Si vous lisez mon blogue depuis le début, vous avez sûrement remarqué que je saisis chaque occasion de réduire en purée des petits pois avec de la menthe et (si possible) du bacon. C'est donc le thème que j'ai choisi ici :)
Ingrédients
2 tasse de petits pois surgelés
4 tranches de bacon (la majorité du gras enlevé), coupées en petits morceaux
1/2 de tasse de ricotta légère
1 grosse poignée de feuilles de menthe hachées (au moins 20 feuilles)
Sel et poivre au goût
Pâte phyllo du commerce, décongelée
Beurre fondu
Marche à suivre
1. Versez la ricotta dans un tamis, au dessus d'un bol, et laissez égoutter pendant une dizaine de minutes.
2. Faites cuire les petits pois dans l'eau bouillante pendant environ 3 minutes, puis ajoutez les feuilles de menthe et poursuivez la cuisson 2 minutes de plus.
3. Pendant ce temps, faites revenir le bacon dans une poêle. Versez le ensuite sur une assiette recouverte de papier essuie-tout.
3. Égouttez les pois et la menthe, puis versez-les dans le bol du robot culinaire. Réduisez-les en purée.
4. Ajoutez la ricotta et mélangez-bien au robot.
5. Transférez le mélange dans un bol. Ajoutez le bacon, ainsi que du sel et du poivre. Mélangez bien.
6. Utilisez la pâte phyllo tel qu'inscrit sur l'emballage. Vous pouvez faire des rouleaux ou des baluchons, comme sur la photo. De petits triangles style spanakopita ça serait bien aussi, mais j'ai complètement raté ma tentative (ce sont les deux drôles de rectangles à gauche, sur la photo). J'étais poche en arts plastiques.
7. Faites cuire au four, à 375 degrés Farenheit, pendant 10 à 12 minutes. S'il s'agit de rouleaux ou de triangles, il faut les retourner à mi-cuisson.
PS Mesdames et messieurs, attention: cette recette m'a sauvée d'une crise de panique, un lundi soir où mon ordinateur était retenu en otage par un espèce de méchant virus/cheval de Troie/saloperie pas possible. Lorsque la connexion Internet a flanché et que Windows s'est rhabillé style vintage, avec le menu gris coupé carré, j'ai bien failli déclarer la fin des haricots et aller livrer l'épave à l'éco-centre. Or, il fallait bien que je soupe avant la procession funèbre. Comme dit ma mère, «on n'est pas cutes de même parce qu'on ne mange pas». J'ai donc entrepris de pulvériser des pois verts et de séparer des feuilles de pâte phyllo, comme j'avais prévu le faire avant que l'infection ne se déclare. Le stress venait de descendre de moitié.
Morale de l'histoire? Cette recette vaut au moins une heure de psychothérapie, donc je vous recommande de conserver en tout temps un sac de pois et une boîte de phyllo dans le congélateur. Une emmerde est si vite arrivée...
PS2 Mention d'honneur à Julie et Sébastien, qui m'ont offert le soutien téléphonique nécessaire pour faire ressusciter l'ordinateur et finir de me calmer le pompon. La maman et le bébé se portent bien depuis. Fiou.
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