça devrait prendre une bonne dizaine de minutes.

Déglacer avec le vin. Laisser réduire de moitié. Remettre le porc dans la casserole, avec les pommes, la purée de pomme, le bouillon, les carottes, la moutarde, le thym et les feuilles de laurier. Saler et poivrer.

Amener à ébullition. Couvrir, puis réduire le feu et laisser mijoter doucement environ deux heures.

Purée au parmesan


Ingrédients
4 grosses pommes de terre pelées et coupées en dés
Environ 1/4 de tasse de beurre fondu
1 tasse de lait 3,25 %
1 tasse de parmesan râpé
1 tasse de mozzarella râpée
Sel et poivre
Environ 1/2 tasse de chapelure

Marche à suivre
Cuire les dés de pommes de terre une quinzaine de minutes dans une grande casserole d'eau bouillante salée.

Une fois que les dés de pomme de terre sont égouttées, les remettre dans la casserole et les écraser.

Ajouter le beurre fondu et le lait, puis mélanger. Ajouter 3/4 de tasse de parmesan et toute la mozzarella, puis mélanger à nouveau.

Saler et poivrer. Attention de ne pas exagérer avec le sel, car il y en avait déjà dans le fromage.

Beurrer un plat allant au four. Y verser la purée, puis la recouvrir de chapelure et du reste du parmesan.

Passer sous le gril du four pendant quelques minutes, le temps de bien dorer la purée.

jeudi 15 octobre 2009

Muffins au citron et aux canneberges

Deux heures et demie de route pour aller aux funérailles de mon grand-père, quelque part loin loin dans les coquets Cantons-de-l'Est, c'était en masse de temps pour chanter à tue tête presque trois CD au complet et - vous me connaissez - pour développer toute une fringale. Comme je suis prévoyante, je m'étais préparé la veille de beaux petits muffins qui goûtent l'automne (les canneberges, en réalité, mais vous voyez où je veux en venir). Résultat: j'ai mis des miettes partout dans l'auto, et je suis passée au travers de la messe sans que les gargouillis de mon estomac n'enterrent l'orgue. Tout le monde était soulagé.

Voici la recette pour votre prochaine fringale, en auto, en métro, en vélo ou à pied. Non, je me reprends: en auto, en métro ou à pied. En vélo, ce serait trop dangereux.

Ingrédients (pour 12 muffins)
2 1/2 tasses de farine
2 c. à thé de poudre à pâte
1/4 de c. à thé de sel
1/4 de tasse de beurre demi-sel ramolli
1/2 tasse de sucre
1/2 tasse de cassonade
2 oeufs
Le jus et le zeste d'un citron
1/4 de tasse de lait
1 tasse de canneberges fraîches (ou décongelées, mais sans le liquide)

Marche à suivre
Préchauffer le four à 375 degrés Farenheit.

Mélanger la farine, la poudre à pâte et le sel dans un bol moyen.

Dans un grand bol, battre à la mixette le beurre, le sucre et la cassonade pendant une minute environ. Ajouter un oeuf, battre jusqu'à ce qu'il soit bien intégré, puis recommencer avec le second oeuf.

Verser le tiers du mélange de farine dans le mélange sucré. Battre à la mixette jusqu'à ce que le mélange soit homogène, puis ajouter le zeste et le jus de citron et battre à nouveau.

Vers la moitié de la farine restante, puis battre à la mixette. Ajouter le lait, puis terminer avec la farine en battant jusqu'à ce que tout soit bien incorporé.

Ajouter les canneberges et mélanger avec une cuillère de bois. Transférer dans un moule à muffin beurré ou garni de coupes en papier.

Cuire les muffins au four pendant une trentaine de minutes. Les muffins sont prêts lorsqu'un cure-dents inséré à l'intérieur en ressort propre.

mardi 13 octobre 2009

Pizza au pesto et aux crevettes


Je dois vous avouer que l'automne 2009 est un peu rock n'roll. Le travail, l'université, les grands-pères qui rendent l'âme l'un après l'autre, etc. Il y a des soirs où une beurrée de beurre de pinottes sur du pain blanc fait amplement mon affaire comme souper gastronomique. N'allez pas croire que je délaisse totalement les fourneaux: un dimanche après-midi, quand les savantes lectures ordonnées par mon prof commencent à me sortir par les oreilles, rien de mieux que faire de la confiture de figues (recette à venir) ou un rôti de porc aux pommes (pareillement) pour me changer les idées.

Mon horaire chargé m'a toutefois ramenée à la réalité. On ne peut pas manger que du beurre de pinottes, dans la vie, donc je me trouve forcée à chercher des idées faciles pour le souper. J'ai pensé que ça pourrait vous intéresser. Voici donc la petite pizza toute simple que j'ai faite l'autre soir:

Ingrédients
Pâtes à pizza individuelles toutes faites (ou votre propre recette si vous avez le temps!)
Deux bonnes cuillérées à thé de pesto par pâte (celui du commerce fait l'affaire, mais cliquez ici pour ma recette)
5 ou 6 crevettes déjà cuites par pâte
De la mozzarella et du parmesan râpés (au goût)

Marche à suivre
1. Préchauffer le four à 400 degrés Farenheit

2. Recouvrir les pâtes du pesto

3. Trancher les crevettes sur l'épaisseur et les disposer sur les pizzas (je n'y avais pas pensé, donc mes crevettes sont entières sur la photo, mais en les coupant elles réchaufferont plus vite, elles couvriront mieux la pâte et ça vous fera de moins grosses bouchées)

4. Ajouter les fromages par-dessus.

5. Passer au four quelques minutes à peine (max 6, pour ne pas virer les crevettes en caoutchouc). Une minute sous le gril devrait suffire pour dorer le fromage. Mais ne faites pas comme moi, surveillez pour le pas que la pâte crame!

samedi 10 octobre 2009

Pouding chômeur

Il y a bien juste moi pour avoir l'idée bizarre de choisir une recette en anglais pour un dessert comme le pouding chômeur. Je vous jure toutefois qu'il est bon, parce que très riche. Exactement ce que l'on cherche quand on mange un pouding chômeur! Une autre chose sur laquelle on peut s'entendre, c'est qu'un chômeur n'aura jamais l'idée de cuisiner ça, avec le prix du sirop... (Pour voir la recette originale, cliquez ici.)

Ingrédients (pour un plat de 9 x 13 po)
Pour le gâteau
1/2 tasse de beurre ramolli
1 tasse de sucre
2 oeufs
1 c. à thé d'extrait de vanille
2 tasses de farine
1 c. à thé de poudre à pâte
1 1/3 tasse de lait

Pour la sauce
1 1/2 tasse de sirop d'érable
1 /2 tasse de cassonade
1 1/2 tasse de crème à 35 %
1/4 de tasse de beurre (la recette originale en avait plus, mais je trouve que c'est inutile)

Marche à suivre
1. Préchauffer le four à 325 degrés Farenheit.

2. Battre à la mixette le beurre et le sucre jusqu'à ce que le mélange soit homogène.

3. Ajouter la vanille et les oeufs, puis mixer à nouveau.

4. Dans un autre bol, mélanger la farine et la poudre à pâte.

5. Intégrer le mélange de farine et le lait au mélange de beurre en plusieurs fois, en alternant la farine et le lait. Continuer de battre à la mixette chaque fois.

6. Verser dans un moule de 9 x 13 po graissé.

7. Dans une casserole, amener à ébullition le sirop d'érable, la cassonade, la crème et le beurre. Brassez constamment.

8. Laissser cuire deux minutes à feu doux.

9. Verser cette sauce sur la pâte à gâteau. Enfourner pendant environ 35 minutes. Le gâteau est prêt quand un cure-dents en ressort propre.

mercredi 7 octobre 2009

Bonne fête Emma: «Écorce» de chocolat noir aux fruits séchés et aux amandes


Ma devise est habituellement «don't mess with good chocolate», mais là, je dois dire que j'ai bien fait de sortir de ma zone de confort le week-end dernier, pour l'anniversaire de mon amie Emmanuelle. Vous allez adorer la marche à suivre pour créer cette petite merveille: trois ingrédients et quatre étapes. Plus simple que ça, tu beurres une tranche de pain.

Ingrédients
250 g de chocolat à 70 % de cacao (un peu plus ou un peu moins de cacao si vous voulez)
1/4 de tasse de fruits séchés (bleuets, canneberges, cerises, peu importe)
1/3 de tasse d'amandes effilées

Marche à suivre
1. Rôtir les amandes à sec dans une poêle antiadhésive, puis les réserver à part.

2. Faire fondre le chocolat dans un bol, au dessus d'une casserole d'eau qui frémit. Attention de ne pas mettre trop d'eau (pour éviter que le bol touche l'eau) et de garder le feu à un niveau relativement bas. Brasser constamment. Retirer du feu lorsque le chocolat aura fondu.

3. Mélanger les fruits confits et les amandes dans le chocolat.

4. Verser le tout dans un plat que vous aurez recouvert le fond d'un papier parchemin. Mettre au frigo pendant deux heures.

Une fois que le chocolat a durci, il suffit de le casser en morceaux et de le déguster avant que quelqu'un d'autre s'en charge!

mardi 6 octobre 2009

Coquilles St-Jacques

N'est-ce pas que cette jolie assiette fait très eighties? Ce plat vintage, c'est le bonheur un dimanche soir. Chaud, crémeux et gratiné, par-dessus le marché, mais finalement pas si gras. J'ai pris la recette dans le livre de Minçavi, puis je l'ai enrichie un peu pour éviter que ça goûte le régime (et pour qu'on ait l'impression d'avoir mangé un vrai repas).

Les assiettes kétaines en forme de coquillages sont optionnelles, mais je gage que si vous avez le sens de l'humour, vous trouverez que c'est 9,99 $ bien investis!

Ingrédients (pour 4 coquilles bien remplies)
Un peu d'huile d'olive
1/2 tasse de vin blanc sec
2 grosses échalottes hachées
4 gousses d'ail hachées
300 g de petits pétoncles crus
150 g de crevettes de Matane
150 g de poisson blanc, coupé en morceaux plus gros que les pétoncles, pour que ça tienne à la cuisson
2 c. à soupe de fécule de maïs
1 boîte de lait évaporé sans gras (attention de ne pas prendre celui qui est sucré)
1 oeuf battu
Sel et poivre
Herbes de Provence
Environ 100 g de mozzarella râpée
De la purée de pomme de terre tiédie, selon votre recette habituelle (mais assez neutre: beurre, sel et poivre suffisent)

Chauffer l'huile dans une grande casserole. Faire revenir l'échalotte hachée pendant une minute, puis ajouter l'ail et cuire encore une minute en brassant. Déglacer avec le vin.

Ajouter les pétoncles et le poisson, et cuire deux ou trois minutes environ. Les retirer de la casserole et les réserver à part.

Mélanger la fécule de maïs avec un peu de lait évaporé. Y ajouter le reste du lait et l'oeuf battu. Verser ce mélange dans la casserole et amener à ébullition en remuant constamment.

Ajouter les crevettes, le poisson et les pétoncles. Laisser mijoter pendant environ deux minutes.

Retirer du feu. Saler, poivrer et ajouter des herbes de Provence au goût.

Verser le tout dans les assiettes, disposer la purée de pomme de terre sur le pourtour à l'aide d'une poche à pâtisserie et saupoudrer le fromage.

Passer sous le gril jusqu'à ce que le fromage se colore et que la préparation bouillonne.

samedi 3 octobre 2009

Galettes à la mélasse de maman

Il n'y a pas grand-chose de plus agréable, quand on a un petit coup de blues, que de se remémorer un moment d'enfance. Avec un film, un jeu ou de la bouffe, bien évidemment. Pour moi, ce sont les galettes à la mélasse qui font la job. Un petit secret à partager parce que ça fait du bien instantanément.

Je vous présente la recette, comme sur le petit carton que maman m'a écrit il y a déjà plus de dix ans, quand j'ai quitté le nid. (Bâzouelle que je vieillis!)

Préchauffer d'abord le four à 350 degrés Farenheit.

1re étape
1/3 de tasse de graisse (ou 1/4 de tasse d'huile végétale)
1/2 c. à thé de sel
1/2 tasse de sucre
1 tasse de mélasse
2 oeufs

On brasse tout ça dans un grand bol, puis on réserve.

2e étape
1 tasse d'eau bouillante
1 c. à thé de bicarbonate de soude
2 c. à thé de gingembre moulu

Le gingembre va dans l'eau, suivi du bicarbonate. Prenez soin d'utiliser un récipient d'une capacité d'au moins 1 1/2 tasse, carce que le bicarbonate va causer une réaction chimique.

3e étape
3 tasses de farine*
1 1/2 c. à thé de poudre à pâte

Mélanger les deux ingrédients secs.

Ingrédient facultatif: 3/4 de tasse de raisins secs, que vous ajouterez plus tard.

4e étape
Intégrer l'eau au mélange de mélasse. À cette étape, vous vous retrouverez avec une espèce de bouette immonde, mais ne vous découragez pas, ça va s'améliorer.

Intégrer le mélange d'ingrédients secs au mélange humide en 4 fois, en brassant bien avant chaque ajout.

Si vous avez des raisins secs, c'est le temps de les ajouter.

Vous risquez de trouver ça très liquide, mais résistez à l'envie de rajouter de la farine (les galettes seraient trop sèches). Déposez le mélange par grosses cuillérées sur une plaque à biscuits recouverte d'un tapis en silicone ou de papier parchemin.

Cuire au four pendant 15 à 20 minutes.

*Si vous préférez un gâteau plutôt que des galettes, utilisez seulement 2 tasses de farine et un moule de 9 pouces.

jeudi 1 octobre 2009

Salade de chou rouge et de crevettes aux saveurs d'Asie

Rapide, facile et délicieux. Les trois mots s'appliquent à cette recette qui a retenu mon attention dès que j'ai ouvert le livre Eat well, reçu en cadeau de la part de Food TV le mois dernier (la raison de cet élan de générosité est relatée ici). Le plus beau, c'est que les restes de cette salade vous feront un super lunch le lendemain midi, à condition que vous n'ayez pas mis les arachides tout de suite.

Je vous donne les directives pour une version plus simple que dans le livre, avec une seule sorte de chou. On ne se compliquera pas la vie!

Ingrédients (pour 4 portions)
3 c. à soupe de sauce de poisson
3 c. à soupe de vinaigre de riz ou de vinaigre de vin blanc
Le jus d'une demi-limette
2 c. à soupe de sucre
1 c. à thé de sauce aux piments thaï (ou plus, au goût)
Une grosse poignée de feuilles de coriandre hachées grossièrement
1/2 tasse d'arachides en petits morceaux
4 tasses de chou rouge en fines lanières
450 g de crevettes décortiquées et déveinées

Marche à suivre
Rôtir les arachides à sec dans une poêle antiadhésive, puis réserver dans un bol.

Mélanger la sauce de poisson, le vinaigre, le jus de limette, le sucre et la sauce aux piments. Remuer à la cuillère, jusqu'à ce que le sucre soit complètement dissous. Goûter et rajouter de la sauce aux piments, au besoin.

Verser cette vinaigrette sur le chou, bien mélanger et réserver pour que les saveurs se développent.

Chauffer un peu d'huile végétale dans une poêle, puis sauter les crevettes pendant une ou deux minutes, juste assez longtemps pour les faire colorer.

Ajouter les crevettes au chou, avec la coriandre et les arachides. Bien mélanger et servir immédiatement.

mardi 29 septembre 2009

La cochonceté du mois: charlotte aux pommes

Je possède le livre le plus insécurisant du monde (ex-aequo avec American Psycho): 100 recettes de base de la cuisine française. Pas la moindre photo, et des instructions à l'européenne pour la chaleur du four (kessé ça, 7?!)... Je ne vous cacherai pas que les plus grands drames culinaires de ma vie se sont produits à cause de cette petite plaquette (ou malgré elle).

J'ai tout de même décidé de la conserver. Une bonne idée, finalement, puisque j'ai beaucoup aimé cette charlotte aux pommes. J'y ai ajouté un peu de cannelle et j'ai improvisé quant à la température du four, ce qui a eu pour effet d'allonger la cuisson, mais ne m'en tenez pas rigueur...

Ingrédients (pour un moule à charnières de 8 ou 9 pouces)
1 kilo de pommes mûres et bien juteuses (le livre suggère fortement les reinettes, mais j'ai dû me rabattre sur des Paula red, et ça a très bien fonctionné), épluchées et coupées en lamelles
Le jus d'un demi-citron
500 ml de lait
2 c. à soupe de crème fraîche
2 oeufs battus
200 g de sucre à glacer
50 g de beurre
1 c. à table de cannelle moulue
Plusieurs tranches (pas trop épaisses) de pain de campagne (7 ou 8, ça dépend de la taille du pain)

Marche à suivre
Préchauffer le four à 375 degrés Farenheit.

Arroser les pommes du jus de citron, pour en ralentir l'oxydation.

Mélanger la moitié du sucre et la canelle, puis les dissoudre dans un peu de lait. Ajouter le reste du lait, les oeufs et la crème fraîche, puis bien battre.

Mettre un grand morceau de papier d'aluminium sur le fond du moule à charnière, puis refermer le moule et replier le papier vers le haut sur sa paroi exterieure, de manière à empêcher le liquide de couler dans le four.

Faire fondre le beurre au micro-ondes, puis le verser dans le moule et tourner de manière à graisser la paroi du fond et la paroi verticale.

Déposer des tranches de pain au fond du moule de manière à le recouvrir le mieux possible. Il faudra sans doute couper certaines tranches pour combler des trous ici et là.

Ajouter la moitié des pommes en une couche aussi uniforme que possible, puis saupoudrer de la moitié du sucre restant.

Refaire une couche de pain, puis une couche de pommes saupoudrées de sucre.

Verser la préparation liquide sur toute la surface. Elle s'enfoncera dans le gâteau.

Recouvrir le moule d'une feuille de papier d'aluminium en enfourner pour une heure.

Retirer du four, démouler délicatement et servir tiède.