samedi 1 août 2009

Confiture de fraises et tartinade au chocolat

Avec le chocolat, il n'y a jamais de grosse gaffe, juste des happy accidents. La preuve: cette tartinade au chocolat absolument délicieuse née lors du marathon d'essais et erreurs que je me suis payé la semaine dernière, en tentant de préparer un pavé aux trois chocolats (pour la narration de l'incident, cliquez ici). Rien à faire avec la couche de chocolat au lait, elle refusait de figer au frigo. Comme je ne m'avoue jamais vaincue, je l'ai mise de côté, en songeant au croissant que ce Nutella extrême allait rendre encore plus sublime le lendemain matin. Décadent.

La confiture, ce n'était pas une erreur. Nos grand-mères ont longtemps essayé de nous faire croire que c'était compliqué, alors qu'il n'y a rien de plus simple. Des fraises, un peu de bleuets pour une couleur plus profonde, une demi-pomme pour la pectine, du sucre et un peu de jus ou d'alcool. Ça cuit en moins de trois quarts d'heure! La seule mini-complication, c'est qu'il vous faut un thermomètre à bonbons. N'ayez pas peur, y'a rien là.

Tartinade au chocolat
150 g de chocolat au lait haché ou en pastilles
Environ 100 ml de crème 15 %

Chauffer la crème, puis la verser sur le chocolat et brasser jusqu'à ce que le mélange soit homogène. Si la crème n'arrive pas à faire fondre tout le chocolat, posez le bol sur une casserole d'eau bouillante (il ne faut pas que le fond du bol touche l'eau, car ce serait trop chaud) et continuez de brasser. Mettre au frigo pendant quelques heures.

Confiture de fraises (pour la recette originale, cliquez ici)
3 tasses de fraises coupées en quartiers
1/2 tasse de bleuets
1/2 pomme granny smith, épluchée et coupée en tout petits dés
2 c. à thé de jus d'orange ou de liqueur d'orange (Cointreau, Grand Marnier)
1 1/2 tasse de sucre

Poser une casserole sur le feu, avec les fraises, le sucre et le jus ou l'alcool. Mener à ébullition, puis ajouter les bleuets et les morceaux de pomme. Laisser mijoter en brassant de temps à autre, jusqu'à ce que le mélange atteigne 220 degrés Farenheit. Retirer du feu, laisser tiédir, puis réfrigérer.

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